COMMUNICATION- OPINIONS ET POINTS DE VUE- SERIE « ALGER
CONFIDENTIEL » /ARTE,
FEVRIER 2022/ AVIS HASSEN KACIMI
"Alger,
confidentiel", série subversive diffusée par la chaîne TV franco-allemande
ARTE évoquant les événements qu'a connus l'Algérie dans les années 1990, entre
dans le cadre du feuilleton de déstabilisation qui revient à chaque fois que le
pays se trouve sur la bonne voie ou entretient des relations fortes sur les
plans régional et international, a indiqué dimanche le politologue et expert
des questions géopolitiques et des migrations, Hassen Kacimi.
M.Kacimi
a affirmé que cette série, présentée comme une fiction par son auteur, entre
dans le cadre de "la déstabilisation de l'Algérie à la veille d’un Hirak hypothétique, bien préparé sur les réseaux sociaux
par le biais de certaines adresses IP installées au Maroc, dans l’entité
sioniste et à Paris", a expliqué l'invité de la Rédaction de la Chaîne 3
de la Radio nationale.
Il a révélé aussi que "cette chaîne
a produit plusieurs films et documentaires propagandistes à l'exemple de 12
documentaires du sinistre BHL, destinés à la déstabilisation du monde arabe et
du Maghreb".
Selon M. Kacimi, cette série
entre dans le cadre du "feuilleton de déstabilisation de l’Algérie qui
revient de manière cyclique et régulière à chaque fois que le pays se trouve
sur la bonne voie ou entretient des relations fortes sur les plans régional et
international", faisant observer qu'actuellement "l'Algérie est en
train de construire des partenariats économiques et sécuritaires avec les
Européens, les Ruses, les Chinois, le Monde arabe et l’Amérique".
"Cette nouvelle démarche qui a pour
but de faire de notre pays une puissance régionale, déplait à ces loups qui
tentent de sortir du maquis pour essayer de raviver le Hirak
dans sa version subversive en vue de déstabiliser l’Algérie".
A travers cette série, il y a un
"complot pour s’attaquer à l’ANP, car son statut d'armée républicaine qui
défend la souveraineté et l’intégrité du pays, dérange des parties étrangères à
la frontière ouest du pays mais aussi outre mer",
a-t-il ajouté.
En outre, il a indiqué que cette série a
"été adaptée par le clan des Azoulai du Maroc et
tourné dans ce pays", précisant que '"le roi du Maroc a mis la main à
la poche pour financer une série qui est un canular, relatant des événements
faux n'ayant rien à voir avec la réalité".
Il a ajouté que le metteur en scène est
"un petit producteur inconnu, proche des milieux sionistes, ayant des
accointances avec le Makhzen et passant son temps à dénigrer l’Algérie".
Pour M. Kacimi, à travers
cette série, "on veut déterrer la thèse du +Qui tue qui+", faisant
observer que bien que ce dossier ait été "définitivement clos, il revient
de manière cyclique, l’objectif étant de dénigrer et discréditer l’Algérie, et
surtout l’affaiblir du fait des enjeux stratégiques régionaux importants et
très forts".
Qualifiant la thèse du "Qui tue
qui" de "pétard mouillé", il a estimé qu'elle est "montée
de toute pièces avec des aveux de délinquants, de voyous et des repris de
justice qui s'étaient refugiés à Paris, après avoir
été poursuivis par la justice algérienne".