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Infos' diverses 2021 (II/II)

Date de création: 18-01-2022 10:56
Dernière mise à jour: 18-01-2022 10:56
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SANTE- INFOS’ DIVERSES- INFOS’ DIVERSES 2021 (II/II)

Les Etats classés en «vert» maîtrisent la circulation du coronavirus et n’ont pas de problème de variant «préoccupant» : espace européen, Australie, Corée du Sud, Israël, Japon, Liban, Nouvelle-Zélande, Singapour.

Si vous arrivez en provenance de ces pays, plus aucun motif impérieux de visite ne sera exigé. Vous ne devrez fournir de preuve de test négatif (PCR ou antigénique) de moins de 72 heures que si vous n’êtes pas vaccinés. Les vaccinés seront dispensés de test, à condition d’avoir effectué une vaccination complète depuis au moins quatorze jours à la date du voyage avec les vaccins Pfizer, Moderna, AstraZeneca et Johnson & Johnson.

Pour les pays dans le «rouge» (Afrique du Sud, Argentine, Bahreïn, Bangladesh, Bolivie, Brésil, Chili, Colombie, Costa Rica, Inde, Népal, Pakistan, Sri Lanka, Suriname, Turquie, Uruguay), un motif impérieux restera nécessaire pour venir en France. Et des tests PCR ou antigéniques seront exigés, que l’on soit vacciné ou non. Une quarantaine de sept à dix jours, selon qu’on est vacciné ou non, sera imposée à l’arrivée sur le sol français.  

-Quelque 36% des femmes ménopausées présentent une ostéoporose en Algérie, a révélé mercredi 20/10  à Alger Pr Houichat Chafika, chef de service de rhumatologie à l'Etablissement hospitalo-universitaire (EHU) de Douéra.

41,7 % des Algériennes, âgées de 45 ans et plus, souffrent d'ostéoporose, selon une étude réalisée par l'EHU de Douéra, a précisé la spécialiste lors d'une journée de sensibilisation organisée par l'association "Medsa" au centre commercial de Bab Ezzouar à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale de l'ostéoporose célébrée le 20 octobre de chaque année.

Les études faites par les établissements hospitaliers à travers le pays ont révélé que 36% des Algériennes ménopausées développaient une ostéoporose, a fait savoir Pr Houichet.

 

-Près de la moitié de la population mondiale souffre d’une mauvaise nutrition, avec des conséquences néfastes pour la santé mais aussi pour la planète, souligne un rapport publié ce mardi 23 novembre. Selon ce rapport annuel intitulé « Global Nutrition Report » (GNR), dont les données viennent d’organisations comme l’ONU, la FAO (Organisation des Nations unies pour l’Alimentation et l’Agriculture), l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) ou l’Unicef, 48 % des humains mangent actuellement trop ou trop peu.

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Au rythme actuel, le monde n’atteindra pas huit des neuf objectifs nutritionnels fixés par l’OMS pour 2025. Il s’agit notamment de réduire l’émaciation des enfants (lorsqu’ils sont trop minces pour leur taille) et les retards de croissance (lorsqu’ils sont trop petits pour leur âge), ainsi que l’obésité des adultes.

Le rapport estime que près de 150 millions d’enfants de moins de 5 ans souffrent d’un retard de croissance, plus de 45 millions sont émaciés et près de 40 millions en surpoids. Il révèle également que plus de 40 % des hommes et femmes (2,2 milliards de personnes) sont en surpoids ou obèses.

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« Les décès évitables, dus à une mauvaise alimentation, ont augmenté de 15 % depuis 2010 » pour représenter aujourd’hui « un quart de tous les décès d’adultes », a déclaré à l’AFP la présidente du groupe d’experts indépendants du GNR, Renata Micha.

« Nos résultats mondiaux montrent que notre alimentation ne s’est pas améliorée au cours des dix dernières années et constitue désormais une menace majeure pour la santé des gens et pour la planète », a-t-elle ajouté.

Selon le rapport, les populations ne consomment pas les quantités recommandées d’aliments bénéfiques pour la santé comme les fruits et les légumes. Sans surprise, les pays à faible revenu ont la plus faible consommation de ces aliments.

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Les pays à revenu plus élevé sont ceux qui consomment le plus les aliments ayant des effets nocifs sur la santé comme la viande rouge, les produits laitiers et les boissons sucrées et ont les taux les plus élevés de personnes en surpoids.

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Le GNR a par ailleurs calculé que la demande alimentaire mondiale avait généré quelque 35 % des émissions de gaz à effet de serre en 2018. « Les aliments d’origine animale ont généralement une empreinte environnementale par produit plus élevée que les aliments d’origine végétale », indique le rapport.

En plus de perturber les systèmes alimentaires et de santé, la pandémie de Covid-19 a poussé environ 155 millions de personnes supplémentaires dans l’extrême pauvreté, ajoute le rapport.

-Les dettes des hôpitaux envers la Pharmacie centrale des hôpitaux s’élèvent à 200 milliards de dinars, a-t-on appris auprès de cet établissement (novembre 2021). La PCH, principale fournisseur des établissements de santé publique en médicaments, qui gère 80% de la facture globale des médicaments, ne risque pas de recouvrer ses créances de sitôt. Puisque la situation financière des hôpitaux est au rouge. Les hôpitaux qui disposent d’un budget de 106 milliards de dinars annuellement ne peuvent pas assumer leurs charges ni satisfaire leurs besoins en médicaments sans s’endetter. Pourtant, en 2018, il était question de l’effacement de 34, 5 milliards de dinars de dettes des hôpitaux par les pouvoirs publics. Une mesure qui leur permettrait de respirer un peu. Mais la situation des hôpitaux ne s’améliore pas.

-Selon le premier responsable du pôle pédiatrique de Sétif (mi-décembre 2021) , le professeur Belkacem Bioud, pas moins de 2 millions de personnes en Algérie (soit un malade pour 2 000 personnes) contre 3 millions en France et 30 millions en Europe. “Les maladies rares, on en découvre chaque jour. Il existe entre 6 000 et 8 000 pathologies à travers le monde. L’hémophilie, la mucoviscidose, la maladie de Charcot (SLA), la maladie des os de verre, la myopathie de Duchenne, la leucodystrophie, le syndrome d'Angelman, le syndrome de Turner et j’en passe”, déclare d’emblée le conférencier, qui souligne que la prise en charge des maladies rares est lourde et nécessite des moyens.

-Avec 12 à 15% de prévalence en Europe et 8 à 10% en Algérie, l’asthme est la première des maladies touchant les enfants. 300 millions en sont atteints à travers le monde et la courbe est ascendante.

Ses causes sont multifactorielles ; héréditaires où acquises du fait d’un environnement favorable marqué par le tabagisme, l’insalubrité, les allergies et les inflammations pneumologiques pouvant se transformer en asthme et provoquer l’exacerbation des difficultés et des crises respiratoires nécessitant des thérapies différenciée car l’expression clinique et fonctionnelle de cette pathologie diffère d’un patient à autre