SANTE- INFOS’ DIVERSES- INFOS’ DIVERSES
2021 (II/II)
Les Etats classés en «vert» maîtrisent la circulation du coronavirus et n’ont
pas de problème de variant «préoccupant» : espace européen, Australie,
Corée du Sud, Israël, Japon, Liban, Nouvelle-Zélande, Singapour.
Si vous arrivez en
provenance de ces pays, plus aucun motif impérieux de visite ne sera exigé.
Vous ne devrez fournir de preuve de test négatif (PCR ou antigénique) de moins
de 72 heures que si vous n’êtes pas vaccinés. Les vaccinés seront dispensés de
test, à condition d’avoir effectué une vaccination complète depuis au moins
quatorze jours à la date du voyage avec les vaccins Pfizer, Moderna, AstraZeneca et Johnson & Johnson.
Pour les pays dans le
«rouge» (Afrique du Sud, Argentine, Bahreïn, Bangladesh, Bolivie,
Brésil, Chili, Colombie, Costa Rica, Inde, Népal, Pakistan, Sri Lanka,
Suriname, Turquie, Uruguay), un motif impérieux restera nécessaire pour venir
en France. Et des tests PCR ou antigéniques seront exigés, que l’on soit
vacciné ou non. Une quarantaine de sept à dix jours, selon qu’on est vacciné ou
non, sera imposée à l’arrivée sur le sol français.
-Quelque 36% des femmes
ménopausées présentent une ostéoporose en Algérie, a révélé mercredi 20/10 à Alger Pr Houichat Chafika, chef de service
de rhumatologie à l'Etablissement hospitalo-universitaire (EHU) de Douéra.
41,7 % des Algériennes, âgées de 45 ans et plus,
souffrent d'ostéoporose, selon une étude réalisée par l'EHU de Douéra, a précisé la spécialiste lors d'une journée de
sensibilisation organisée par l'association "Medsa"
au centre commercial de Bab Ezzouar à l'occasion de la célébration de la
Journée mondiale de l'ostéoporose célébrée le 20 octobre de chaque année.
Les études faites par les établissements hospitaliers
à travers le pays ont révélé que 36% des Algériennes ménopausées développaient
une ostéoporose, a fait savoir Pr Houichet.
-Près de la moitié de la population
mondiale souffre d’une mauvaise nutrition, avec des conséquences néfastes pour
la santé mais aussi pour la planète, souligne un rapport publié ce mardi
23 novembre. Selon ce rapport annuel intitulé « Global Nutrition
Report » (GNR), dont les données viennent d’organisations comme l’ONU, la
FAO (Organisation des Nations unies pour l’Alimentation et l’Agriculture),
l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) ou l’Unicef, 48 % des humains
mangent actuellement trop ou trop peu.
Réchauffement climatique, Covid-19, contexte
politique… A Madagascar, une famine dramatique à plusieurs facteurs
Au rythme actuel, le monde n’atteindra pas huit des
neuf objectifs nutritionnels fixés par l’OMS pour 2025. Il s’agit notamment de
réduire l’émaciation des enfants (lorsqu’ils sont trop minces pour leur taille)
et les retards de croissance (lorsqu’ils sont trop petits pour leur âge), ainsi
que l’obésité
des adultes.
Le rapport estime que près de 150 millions
d’enfants de moins de 5 ans souffrent d’un retard de croissance,
plus de 45 millions sont émaciés et près de 40 millions en surpoids.
Il révèle également que plus de 40 % des hommes et femmes
(2,2 milliards de personnes) sont en surpoids ou obèses.
Faut-il interdire les pubs pour la malbouffe pour
protéger les enfants ?
« Les décès évitables, dus à une mauvaise
alimentation, ont augmenté de 15 % depuis 2010 » pour
représenter aujourd’hui « un quart de tous les décès d’adultes »,
a déclaré à l’AFP la présidente du groupe d’experts indépendants du GNR, Renata
Micha.
« Nos résultats mondiaux montrent que notre
alimentation ne s’est pas améliorée au cours des dix dernières années et
constitue désormais une menace majeure pour la santé des gens et pour la
planète », a-t-elle ajouté.
Selon le rapport, les populations ne consomment pas
les quantités recommandées d’aliments bénéfiques pour la santé comme les fruits
et les légumes. Sans surprise, les pays à faible revenu ont la plus faible
consommation de ces aliments.
La suite
après la publicité
Les pays à revenu plus élevé sont ceux qui consomment
le plus les aliments ayant des effets nocifs sur la santé comme la viande
rouge, les produits laitiers et les boissons sucrées et ont les taux les plus
élevés de personnes en surpoids.
« Ici, les gens ont faim » : la descente aux
enfers du Liban
Le GNR a par ailleurs calculé que la demande
alimentaire mondiale avait généré quelque 35 % des émissions de gaz à
effet de serre en 2018. « Les aliments d’origine animale ont
généralement une empreinte environnementale par produit plus élevée que les
aliments d’origine végétale », indique le rapport.
En plus de perturber les systèmes alimentaires et de
santé, la pandémie de Covid-19 a poussé environ 155 millions
de personnes supplémentaires dans l’extrême pauvreté, ajoute le
rapport.
-Les dettes des hôpitaux envers la Pharmacie centrale
des hôpitaux s’élèvent à 200 milliards de dinars, a-t-on appris auprès de cet établissement
(novembre 2021). La PCH, principale fournisseur des établissements de santé
publique en médicaments, qui gère 80% de la facture globale des médicaments, ne
risque pas de recouvrer ses créances de sitôt. Puisque la situation financière
des hôpitaux est au rouge. Les hôpitaux qui disposent d’un budget de 106
milliards de dinars annuellement ne peuvent pas assumer leurs charges ni
satisfaire leurs besoins en médicaments sans s’endetter. Pourtant, en 2018, il
était question de l’effacement de 34, 5 milliards de dinars de dettes des
hôpitaux par les pouvoirs publics. Une mesure qui leur permettrait de respirer
un peu. Mais la situation des hôpitaux ne s’améliore pas.
-Selon le premier responsable du pôle pédiatrique de
Sétif (mi-décembre 2021) , le professeur Belkacem
Bioud, pas moins de 2 millions de personnes en Algérie (soit un malade pour 2
000 personnes) contre 3 millions en France et 30 millions en Europe. “Les
maladies rares, on en découvre chaque jour. Il existe entre 6 000 et 8 000
pathologies à travers le monde. L’hémophilie, la mucoviscidose, la maladie de
Charcot (SLA), la maladie des os de verre, la myopathie de Duchenne, la
leucodystrophie, le syndrome d'Angelman, le syndrome de Turner et j’en passe”,
déclare d’emblée le conférencier, qui souligne que la prise en charge des
maladies rares est lourde et nécessite des moyens.
-Avec 12 à 15% de prévalence en Europe et 8 à 10% en Algérie, l’asthme est
la première des maladies touchant les enfants. 300 millions en sont atteints à
travers le monde et la courbe est ascendante.
Ses causes sont
multifactorielles ; héréditaires où acquises du fait d’un environnement
favorable marqué par le tabagisme, l’insalubrité, les allergies et les
inflammations pneumologiques pouvant se transformer en asthme et provoquer
l’exacerbation des difficultés et des crises respiratoires nécessitant des thérapies différenciée car l’expression clinique et
fonctionnelle de cette pathologie diffère d’un patient à autre