-Le
dollar américain est depuis longtemps la devise la plus forte du monde. Tenant
la position de monnaie de réserve de facto, il est accepté pour le commerce
dans le monde entier. Selon le Fonds monétaire international (FMI) (juin 2021)plus de 61 % des réserves mondiales de devises sont
détenues en dollars. Même la Chine, la grande économie à la croissance la plus
rapide, doit plus d'un milliard de dollars américains. De plus, 80% de tous les
billets de 100 $ en circulation sont détenus en dehors des États-Unis et
environ 90% des transactions sur le forex(Le change (forex ou FX) est
l'échange d'une devise contre une autre. Par exemple, on peut échanger le
dollar américain contre l'euro. Les opérations de change peuvent avoir lieu sur
le marché des changes, également connu sous le nom de marché des
changes.) sont effectuées en dollars
américains. Mais le dollar n'a pas toujours été aussi fort. Le 19e et le
début du 20e siècle ont vu la livre sterling du Royaume-Uni régner comme la
principale réserve de devises mondiale. Ce n'est qu'après 1944 que le dollar
américain est devenu la principale monnaie de réserve
-Le résultat bénéficiaire net
réalisé par la Compagnie algérienne des assurances (CAAT) en 2020 s’élève à 2,8
milliards de dinars (DA), soit une progression de 10%, a indiqué mardi un
communiqué de la compagnie.
Quant au chiffre d'affaire, en 2020, il s’est élevé à 24,750
milliards de dinars, permettant de dégager "une légère croissance en dépit
de la difficile conjoncture marquée par les effets de la pandémie", a
précisé la même source.
- La liquidité bancaire
globale s’est établie à “681,71 milliards de dinars” au
31 janvier 2021, une indication inscrite dans les états financiers de la Banque
centrale figurant au Journal officiel n°62 datant du 15 août dernier.
La liquidité globale des banques a
baissé au cours des neuf premiers mois de 2020, passant de 1 100,8 milliards de
dinars à fin 2019 à 461,8 milliards de dinars à fin septembre 2020,
corrélativement au déficit courant de la balance des paiements et aux impacts
économiques de la pandémie de Covid-19, indiquait, en février dernier, la
Banque d’Algérie dans un communiqué.
Cette liquidité a commencé à s’améliorer
au cours du dernier trimestre de 2020, sous l’effet des mesures de politiques
monétaires décidées par la Banque d’Algérie en matière de baisse du taux des
réserves obligatoires, de l’augmentation des seuils de refinancement des titres
publics négociables, de l’allongement de la durée du refinancement de 7 jours à
un mois et de la satisfaction totale des demandes de refinancement des banques.
Ainsi, la liquidité bancaire a atteint 632,3 milliards de dinars à fin 2020.
-Dans un
discours prononcé, mardi 9 /11 , devant les
participants à la Conférence des chefs des missions diplomatiques et des
consuls algériens, qui se tient depuis lundi dernier à Alger, le premier
responsable du gouvernement met l’accent sur «le faible niveau de transferts
des devises de l’immigration algérienne». Il cite des chiffres, dont les
données du rapport de la Banque mondiale publié en 2019.
Selon lui,
ce document souligne que «les
transferts en devises des Algériens étaient de seulement 1,7 milliard de
dollars». «Ce montant ne reflète
pas pleinement les capacités de notre communauté nationale à l’étranger, compte
tenu, notamment, de son nombre et de son poids économique», précise-t-il.
Et de souligner : «La valeur de ces
envois de fonds est actuellement très faible par rapport aux pays qui ont une
communauté beaucoup plus petite que la nôtre.»
Aïmene Benabderrahmane donne également un autre chiffre,
plus actualisé visiblement. «Les envois
des Algériens n’ont pas dépassé 3,2 milliards de dollars en moyenne annuelle, y
compris les envois de retraités à l’étranger, au cours des trois dernières
années, soit près de 2% du PIB (produit intérieur brut)», indique-t-il,
rappelant que «les envois de fonds vers l’Afrique subsaharienne ont atteint
44 milliards de dollars en 2019». «Ces
envois de fonds augmentent rapidement et dépassent désormais les niveaux d’aide
publique au développement et d’investissement étranger direct en Afrique
subsaharienne», dit-il.
L’orateur
cite aussi d’autres exemples de pays qui bénéficient des fonds de leurs
citoyens de l’étranger, à l’image de l’Inde (83,1 milliards de dollars), la
Chine (68,4 milliards de dollars), le Mexique (38,5 milliards), les Philippines
(35,2 milliards de dollars), l’Egypte (26,8 milliards de dollars), le Nigeria
(24,3 milliards de dollars) et le Pakistan (21,0 milliards de dollars).
-La dette mondiale a atteint l’an passé le
niveau record de 226 000 milliards de dollars, soit 256% du produit intérieur
brut mondial, sous l’effet de la crise provoquée par la pandémie, a annoncé
hier le Fonds monétaire international.
Cela
représente une hausse de 28%, la plus forte depuis la Seconde Guerre mondiale. «Les emprunts des gouvernements ont représenté un peu plus
de la moitié de cette hausse» se hissant ainsi à un record (99% du PIB mondial)
tandis que «la dette privée des sociétés non financières et des ménages a
également atteint de nouveaux sommets», ont détaillé Vitor
Gaspar et Paulo Medas, responsables des affaires
budgétaires du FMI, et Roberto Perrelli, économiste
du Fonds dans un article de blog.
La seule
dette des gouvernements représente désormais près de 40% de la dette mondiale
totale, «soit la part la plus élevée depuis le milieu
des années 1960», précisent-ils.
L’accumulation
de dette publique est la conséquence directe de deux crises économiques
majeures, la crise financière mondiale de 2008, puis la pandémie de Covid-19.