FINANCES-
INFOS’DIVERSES-INFOS’ DIVERSES 2021 (I/II)
-La préparation de la réouverture des frontières donne
des ailes à la bourse du marché parallèle de la devise du square Port-Saïd à
Alger. La monnaie étrangère enregistre ces derniers jours une envolée et l’ambiance
au niveau du célèbre square retrouve l’animation d’antan. Les cambistes se
regroupent après avoir déserté la place, ce qui pousse à croire que l’activité
du change fait ses préparatifs pour les grands jours. En effet, l’euro, la
monnaie la plus demandée par les Algériens poursuit son ascension enclenchée
depuis un mois et frôle la barre des 21 000 dinars pour 100 euros.
Alors que quelque temps auparavant, la monnaie européenne oscillait entre les
19 000 dinars et 20 000 dinars. « On n’y comprend rien à ces fluctuations », nous
confie un jeune cambiste, arguant qu’à titre d’exemple, 1 euro s’échangeait
contre 199 dinars en novembre dernier. Dans le même sillage, le dollar
américain s’inscrit dans cette tendance haussière puisqu’il s’échange actuellement
contre 172 dinars à la vente, et 161 à l’achat. La tendance haussière de la
monnaie étrangère s’est nettement précisée la semaine dernière, témoignent la
majorité des cambistes rencontrés.
-Les
recouvrements fiscaux réalisés par les douanes algériennes ont atteint 1.035
milliards de Da en 2020 contre 1.097 milliards DA en 2019, soit une baisse de
5%.
Selon un bilan présenté mardi par des responsables des
douanes algériennes lors des festivités de célébration de la Journée
internationale de la Douane, le recouvrement fiscal réalisé par les services
douaniers a connu une légère baisse de l'ordre de 5%, et ce en dépit d'un recul
de 18% dans le volume des importations passées de 41,93 milliards de dollar en
2019 à 34,39 milliards de dollars.
S'agissant des exportations, le bilan des douanes fait
état d'un montant de 23,969 milliards de dollar en baisse de 33,57% par rapport
à 2019, creusant ainsi le déficit de la balance commerciale à 10,595 milliards
de dollar en 2020, en hausse par rapport à 2019 où il s'était établi à 6,110
milliards de dollar.
Les recettes douanières ainsi que la taxe sur la
valeur ajoutée (TVA) recouvrées en 2020 par les services des Douanes ont
atteint des taux d'exécution de 115,67 % et de 104,36% respectivement.
Commentant ces chiffres, la chargée de l'information
et de la communication par intérim à la direction générale des douanes , Nassima Berikssi a
indiqué que le renforcement de l'efficacité et du suivi en matière de
recouvrement fiscal permettront d'augmenter les recettes douanières, soulignant
que les chiffres réalisés témoignent de l'attachement des douanes algériennes à
exécuter les missions qui lui sont dévolues.
-Couverture bancaire en Algérie début 2021 : Une
agence pour 26 000 habitants (norme internbationale :
1/10 000)
-9
FÉVRIER 2021 :La Cellule de
traitement du renseignement financier (CTRF) a transmis 11 dossiers aux
autorités judiciaires durant l’année 2020, sur la base des analyses spontanées
réalisées sur les déclarations de soupçon, rapports confidentiels ou
informations spontanées en provenance des cellules étrangères homologues.
Dans un bilan détaillant les réalisations du ministère
des Finances auquel est rattachée la CTRF, il a été indiqué que durant la
période de 2018 jusqu’a la fin de novembre 2020, la
cellule du traitement du renseignement financier a reçu 6354 déclarations de
soupçon, dont 1924 au titre de l’année 2020, des signalements qui proviennent «particulièrement des banques et établissements
financiers».
La CTRF a, par ailleurs, été destinataire «de 398
rapports confidentiels de l’administration des Douanes, des impôts, de
l’Inspection générale des finances et de la Banque d’Algérie, dont 54 au titre
de l’année 2020», a précisé la même source. Au
titre de l’année 2020, l’exploitation des informations suscitées a permis à la CTRF
de signaler tous les cas suspects aux autorités nationales concernées, dont 11
dossiers pour les autorités judiciaires, a ajouté le même ministère.
Pour rappel, dans ces précédentes
déclarations, l’ancien président de la CTRF, Abdenour Hibouche,
avait déclaré que «durant le premier
semestre de chaque année, pas moins de 500 à 600 déclarations de soupçon
relatives au blanchiment d’argent sont enregistrées», ajoutant que le même
nombre a été enregistré durant le premier semestre 2019.
La circulation fiduciaire hors banques a
augmenté de 12,93 %, passant de 5.437,6 milliards de dinars à fin 2019 à 6
140,7 milliards de dinars à fin 2020 », fait savoir la Banque d’Algérie. Cette
masse monétaire, en dehors du circuit bancaire, représente 34,73% de la masse
monétaire (M2) totale, à fin 2020. En 2019, elle représentait 32,94 % de la M2.
-Selon le
ministre des Finances (mardi 23 mars , Radio
nationale), le secteur de l’informel, pèse 6 000 milliards de dinars soit
60 milliards de dollars
-Le
Président de la République, Abdelmadjid Tebboune a confirmé (dimanche 4 avril
2021) que l’économie nationale est dominée par l’informel, ce qui explique les
pénuries et autres tensions provoquées par des spéculateurs sur des produits de
large consommation.
Il a estimé que le montant des fonds en
circulation dans le marché parallèle oscillerait entre 6.000 et 10.000 milliards
de DA, soulignant que les mesures adoptées pour drainer une partie de cet
argent, notamment avec la généralisation de la finance islamique, sont à même
de donner “un résultat positif”.
“Nul ne détient le chiffre exact de l’argent
en circulation en dehors du circuit officiel, il oscillerait entre 6.000 et
10.000 milliards de DA”, a déclaré le Président Tebboune
lors de sa rencontre périodique avec les médias, diffusée dimanche soir.
-Affirmant que le lancement et la
généralisation de la finance islamique et l’émission de titres sont à même de
donner des résultats “positifs”, M. Tebboune a fait
état de la récupération de quelque 100 milliards de centimes en un seul mois”.
-L’Afrique perd chaque année 88,6 milliards de dollars
en flux financiers illicites transférés vers des pays développés alors que son
déficit de financement pour atteindre les objectifs de développement durable
d’ici 2030 est de 200 milliards de dollars par an, a soulignédans
une tribune Cristina Duarte, secrétaire générale adjointe des Nations unies et
conseillère spéciale pour l’Afrique. «Les flux
financiers illicites et la corruption entravent le développement de l’Afrique
en drainant les devises, e, réduisant les ressources, en étouffant le commerce
et la stabilité macroéconomique et en aggravant la pauvreté et les inégalités»,
indique pour sa part le SG de la Cnuced, Mukhisa Kituyi, en appelant à des
actions plus concertées entre gouvernement africains et acteurs du secteur
privé, pour le recouvrement des avoirs volés et combattre les flux financiers
illicites. GFI estime que la valeur annuelle des FFI liés au commerce à
l’intérieur et à l’extérieur des pays en développement s’élève, en moyenne, à
environ 20% de la valeur de leur commerce total avec les économies avancées.
La pandémie Covid-19 n’a pas empêché les gouvernants
indélicats de piocher dans les caisses. Transparency
international a recensé des cas documentés dans 17 pays où 1,1 milliard de
dollars de fonds publics ont été détournés.