Nom d'utilisateur:
Mot de passe:

Se souvenir de moi

S'inscrire
Recherche:

Infos' diverses 2021 (II/II)

Date de création: 10-01-2022 18:24
Dernière mise à jour: 10-01-2022 18:25
Lu: 860 fois


ENVIRONNEMENT- INFOS’ DIVERSES- INFOS’ DIVERSES 2021 (II/II)

- Le séisme de magnitude de 5,9 qui a secoué la ville de Béjaïa est en rapport avec l’activité sismique «normale» de l’Algérie, a soutenu Abdelkrim Yelles Chaouche, le directeur du Craag, qui a animé fin mars 2021 une conférence de presse au siège de la wilaya de Béjaïa.

Elle est jugée normale pour être générée par une activité tectonique et non volcanique, et qu’elle ne s’est pas manifestée sous la forme d’un séisme «induit», comme celui rappelé par le conférencier et qui a été provoqué, dans le passé, par le transfert des eaux entre le barrage de Beni Haroun à Oued Atmania.

«Nous avons trois à quatre secousses par jour, pour une moyenne de 100 à 120 secousses pendant le mois. La plupart de ces séismes, on ne les ressent pas», a expliqué Abdelkrim Yelles Chaouche, pour qui cette activité sismique n’est pas soudaine, mais existe depuis bien longtemps, rappelant, entre autres, le tremblement de terre d’Alger survenu en 1989 et qui partage avec celui de Béjaïa la même magnitude et le même épicentre en mer.

«Ces vingt dernières années, on a eu une trentaine de séismes autour de magnitude 5, dont celui d’Alger à 5,4, survenu en 2014», rappelle-t-il pour soutenir la normalité des événements sismiques dans notre pays. Malgré les cas de tremblements ravageurs dans le passé, dont celui de Boumerdès et de l’ex-El Asnam, l’Algérie est ainsi considérée comme «une zone à sismicité modérée».

-Juillet 2021 a été le mois le plus chaud jamais enregistré sur Terre, a annoncé vendredi une agence scientifique américaine, évoquant une « trajectoire inquiétante » pour la planète sous les assauts du changement climatique.

Cette « première place est la pire », a commenté dans un communiqué le chef de l’Agence nationale océanique et atmosphérique américaine (NOAA), Rick Spinrad.

« Le mois de juillet est généralement le mois le plus chaud de l’année, mais juillet 2021 s’est surpassé, devenant le mois de juillet et le mois tout court le plus chaud jamais enregistré. »

« Ce nouveau record accentue la trajectoire inquiétante et perturbante sur laquelle le changement climatique a mis le globe », a-t-il ajouté, tandis que des feux virulents et autres phénomènes climatiques extrêmes frappent actuellement des régions du monde, de la Sibérie à l’Algérie, de la Turquie à la Californie.

La température globale à la surface de la planète a été plus élevée de 0,01°C par rapport au précédent mois de juillet le plus chaud, en 2016 (à égalité depuis avec ceux de 2019 et 2020), selon l’agence américaine.

Et elle était de 0,93°C au-dessus de la moyenne des températures au 20ème siècle.

Dans l’hémisphère nord en particulier, la température enregistrée à la surface des continents (donc en excluant les océans) a été « sans précédent », de 1,54°C au-dessus de la moyenne, surpassant le précédent record de 2012.

Les relevés ont commencé il y a 142 ans, a précisé la NOAA.

Le service européen Copernicus sur le changement climatique (C3S) a de son côté estimé la semaine dernière que juillet 2021 était le troisième mois de juillet le plus chaud sur Terre.

Il est fréquent que les agences présentent de petites différences dans leurs données.

« NOAA a une couverture plus limitée sur l’Arctique », ce qui peut expliquer cette différence, a expliqué à l’AFP Zeke Hausfather, climatologue au Breakthrough Institute et spécialiste des records de température. « Mais indépendamment d’où exactement (le mois de juillet) arrive dans le classement, le réchauffement enregistré dans le monde cet été est une conséquence claire du changement climatique. »

Générations futures

L’annonce de ce record intervient quelques jours seulement après la publication d’un nouveau rapport des experts climat de l’ONU (Giec), montrant sans équivoque que le climat change plus vite qu’on le craignait, par la faute de l’humanité.

Le réchauffement de la planète pourrait atteindre le seuil de +1,5°C autour de 2030, dix ans plus tôt qu’estimé, menaçant de nouveaux désastres « sans précédent », selon ce rapport.

Les humains sont « indiscutablement » responsables des dérèglements climatiques et n’ont d’autre choix que de réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre s’ils veulent en limiter les dégâts, ont constaté les experts du GIEC.

 

-La température pourrait augmenter de 2,2 °C à 2,9 °C d’ici 2100 selon une étude publiée dans la revue « Nature Climate Change ». L’ONU donnait le chiffre « catastrophique » de 2,7 °C, dont la précision peut être « trompeuse », selon les auteurs.

Les projections de réchauffement élaborées par l’ONU à partir des engagements et des politiques de réduction d’émissions de gaz à effet de serre sont plus incertaines qu’on ne le pense, insiste une étude publiée ce lundi 22 novembre.

Selon les dernières estimations de l’ONU, malgré les nouveaux engagements à 2030 annoncés juste avant et pendant la conférence sur le climat COP26, le monde se dirige toujours vers un réchauffement « catastrophique » de 2,7 °C d’ici à la fin du siècle, loin des objectifs de l’accord de Paris de le limiter bien en deçà de +2 °C, si possible +1,5 °C, par rapport à l’ère préindustrielle.