ENVIRONNEMENT-
INFOS’ DIVERSES- INFOS’ DIVERSES 2021 (I/II)
-Près d'un demi-million de personnes ont péri
dans des catastrophes liées à des événements météo extrêmes ces 20 dernières
années, selon un rapport publié lundi 25/1/2021 qui souligne la menace du dérèglement
climatique pour l'Humanité.
Et ce sont les pays les plus pauvres qui
paient le prix humain le plus lourd de ces tempêtes, inondations ou canicules
répertoriées entre 2000 et 2019 par l'ONG GermanWatch.
Dans ce bilan de près de 480.000 morts provoquées par plus de 11.000 événements
météo extrêmes, Puerto Rico, la Birmanie et Haïti ont ainsi été les pays les
plus touchés.
-L’Accord de Paris sur le climat, est entré en vigueur, vendredi
26 février 2021, pour les États-Unis, après la signature et le dépôt auprès du
Secrétaire général de l'ONU d’un nouvel instrument d’acceptation le 20 janvier , selon l'ONU. L’objectif de cet accord est de
limiter le réchauffement climatique à un niveau inférieur à 2 degrés Celsius,
par rapport au niveau préindustriel, selon le site officiel de l'ONU.
En vue de lutter contre les changements climatiques et leurs effets
néfastes, 197 pays ont adopté l’Accord de Paris à l’issue de la COP 21, à
Paris, le 12 décembre 2015.
Entré en vigueur moins d’un an plus tard, l’accord vise à réduire
considérablement les émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES) et à
limiter à 2° C l’augmentation de la température mondiale au cours du siècle, tout
en cherchant des moyens de ramener cette augmentation à 1,5° C. À ce jour (16
février 2021) , 189 pays ont adhéré à
l’accord.
-La météorite communément
appelée “Cousine de la Terre” et qui s’était
écrasée au mois de mai 2020 dans le Sahara algérien
était âgée de 4,566 milliards d’années.
C’est ce qu’a révélé (mi-mars 2021) le site en ligne français SciencePost, affirmant que cette météorite est plus ancienne que la Terre. “ La
météorite s’est rapidement distinguée (…)
Sa texture était en effet ignée, affichant des
inclusions de cristaux de pyroxène”, explique ce site
spécialisé, ajoutant qu’il s’agit d’un type de météorite composée d’un
matériau volcanique provenant d’un corps parent avec une croûte et un noyau
distincts.
Pour sa part, le quotidien Le Parisien
a révélé qu’un groupe de chercheurs internationaux, dont
Jean-Alix Barrat, de l’université de Bretagne occidentale, est encore en train
d’étudier cette pierre, dont l’un des fragments se trouve à Brest.
Selon la même source,
le professeur Barrat a réalisé la synthèse de ce travail qui vient d’être
publié dans la plus prestigieuse revue scientifique de ce type, celle de
l’Académie nationale des sciences des États-Unis.
-L'Algérie compte 3.139 espèces floristiques, dont
1.611 sont considérées comme rare à rarissime, ce qui totalise près de 51 % de
flore algérienne menacée de disparition, a indiqué mi-mars la Direction
générale des forets (DGF).
La DGF a en effet recensé 289 espèces
"assez rares", 647 espèces "rares", 640 espèces "très
rares" et enfin 35 espèces "rarissimes",
détaille la direction dans une note transmise à la presse, à l'occasion
de la journée internationale des forêts, célébrée le 21 mars de chaque année.
L'Algérie abrite 483 espèces animales
recensées dont 23 espèces (13 mammifères, 07 oiseaux, 03 reptiles), classées
menacées de disparition en vertu de la loi n 06-14 du 14 novembre 2006 relative
à la protection et à la préservation de certaines espèces animales menacées de
disparition.
L'Algérie comte également 229 espèces
protégées en vertu de décret exécutif n 12-235 du 24 mai 2012 fixant la liste
des espèces animales non domestiques protégées, conformément à la loi n 03-10 du 19 juillet 2003 relative à la protection de
l'environnement dans le cadre du développement durable.
Il s'agit de 53 espèces de mammifères,
124 espèces d'oiseaux, 46 espèces de reptiles et 06 espèces d'amphibiens.
Par ailleurs, concernant les aires
protégées et les parcs nationaux, compte tenu des multiples pressions exercées
sur les ressources naturelles, l'administration des forêts a créé entre 1983 et
1993, huit parcs nationaux pour préserver des écosystèmes présentant un intérêt
particulier en termes de biodiversité, de richesse paysagère et culturelle,
rappelle la DGF.
Cependant, estime-t-elle, ces aires
protégées occupent "une très faible" superficie qui est de 165.361
ha, soit 0,007 % du territoire national et ne sont représentées que dans une
seule catégorie qui est "le parc national", ajoutant que les impacts
des changements climatiques leur attribuent maintenant un rôle renouvelé comme
outils d'adaptation à l'altération du climat.
S'agissant des nouvelles aires protégées classées, la
DGF a indiqué que dans le cadre de la loi 11-02, du 17 février 2011, relative
aux aires protégées dans le cadre du développement durable, l'administration
des forêts à classé, à ce jour, 2 aires protégées : Cap Lindles
(Oran) comme réserve naturelle et Babor-Tababor (Setif-Bejaia-Jijel) comme parc national.
Pour les zones humides, la stratégie y
afférente a identifié 16 complexes et 103 sous complexes, s'étendant sur une
superficie de 98.694.655 ha et comportant 2.375 zones humides apparentes (2.056
zones humides naturelles et 319 artificielles), dont un effort
"considérable" a été consenti pour le classement de 50 zones humides
sur la liste Ramsar d'importance internationale.
Les barrages sont au nombre de 75 . Actuellement d'une
capacité de stockage de 7,4 milliards de m3, rappelle la DGF, subissent une
perte considérable de leur capacité en raison de leur envasement dû à l'érosion
hydrique de leur bassin versant en amont.
Cette
perte est de 934 millions de m3 soit l'équivalent de la capacité du plus grand
barrage d'Algérie à savoir Béni Haroun, dont le coût global est de 20 milliards
de dinars permettant l'alimentation en eau potable d'une population de plus de
5 millions d'habitants en raison de 250l/j sur une année et l'irrigation d'une
superficie agricole de 40.000 hectares/an.