FINANCES- DOCUMENTS ET TEXTES RÉGLEMENTAIRES- COMPTES DEVISES /RÉMUNÉRATION (Janv 2022)
D ans une instruction datée du 5
janvier, la Banque d’Algérie a émis de nouvelles conditions pour la
rémunération des comptes devises des personnes physiques de nationalité
algérienne résidentes et non résidentes, des personnes physiques de nationalité
étrangère résidentes et non résidentes ainsi que des commerçants et
exportateurs détenteurs de comptes devises.
Depuis l’instruction émise en février 1991, la rémunération
des comptes devises des personnes morales était autorisée. Désormais, la Banque
d’Algérie (BA) stipule que « les avoirs en comptes devises commerçants et
exportateurs ne peuvent faire l’objet de dépôt à terme, et ne donnent lieu à
aucune rémunération», est-il noté dans l’article 2 de
la notification entrée en application le 2 janvier. En revanche, la BA précise
bien dans l’article 1er de la nouvelle notification que les dépôts à terme des
personnes physiques sont rémunérés aux taux de placement qu’elle fixe
elle-même. Et puis, tel qu’il est clairement notifié dans l’article 3, les
contrats de dépôts à terme sont «fermes et non
révisables, toute résiliation anticipée dudit contrat par le souscripteur
entraînera la perte de toute rémunération». Quant aux taux de placement à
terme, abordés dans l’article 1er, ils sont fixés au début de chaque trimestre.
Ceci, non sans avoir précisé, d’une part, dans l’article 3 que les contrats de
dépôts à terme sont «fermes et non révisables, toute
résiliation anticipée dudit contrat par le souscripteur entraînera la perte de
toute rémunération». D’autre part, la durée maximale d’un dépôt à terme ouvrant
droit à une rémunération ne peut excéder 12 mois, a édicté la nouvelle note de
la BA.
Pour ce qui concerne la rémunération des banques pour la
gestion des comptes devises ouverts, celles-ci perçoivent une commission de
gestion fixée à 0,50% l’an, versée en dinars algériens, est-il indiqué dans
l’article 6. «Cette rémunération est calculée sur le
solde moyen annuel de l’ensemble des comptes devises gérés par leurs services,
et leur est versée une fois par an et ce, à partir du début de chaque exercice
au titre de l’année venant de s’écouler», explique la Banque d’Algérie avant de
souligner que l’instruction du 20 février 1991, fixant les conditions de
rémunération des comptes devises est ainsi abrogée.