CULTURE- PERSONNALITES- MOHAMED HILMI

Le dramaturge, réalisateur, acteur et metteur en scène Mohamed Hilmi, est décédé , à Alger,  mercredi 5 janvier à l’âge de 90 ans. De son vrai nom Brahimi Mohamed Améziane, l’artiste est, sans conteste, celui qui a marqué marqué plusieurs générations d’algériens mais aussi la vie culturelle du pays.

. Le parcours du défunt est jalonné de réalisations à la fois radiophoniques, télévisuelles mais aussi théâtrales.

Pour beaucoup d’Algériens, Mohamed Hilmi est une légende du monde de la culture. À 13 ans, il quitte son village natal Azzeffoun pour s’installer à Alger .Sa carrière artistique débute à ses dix-sept ans, lorsqu’il il assiste à un sketch « Diviser pour régner » dans lequel feu Hassan El-Hassani excellait le rôle de Nâainâa.

En 1947, il joue un rôle dans la pièce « Ould Ellil ». Mahieddine Bachetarzi lui attribue, à partir de là, des petits rôles. en 1949, Mohamed Hilmi rejoint Rédha Falaki à la radio. Il écrit même une pièce radiophonique pour la chaîne kabyle qu’il interprétera avec Cheikh Nourddine et Abder Isker. En 1950, il renoue avec les planches.

Après l’indépendance, il est l’auteur de nombreux sketches qui utilisent la chansonnette et s’impose comme le maître incontesté des comédies musicales. Il se lance ensuite dans la réalisation de téléfilms, courts et moyens métrages : « Chkoune Yassbag », « El Ghoumouk », « Ec Chitta, « Matfahmine, « Listihlak » et surtout « l’Après-pétrole » (1986). En 1993, il signe ses feuilletons, « EI Ouelf Essaib et démocracirque ».

Il prêtera main-forte à de nombreuses jeunes générations d’acteurs du monde culturel algérien. Il sera aussi à parmi les fervents défenseurs des droits d’auteurs des artistes et un des des plus brillants représentants de l’ONDA à l’internationale.