Dans le marché national de l'importation du médicament, on retrouve les opérateurs privés qui représentent 50% du marché, et les français qui fournissent 80% du marché. Il y a, également, 32 laboratoires arabes.
Quelque 5 299 pharmacies, dont 4 305 de statut privé (statistiques de 2002) commercialisent 4500 produits étrangers.
Ces produits bénéficient d'une autorisation de mise sur le marché (Amm) dont le coût était de 5 000 dinars en 2002. Elle oscille, aujourd'hui, entre 15 000 et 20 000 dinars (5 000 dollars en Jordanie, le plus important fournisseur arabe de l'Algérie, et bien plus en Arabie saoudite).
En matière de consommation de médicament générique, avec 15 à 20%, l'Algérie est au bas du tableau des statistiques de l'Oms, très loin de l'Egypte (93%), la Syrie et la Jordanie (80%). On importe donc près de 75% de médicaments spécialisés, ce qui ne manque pas d'inquiéter avec la future entrée dans l'Omc.
Ceci est dû à la faiblesse des produits algériens, dont 150 seulement sont enregistrés dans la nomenclature du ministère de la Santé, alors qu'il faudrait en enregistrer au moins 300 avant l'entrée à l'Omc (pour s'assurer un minimum de protection ).Un nombre de très loin inférieur à ceux de la Tunisie et du Maroc.
Le marché des médicaments, à l'importation, était de 500 millions de dollars en 2002, il est de 600 millions de dollars en 2003 et de 1,5 milliard de dollars en 2004 (médicaments, consommables, appareils médicaux…).
Note: - Se basant sur des chiffres datant de l'année 2000, un ancien directeur de la pharmacie au ministère de la Santé (jeudi 2 février 2006) indiquait que 130 importateurs privés, dont 110 dans le médicament, avaient été recensés. Et, ce sont, selon lui, seulement cinq d'entre-eux qui se sont emparés de 65% de la facture.