COMMUNICATION- JOURNALISME- JOURNALISTES EMPRISONNES-
BILAN RSF 2021
Un nombre record de 488 professionnels des médias sont emprisonnés dans le
monde, déplore Reporters sans frontières (RSF) dans son bilan annuel publié jeudi 16 décembre 2021. "Jamais
depuis la création du bilan annuel de RSF en 1995 le nombre de journalistes
emprisonnés n'avait été aussi élevé", constate l'ONG de défense de la
liberté de la presse dans un communiqué.
Cette hausse exceptionnelle du nombre de journalistes emprisonnés, de
l'ordre de 20% en un an, "est principalement le fait de trois
pays", à savoir la Birmanie, la Biélorussie et la
Chine, dont la loi de sécurité nationale imposée en 2020 à Hong Kong a provoqué une augmentation en flèche des
détentions de journalistes dans ce territoire, pointe Reporters sans
frontières.
"Jamais non plus RSF n'avait recensé autant de femmes journalistes
détenues", au total 60, soit un tiers de plus qu'en 2020, note l'ONG. Si
les hommes représentent toujours l'essentiel des journalistes emprisonnés dans
le monde (87,7%), la Biélorussie est le pays qui a mis sous les verrous plus de
femmes journalistes (17) que de confrères masculins (15).
En revanche, le nombre de journalistes et professionnels des médias tués,
avec 46 morts, a atteint son niveau le plus bas en 20 ans, constate RSF. "Cette
tendance à la baisse, qui s'est accentuée depuis 2016, s'explique notamment par
l'évolution des conflits régionaux (Syrie, Irak et Yémen) et la stabilisation
des fronts après les années 2012 et 2016, particulièrement meurtrières",
commente l'ONG dans son communiqué.
La majorité de ces morts sont des assassinats : "65% des
tués sont sciemment ciblés et éliminés", dénonce l'association. Mexique et
Afghanistan demeurent encore cette année les deux pays les plus dangereux pour
les journalistes, avec respectivement 7 et 6 tués, suivis du Yémen et de l'Inde
en troisième place, avec 4 journalistes tués chacun.
Un nombre record de 488 professionnels des médias sont emprisonnés dans le
monde, déplore Reporters sans frontières (RSF) dans son bilan annuel publié jeudi 16 décembre. "Jamais
depuis la création du bilan annuel de RSF en 1995 le nombre de journalistes
emprisonnés n'avait été aussi élevé", constate l'ONG de défense de la
liberté de la presse dans un communiqué.
Cette hausse exceptionnelle du nombre de journalistes emprisonnés, de
l'ordre de 20% en un an, "est principalement le fait de trois
pays", à savoir la Birmanie, la Biélorussie et la
Chine, dont la loi de sécurité nationale imposée en 2020 à Hong Kong a provoqué une augmentation en flèche des
détentions de journalistes dans ce territoire, pointe Reporters sans
frontières.
"Jamais non plus RSF n'avait recensé autant de femmes journalistes
détenues", au total 60, soit un tiers de plus qu'en 2020, note l'ONG. Si
les hommes représentent toujours l'essentiel des journalistes emprisonnés dans
le monde (87,7%), la Biélorussie est le pays qui a mis sous les verrous plus de
femmes journalistes (17) que de confrères masculins (15).
En revanche, le nombre de journalistes et professionnels des médias tués,
avec 46 morts, a atteint son niveau le plus bas en 20 ans, constate RSF. "Cette
tendance à la baisse, qui s'est accentuée depuis 2016, s'explique notamment par
l'évolution des conflits régionaux (Syrie, Irak et Yémen) et la stabilisation
des fronts après les années 2012 et 2016, particulièrement meurtrières",
commente l'ONG dans son communiqué.
La majorité de ces morts sont des assassinats : "65% des
tués sont sciemment ciblés et éliminés", dénonce l'association. Mexique
et Afghanistan demeurent encore cette année les deux pays les plus dangereux
pour les journalistes, avec respectivement 7 et 6 tués, suivis du Yémen et de
l'Inde en troisième place, avec 4 journalistes tués chacun.
-Selon le CPJ, au 1er décembre
2021, on recense 293 journalistes emprisonnés (dont 50 en Chine, 26 en
Birmanie, 25 en Egypte, 23 au Vietnam, 19 en Biélorussie…) et 24 tués