SANTE - MALADIE - DIABETE
- Le diabète est une pathologie fréquente en Algérie. Elle touche 8% de la population algérienne âgée de 30 ans et plus. Selon les estimations du mouvement associatif et certaines sources officielles, le nombre de diabétiques algériens serait de 1 à 3 millions de personnes. La Société algérienne de diabétologie estime, de son côté, le nombre de diabétiques à 1 et 1,5 million de personnes (Selon le ministère de la Santé, l'Algérie compte, en 2008, enviiron 700 000 diabétiques déclarés). Toujours selon la Société algérienne de diabétologie (Décembre 2005), 90% de cette population de diabétiques présentent le diabète de type II et 10% du type I.
Les malades atteints du diabète peuvent perdre leur vue après 10 ou 15 ans s'ils ne respectent pas les prescriptions médicales.
Selon le Pr Brouri, chef de service de médecine interne du secteur sanitaire de Birtraria (18 avril 2006), en 2010, il y aura entre 2,5 et 3 millions de diabétiques dont 900 000 rétinopathes, entre 300 000 et 600 000 névropathes, entre 750 000 à 900 000 neuropathes, 360 000 Mcv et 150 000 Avc.
Notes : - En mars 2007, des sources médicales affirmaient qu'entre 5 à 10% des diabétiques souffrent de problèmes de pieds et 6 à 8% subissent une amputation.
- Le traitement d'un ulcère de pied varie entre 7 000 dollars à 10 000 dollars, et le coût d'une amputation oscille entre 40 000 à 65 000 dollars, soit entre 2 880 000 à 4 680 000 dinars.
- En 2007, les enfants représentent , à eux seuls, 8% de la population atteinte de diabète (total de 2 500 000 )
- A l'occasion de la journée mondiale du diabète (2010) célébrée le 14 novembre de chaque année, les résultats d'une enquête (10 pays et 3 000 sujets) réalisée en 2009 dans 10 pays du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord (MENA) par le laboratoire danois Novo Nordik et Ipsos Emirates Santé, indiquent que 40% des répondants , dont 38% en Algérie, ont des risques de développer un diabète ( 54% en Egypte, 52% en Arabie Saoudita, 45% au Liban, 44% en Irak, 42% dans les Emitrats arabes unis).
Les taux de prévalence sont parmi les plus élevés au monde: 18,7% aux Emirats arabes unis, 16,8% en Arabie Saoudite, 11,4% en Egypte, 10,2% en Irak, 10,1% en Jordanie et 8,5% en Algérie.
L'étude a, aussi , révélé que la majorité des répondants (92%) sait que le diabète n'est pas une maladie infectieuse ou contagieuse alors que 31% des répondants algériens estiment que le diabète est contagieux et 58% considèrent que le stress est la cause principale de la maladie, puis arrivent la nervosité (6%), les mauvaises habitudes alimentaires (24%), l'obésité (12%), les facteurs congénitaux (10%) tune alimentation trop sucrée (7%).
L'enquête montre , par ailleurs, que 79% des répondants sont conscients qu'une personne peut être diabétique sans le savoir. Comme elle révèle que les trois quarts des diabétiques en Algérie (74%) sont satisfaits des soins reçus.
Concernant l'activité physique, la plupart des répondants sont conscients que le manque d'activité physique peut augmenter le risque de développer la maladie. Environ la moitié des répondants en Iran, Irak et Algérie , respectivement 47%, 43% et 39% n'en sont pas certains.
80% des répondants n'étaient pas informés qu'ils présentaient un risque de dévbelopper un diabète, tandis que 37% des personnes à risque n'ont jamais été dépistées, ni mesuré leur taux de sucre dans le sang.
La perception du diabète reste faible: 43%
Pays étudiés: Algérie, Egypte, Iran, Irak, Jordanie, Liban, Maroc, Arabie Saoudite, Tunisie, Emirats arabes unis.