COMMUNICATION-
OPINIONS ET POINTS DE VUE- JEUNE AFRIQUE/MEDIAPART/FRANÇAFRIQUE
©Auteurs: Mediapart avec Times, septembre 2021
Quand MEDIAPART revèle le vrai visage de Jeune Afrique(JA)
: « …sac à merde et Bras armé de la Françafrique »
Dans un violent article intitulé «Jeune Afrique: Racisme, chantages, escroquerie,
mercenariat, rackets…perquisitions d’une maison close… », Médiapart
(site d’inforamations français) , reconnu pour ses
enquêtes pointues et ses publications explosives, fait des révélations inouïes
sur Jeune Afrique(JA).
Françafrique, Tyrannie, Mépris,
corruption, colonisation, endoctrinement, Médiapart dit absolument tout au
sujet du groupe de presse conduit par Béchir Ben Yahmed
(BBY) depuis plus d’un demi-siècle, en prenant les cas du Cameroun, du Gabon,
du Sénégal, du Tchad et de la Mauritanie.
Le journal en ligne s’est
d’abord interrogé sur l’apport de JA sur le continent africain. Pour lui, JA
s’est enrichi sur le dos des Africains en s’alignant toujours sur les positions
françaises:
«Les violons s’accordaient régulièrement entre BBY et Jacques Foccart qui
révéla dans ses mémoires qu’il avait un rituel d’un dîner par mois avec le
propriétaire de J.A» et même que Jacques Foccart avait désigné BBY comme son
légataire testamentaire universel. Que peut-on donc attendre d’un héritier
légal de Jacques Foccart? J.A fait clairement partie
intégrante des réseaux Foccart avec la mission de salir, d’insulter les
dirigeants et chefs d’État de la seule Afrique Noire. Depuis sa création, J.A
n’a jamais traité un chef d’État Arabe de dictateur, de tueur, et pourtant tout
le monde peut faire son constat sur la réalité des pays arabes. J.A est la
manifestation de la haine et de la soumission des seuls Africains noirs à la
France.
En dehors des opérations de
chantage à l’encontre des chef d’État africains,
s’ajoute l’escroquerie qui fait que ce journal soit vendu deux fois. Chaque
impression est d’abord présenté au chef d’État ou
homme politique concerné avant d’être mis en kiosque. C’est ainsi qu’il permet
de maintenir en négociation et mettre la pression sur les dirigeants noirs
africains.
Au Cameroun, un contrat pour la
somme de 650 millions de FCFA à verser chaque année permet au régime de Paul
Biya de bénéficier d’un traitement de faveur. Cette somme a été payée pendant 4
ans. Après le refus du Président camerounais de payer, J.A a pondu un dossier
pour zapper et critiquer Paul BIYA.
Au Sénégal, de vives tensions
avaient opposé le régime de Diouf à BBY au sujet de la couverture de la crise
qui a opposé le Sénégal à la Mauritanie en 1989. Les premiers papiers de J.A
étaient une véritable lapidation médiatique du régime de Diouf. L’élite
sénégalaise avait bien compris que BBY avait choisi le camp de ses frères
arabes. Le régime de Diouf paniqua et envoya une délégation pour négocier à
coups de millions de FCFA.
Le cas du Tchad peut se résumer
à la personne du Président Habré, à son combat contre Khadafi
et à la position de BBY. La façon dont BBY, un vieillard de 83 ans s’occupe
personnellement, avec une haine féroce, à démolir l’image d’Hissein
Habré (HH), a poussé ses propres collaborateurs noirs africains à s’interroger
sur cette attitude raciste.
Au Rwanda, pendant longtemps, le
régime de Juvenal Habiarimana
a signé d’importants contrats publicitaires, J.A a fait des affaires en or avec
les auteurs du génocide. Désormais, on fait la cour à Kagamé, signature d’un
contrat de 350 000 dollars, François Soudan exalte Paul Kagamé, désormais
décrit comme ayant fait de son pays un paradis sécuritaire etc.
Le Gabon d’Ali Bongo Ondimba a refusé d’assurer les fins du mois de
l’hebdomadaire qui selon certains, le faisait sous Omar Bongo. Aujourd’hui,
notre pays est sous la menace et les critiques de ce grand business qui a fait
sa fortune dans l’intimidation, l’escroquerie, le racisme et la haine. Pour Médiapart,
J.A reste un excellent outil d’endoctrinement des populations noires africaines
au service de la France en Afrique (Françafrique) et qui a pour seule loi: «obéir ou mourir».