- Le Pacte de non-agression et de défense commune de l'Union africaine (Ua) que l'Algérie a signé samedi 21 janvier 2006 à Khartoum (Soudan), est un mécanisme pour combattre "les menaces contre la paix, la sécurité et la stabilité" en Afrique.
Cet instrument juridique, adopté en janvier 2005, par le sommet des Chefs d'Etat et de gouvernement de l'Ua, réunis à Abuja (Nigeria) et à l'élaboration duquel l'Algérie a fortement contribué, vise à "assurer le bien-être des populations africaines" et nécessite pour son entrée en vigueur l'adoption, par 15 membres de l'Union (L'Algérie, par le biais de son ministre des Affaires étrangères, a signé le Pacte à Khartoum le samedi 21 janvier 2006). Le sommet de juillet 2004 avait mandaté les Présidents Abdelaziz Bouteflika, Thabo M'Beki d'Afrique du Sud, John Kufor du Ghana, Joachim Chissano du Mozambique, le premier ministre éthiopien Meles Zenawi et le président de la Commission de l'Ua d'élaborer ce pacte de non-agression.
Quatre parties composent le texte : Préambule, Définitions des concepts dont celui de terrorisme, Objectifs à atteindre, Mécanismes de mise en œuvre.
Parmi les mécanismes figurent le Conseil de paix et de sécurité de l'Ua, le Centre africain d'études et de recherches sur le terrorisme (Caert), l'Académie de la paix ainsi que la Commission du droit international de l'Ua.