EDUCATION- UNIVERSITE-
CLASSEMENTS MONDIAUX 2021
©Amel
B./El Watan, lundi 12 juillet 2021
Quelques établissements algériens arrivent
à se classer dans les palmarès mondiaux, affichant un écart de milliers de
cases après le tiercé gagnant composé généralement d’Oxford, Stanford et
Harvard et d’un important retard par rapport aux facultés sud-africaines,
égyptiennes et tunisiennes.
Rares sont les universités algériennes qui
parviennent à se frayer une place dans les classements internationaux. Qu’ils
soient britanniques (Times Higher Education World University Rankings et Quacquarelli Symonds – QS), américains (US News) ou chinois
(le classement de Shanghai), les rapports mondiaux mettent en exergue les
difficultés qu’éprouvent les universités algériennes à soutenir la comparaison
et à améliorer leurs performances.
Quelques établissements algériens arrivent
néanmoins à se classer dans les palmarès mondiaux, affichant un écart de
milliers de cases après le tiercé gagnant composé généralement d’Oxford,
Stanford et Harvard et d’un important retard par rapport aux facultés
sud-africaines, égyptiennes et tunisiennes.
L’université Ferhat Abbas de Sétif
s’impose néanmoins dans la ligue des 200 meilleures universités du monde, au
palmarès de référence Times Higher Education World University Rankings dans l’édition
2021 du supplément du magazine britannique The
Times, qui classe 1500 établissements à travers
le monde. L’université des Hauts-Plateaux figure ainsi au 10e rang
africain, à la 13e place dans le monde arabe mais
seulement entre les 501e et 600e rangs
mondiaux.
Le classement des meilleures universités
algériennes, selon le Times, se présente comme suit : université
d’Oran 1 (19e dans le monde arabe, 21e en
Afrique) ; université Abderrahmane Mira de Béjaïa (21e dans
le monde arabe, perdant cependant 19 places, 27e au niveau
africain) ; université de Blida (64e dans le monde
arabe) ; université de Tlemcen (65e dans le monde
arabe) ; université de Biskra (66e dans le monde
arabe) ; université de Constantine (69e dans le monde
arabe) ; université M’hamed Bougara
de Boumerdès (70e dans le monde arabe) ; Université des
sciences et de la technologie Mohamed Boudiaf d’Oran (71e dans
le monde arabe) et Université des sciences et des technologies Houari Boumediène de Bab Ezzouar (72e dans le
monde arabe, marquant un recul de 10 places cette année).
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Un autre palmarès, publié par le
journal US News aux
Etats-Unis, sélectionne les universités africaines sur la base de la
réputation, de la recherche, du nombre de publications, de conférences, de
citations et de collaborations internationales… Surprise : seule
l’université Badji Mokhtar de Annaba réussit à s’y imposer, occupant la 47e place
au niveau africain et la 1396e au niveau mondial.
Egalement attendu partout dans le monde, le classement de
Shanghai, réalisé par l’université Jiao Tong, compare
1000 institutions d’enseignement supérieur dans le monde à partir de la
performance académique et le nombre de chercheurs les plus cités dans leur
discipline.
En 2020, 16 universités africaines étaient
référencées, dont l’université Mohamed Boudiaf à M’sila (26e d’Afrique),
celle des Frères Mentouri à Constantine (36e)
et l’université Abderrahmane Mira à Béjaïa (47e).
Le cabinet britannique Quacquarelli Symonds (QS) publie lui aussi son classement
annuel des 1000 meilleures universités au monde, dont 22 en Afrique. Les
critères de QS reposent surtout sur des enquêtes de réputation, le ratio
professeurs/étudiants, le nombre de citations et la qualité de la recherche, en
plus des ratios des professeurs et étudiants internationaux. Aucune université
algérienne n’est visiblement parvenue à se frayer une place parmi les 1000
universités mondiales figurant dans ce classement.
Il est à remarquer néanmoins quelques
faits invariables dans tous les classements : la domination, sur le plan
africain, de l’Afrique du Sud et de l’Egypte. A en croire ces classements, la
réputation de l’Usthb serait surfaite, parvenant à
chaque fois en bas des classements. L’autre constat tient dans le fait que très
peu de pays d’Afrique francophone se distinguent, ces classements consacrant la
suprématie des pays anglophones en matière d’enseignement supérieur.