Date de création: 09-07-2021 18:22 Dernière mise à jour: 09-07-2021 18:22 Lu: 985 fois
ADMINISTRATION-
GOUVERNEMENT- NOUVEAU GOUVERNEMENT 7/7/2021(II/II)
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Finalement, le nombre de sièges obtenus après les élections législatives du
12 juin 2021 par les partis n’a pas été pris en compte pour la distribution des
portefeuilles ministériels dans le nouveau gouvernement.
Le FLN, qui a décroché 98 sièges selon les résultats officiels proclamés par le
Conseil Constitutionnel, n’a eu que deux postes de ministres.
Le même nombre pour le RND qui, pourtant, a eu 58 sièges, presque la moitié
moins que le FLN.
Le RND est représenté par Wafa Chaâlal, ministre
de la Culture et des Arts, et AbderrezakSebgag, ministre de la Jeunesse et des Sports.
AbderezakSebgag était
jusqu’à sa nomination directeur général de l’Office national du pèlerinage et
de la Omra (ONPO). Auparavant, il avait occupé le
poste de directeur de la Coopération au ministère des Affaires religieuses.
Le RND a eu déjà à diriger le ministère de la Culture en la personne d’Azzeddine Mihoubi, ministre entre 2015 et 2019.
Au nom du FLN, Ahmed Zeghdar dirigera le ministère de
l’Industrie. Ex-député, il a présidé la commission financière de l’APN, lors de
la dernière législature.
Elue députée FLN à Béjaïa lors des législatives du 12 juin, Samia Moualfi est nommée ministre de l’Environnement.
Le Front El Moustakbel, qui a décroché 48 sièges
à l’APN, n’a eu qu’un seul portefeuille : le ministère de la Transition
énergétique et des Énergies renouvelables. Ce ministère sera dirigé Ben AttouZiane, pneumologue de
Tlemcen.
Le Mouvement El Binaa, qui a obtenu onze sièges de
moins que le Front El Moustakbal lors des mêmes élections, a également un portefeuille ministériel. Ce
parti islamiste est représenté par Yacine Merabi,
désigné ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels.
Yacine Merabi est vice-président du mouvement El Binaa aux côtés d’Ahmed Dane et d’Abdeslam Krimes.
Militante du Front El Moustakbel, BasmaAzouar,
ministre des Relations avec le Parlement, est au gouvernement, mais pas au nom
du parti d’Abdelaziz Bélaïd.
Les partis ne représentent donc que 18 % de la composante totale du gouvernement .Cette récolte serait probablement liée au
faible nombre de voix obtenus par chaque parti lors des législatives.
Le MSP, autre parti ayant obtenu le plus de sièges après les législatives du 12
juin, a décidé de ne pas participer au gouvernement, protestant contre le mode
de désignation des ministres.