Il succède à ce poste à Slimane Chenine, un natif du
sud algérien comme lui. Né 3 mars 1963 à Beni Isguen,
à Ghardaïa, Brahim Boughali fait ses premières études
dans la capitale du M’Zab avant de rejoindre la faculté des sciences politiques
d’Alger où il décroche un licence en 1986.
Entre 1989 et 1995, il assure la direction de l’Agence locale de la CNEP
(Caisse nationale d’épargne et de prévoyance) avant de diriger le réseau
régional de la même banque.
Il rejoint la Banque El Baraka en 1996 en tant que chargé d’études. A partir de
1997, il change de secteur pour prendre la direction de l’agence locale du TCA
(Touring club d’Algérie) jusqu’à 2017.
La même année, il est élu à l’Assemblée populaire de wilaya (APW) de Ghardaïa
et préside la commission chargée de l’agriculture. En 2020, il est élu
président de l’APW, puis président d’APC de Ghardaïa.
Brahim Boughali joue un
grand rôle en tant que médiateur pour mettre fin aux heurts entre communautés à
Ghardaïa en 2014 et en 2015, à cause de conflits fonciers.
Il se présente aux élections législatives du 12 juin 2021 avec une liste
indépendante « El Wihdaoua
El tadawoul » (unité et alternative).
Le 8 juillet 2021, à l’APN, le Front de libération nationale, le Rassemblement
national démocratique, le Front El Moustakbel, le
Mouvement El Binaa et les indépendants se sont
entendus pour ne pas présenter de candidats et soutenir cette de Brahim Boughali.
Seul le MSP, troisième force politique à l’APN, a présenté son candidat, en la
personne d’Ahmed Sadok, élu à Chlef.
Brahim Boughali est le premier indépendant à
présider l’APN, poste « réservé » pendant longtemps au FLN.
Dans sa première allocution, après son élection, il a appelé les députés à se
mettre au travail : « C’est le début d’une étape qui consacre l’Algérie
nouvelle que notre peuple veut et à laquelle le président de la République
s’est engagée(…) le pouvoir législatif reprend sa place grâce à la confiance
des électeurs mise en nous ».
Il s’est engagé à assurer la coordination entre tous les groupes parlementaires
et avec le gouvernement pour « faire réussir le programme du président de
la République ».
« Nous allons accompagner le président de la République en tant que
pouvoir législatif pour réaliser les objectifs tracés dans son programme »,
a soutenu le nouveau président de l’APN.