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Stress hydrique Algérie années 2000

Date de création: 27-06-2021 12:29
Dernière mise à jour: 27-06-2021 12:29
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HYDRAULIQUE- ETUDES ET ANALYSES – STRESS HYDRIQUE  ALGERIE ANNEES 2000

Le premier plan de rationnement de l’eau, depuis le début des années 2000, est entré en vigueur ce samedi 26 juin 2021à Alger.

En présentant ce programme jeudi, le wali d’Alger  Youcef Chorfa a expliqué que ce rationnement était la conséquence d’« une période des plus difficile, avec un déficit en approvisionnement assez conséquent, pratiquement chronique ».

Mais il s’est voulu rassurant en affirmant que « cette situation difficile », n’est que « passagère et conjoncturelle ». Ce la situation est très inquiétante.

L’Algérie fait partie des trente pays les plus vulnérables au stress hydrique, où ce dernier est le plus élevé à travers le monde, selon les données incluses dans un rapport publié en aout 2019 par le think tank américain World Ressources Institute (WRI, Institut des ressources mondiales).

Au total, ce sont près de 1,8 milliard de personnes dans dix-sept pays à travers la planète, soit un quart de la population mondiale, qui sont susceptibles d’être affectés une crise de l’eau, avec le potentiel de graves pénuries au cours des prochaines années, expliquait le WRI dans son rapport.

|Qu’est-ce que c’est le stress hydrique ?

Le stress hydrique est un concept utilisé lorsque la demande en eau dépasse le volume disponible ou lorsque l’utilisation est limitée en raison de la mauvaise qualité de l’eau, explique le site Active Sustainability.Selon la même source, on considère qu’il existe un stress hydrique lorsque l’approvisionnement annuel en eau d’un pays ou d’une région est inférieur à 1 700 mètres cube par individu, soit entre huit et neuf verres d’eau par jour.Avec un score de 3,69, l’Algérie occupe la 29ème place des pays les plus vulnérables au stress hydrique. Elle est ainsi classée dans la catégorie de stress hydrique « élevé », deuxième plus grande catégorie derrière celle de stress hydrique « extrêmement élevé ».12 des 17 pays placés dans cette catégorie de stress hydrique extrêmement élevée se trouvent dans la région de l’Afrique du Nord et Moyen Orient (Mena). Les Émirats arabes unis (10ème), l’Arabie saoudite (8ème), le Koweït (7ème), la Libye (6ème) et la Jordanie (5ème) figurent dans le top 10.Le podium est quant à lui occupé par trois pays du Moyen-Orient avec le Liban à la troisième place, Israël à la deuxième place et le Qatar, pays au stress hydrique le plus élevé au monde avec un score de 4,97.La Libye (5ème) est le seul voisin de l’Algérie placé dans la catégorie de stress hydrique « extrêmement élevé ». Le Maroc (22ème), la Tunisie (30ème) et le Niger (39ème) côtoient quant à eux l’Algérie dans la catégorie de stress hydrique élevé.Avec sa 61ème place, la Mauritanie est classée pour sa part dans la catégorie « moyen-élevé », tandis que le Mali avec sa 123ème place est dans la catégorie des pays au stress hydrique « bas ».