CULTURE – CINEMA- BILAN FDATIC 2015 /JUIN 2020
Le bilan des cinq dernières années du Fdatic a
été donné dans la matinée d’hier, lors d’une rencontre au Palais de la culture
d’Alger.
“De 2015 à juin 2020, le Fdatic a soutenu un
total de 139 films entre longs et courts-métrages et documentaires”, a indiqué Missoum Laroussi, directeur du
développement et de la promotion des arts au ministère de la Culture.
Cette annonce a été faite dans la matinée d’hier, au Palais de la culture
d’Alger, lors d’une rencontre avec la presse, dont l’objectif est d’éclairer les
professionnels du cinéma sur les activités du Fdatic.
Au sujet du bilan, cela concerne les œuvres soumises de 2015 à juin de l’année
dernière, et ce, avant la nomination de la nouvelle commission de lecture
présidée par Mohamed Hazourli.
Les conférenciers, jouant la carte de la transparence, ont détaillé le
nombre de films soutenus par catégorie et par année. Pour les longs-métrages,
pas moins de 74 œuvres ont été soutenues durant ces cinq dernières années ; les
courts sont au total de 32 films et les documentaires de 33 films.
Pour rappel, le Fonds de développement de l’art, de la technique et de
l’industrie cinématographique (Fdatic) propose cinq
types d’aide : aide à la production et à la coproduction de films
cinématographiques, aide à l’écriture et à la réécriture du scénario, aide à la
postproduction, aide à la distribution et à l’exploitation d’œuvres
cinématographiques et, enfin, aide au financement de l’équipement de structures
cinématographiques et de la modernisation des techniques de cinéma.
Depuis l’installation des nouveaux membres de la commission de lecture du Fdatic, le 24 juin dernier, le président Mohamed Hazourli et son équipe ont eu à étudier un grand nombre de
projets dans le domaine cinématographique. Pour l’aide à la production, la commission
a reçu pas moins de 24 longs-métrages, 14 courts-métrages et 17 documentaires.
Concernant l’aide à l’écriture, ils ont reçu 4 longs-métrages, 2
courts-métrages et 2 docus.
À propos des prérogatives et des objectifs de cette commission, M. Hazouzli a souligné : “Nous sommes une commission de
lecture, mais notre mission va au-delà de la lecture, et le cinéma ne s’arrête
pas au scénario ; il y a d’autres compétences qui interviennent.” Et d’ajouter
: “Cette rencontre avec la presse sera une occasion d’instaurer une tradition
pour communiquer, car il y a une faille dans la communication.
D’ailleurs, nous allons lancer un site d’information sur tous les travaux,
et cela permettra aux porteurs de projets d’avoir un suivi sur leurs projets
depuis le dépôt jusqu’aux délibérations.” Cette démarche permettra ainsi la
facilité d’accès à l’information et de la transparence. Aussi, la commission
s’est fixé comme devise d’accompagner les jeunes
talents et leur permettre ainsi d’émerger. “Nous avons la volonté de
faire notre travail mais surtout d’encourager et de faire avancer les choses.
Nous recevons les jeunes et moins jeunes pour s’informer et exposer leurs
problèmes”, a-t-il précisé.
Au sujet des films ayant été mis sous réserves par les précédentes commissions,
Mohamed Hazourli a informé que “des réserves ont été
levées pour certains films (huit au total)”. L’intervenant a, entre autres,
insisté sur le fait que la commission du Fdatic
tentera de changer de stratégie après le mois de Ramadhan.
À ce propos, l’appel à candidature est ouvert jusqu’au 15 septembre
prochain, et quelques modifications dans le règlement ont été apportées par la
commission (il sera prochainement publié sur le site du ministère).
Sur la question du projet de loi de finances 2021 visant la dissolution des
fonds de financement, les intervenants ont rassuré que le ministère de la
Culture et des Arts est en discussion avec les ministères des Finances et de
l’Intérieur pour sa préservation. Même si “la forme juridique et procédurale
devait changer”, le fonds serait “préservé”.