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Journalisme- Déontologie- Guide des bonnes pratiques (Pour information, brefs rappels)

Date de création: 24-03-2021 17:50
Dernière mise à jour: 24-03-2021 17:50
Lu: 764 fois


COMMUNICATION- FORMATION CONTINUE- JOURNALISME- DÉONTOLOGIE-GUIDE DES BONNES PRATIQUES (Pour information.Brefs rappels )

Extraits d’un projet  (Adopté par des journalistes maghrébins , les 24 et 25 janvier 2014 , réunis à Hammamet (Tunisie)

Ce « Guide des bonnes pratiques » explicite, l’un après l’autre, chacun des quinze « Devoirs du journaliste » énoncés dans le Code de déontologie des journalistes maghrébins. Conçu comme un outil pédagogique, il combine, pour chacun de ces articles, l’action de deux procédés : la « pédagogie du coup de marteau » et la « pédagogie de l’auto-discipline ». La « pédagogie du coup de marteau », c’est : « enfonce-toi bien çà dans le crâne »… La « pédagogie de l’auto-discipline, c’est : « je suis un bon journaliste, donc je suis irréprochable »…

Ce « Guide des bonnes pratiques » explicite aussi, l’un après l’autre, chacun des  quatre « Droits du journaliste » énoncés dans le Code de déontologie des journalistes maghrébins. Car il va de soi que, dans une entreprise de presse au service du droit à l’information, le respect des principes déontologiques s’impose à tout le monde.

DEVOIRS DU JOURNALISTE

1/ Le respect des faits

2/ L’origine de l’information transmise doit être contrôlée parce que le journaliste est responsable de sa diffusion même s’il ne fait que la relayer

3/ La rectification des erreurs factuelles est un impératif et le droit de réponse un droit fondamental.

4/ La séparation des faits et des commentaires est le meilleur moyen de prouver son honnêteté intellectuelle parce que c’est la meilleure façon de s’interdire toute confusion des genres.

5/ Le bon usage des sources d’information exige des précautions et des procédures analogues à celles qui permettent l’identification des faits.

6/ La protection des sources est pour le journaliste un devoir professionnel plus impérieux que le respect de n’importe quelle loi. L’intérêt public la justifie chaque fois qu’un informateur n’accepte de se confier à un journaliste qu’à la condition expresse que les informations publiées seront traitées de telle sorte que leur source ne pourra pas être identifiée. Il s’agit parfois, pour la source, d’une question vitale.

7/ Le plagiat est une malhonnêteté qui consiste  à reproduire un texte, dans son intégralité ou en partie, en se l’appropriant ou sans en citer l’auteur. C’est une faute professionnelle impardonnable parce que c’est le comble de la déloyauté vis-à-vis de ses lecteurs et de l’auteur ainsi pillé.

8/ Le respect de la dignité de la personne et de la présomption d’innocence,

9/ La protection des mineurs et des personnes vulnérables nécessite une attention particulière.

10/ Le respect des cultes et des croyances,

11/ La non incitation à la violence et à la haine raciale, ethnique et religieuse constitue une obligation morale pour le journaliste conscient de sa responsabilité sociale. 

 12/ Journalisme et publicité cohabitent mais font chambre à part.

 13/ La question des incompatibilités et des conflits d’intérêts est tranchée par la règle de droit selon laquelle nul ne peut être à la fois juge et partie.

14/ La solidarité entre confrères

 DROITS DU JOURNALISTE

1/ Le libre accès aux sources est l’une des conditions sine qua non de la liberté d’informer.

2/ La clause de conscience est un privilège. Le journaliste en bénéficie parce qu’il est au service du droit des gens à l’information.

3/ La protection du journaliste se justifie par  son statut social de « diseur de vérités » au service des autres.

 4/ Le fait de disposer d’un contrat de travail et d’une rémunération « qui garantisse son indépendance économique » permet au journaliste de travailler en toute sérénité et au service exclusif du titre qui l’emploie. C’est autant l’intérêt de son employeur que son intérêt personnel.