COMMUNICATION- FORMATION CONTINUE-
JOURNALISME- DÉONTOLOGIE-GUIDE DES BONNES PRATIQUES (Pour information.Brefs rappels )
Extraits d’un projet (Adopté par des journalistes maghrébins , les 24 et 25
janvier 2014 , réunis à Hammamet (Tunisie)
Ce « Guide des bonnes pratiques » explicite, l’un après
l’autre, chacun des quinze « Devoirs du journaliste » énoncés dans le
Code de déontologie des journalistes maghrébins. Conçu comme un outil
pédagogique, il combine, pour chacun de ces articles, l’action de deux
procédés : la « pédagogie du coup de marteau » et la
« pédagogie de l’auto-discipline ». La
« pédagogie du coup de marteau », c’est : « enfonce-toi
bien çà dans le crâne »… La « pédagogie de
l’auto-discipline, c’est : « je suis un bon
journaliste, donc je suis irréprochable »…
Ce « Guide des bonnes pratiques » explicite aussi, l’un
après l’autre, chacun des quatre « Droits
du journaliste » énoncés dans le Code de déontologie des journalistes
maghrébins. Car il va de soi que, dans une entreprise de presse au service du
droit à l’information, le respect des principes déontologiques s’impose à tout
le monde.
DEVOIRS DU JOURNALISTE
1/ Le respect des faits
2/ L’origine de l’information transmise doit être contrôlée
parce que le journaliste est responsable de sa diffusion même s’il ne fait que
la relayer
3/ La rectification des erreurs factuelles est un impératif
et le droit de réponse un droit fondamental.
4/ La séparation des faits et des commentaires est le
meilleur moyen de prouver son honnêteté intellectuelle parce que c’est la
meilleure façon de s’interdire toute confusion des genres.
5/ Le bon usage des sources d’information exige des
précautions et des procédures analogues à celles qui permettent
l’identification des faits.
6/ La protection des sources est pour le journaliste un
devoir professionnel plus impérieux que le respect de n’importe quelle loi.
L’intérêt public la justifie chaque fois qu’un informateur n’accepte de se
confier à un journaliste qu’à la condition expresse que les informations
publiées seront traitées de telle sorte que leur source ne pourra pas être
identifiée. Il s’agit parfois, pour la source, d’une question vitale.
7/ Le plagiat est une malhonnêteté qui consiste
à reproduire un texte, dans son intégralité ou en partie, en se
l’appropriant ou sans en citer l’auteur. C’est une faute professionnelle
impardonnable parce que c’est le comble de la déloyauté vis-à-vis de ses
lecteurs et de l’auteur ainsi pillé.
8/ Le respect de la dignité de la personne et de la présomption
d’innocence,
9/ La protection des mineurs et des personnes vulnérables
nécessite une attention particulière.
10/ Le respect des cultes et des croyances,
11/ La non incitation à la violence et à la haine raciale, ethnique
et religieuse constitue une obligation morale pour le journaliste
conscient de sa responsabilité sociale.
12/ Journalisme et publicité
cohabitent mais font chambre à part.
13/ La question des incompatibilités et des conflits
d’intérêts est tranchée par la règle de droit selon laquelle nul ne
peut être à la fois juge et partie.
14/ La solidarité entre confrères
DROITS DU JOURNALISTE
1/ Le libre accès aux sources est l’une des conditions sine
qua non de la liberté d’informer.
2/ La clause de conscience est un privilège. Le journaliste
en bénéficie parce qu’il est au service du droit des gens à l’information.
3/ La protection du journaliste se justifie par son statut social de « diseur de
vérités » au service des autres.
4/ Le fait de disposer d’un contrat de travail et
d’une rémunération « qui garantisse son indépendance
économique » permet au journaliste de travailler en toute sérénité et au
service exclusif du titre qui l’emploie. C’est autant l’intérêt de son
employeur que son intérêt personnel.