COMMUNICATION- FORMATION CONTINUE- L’INTERVIEW/GLOSSAIRE
Propos officiels : On the record (Le
journaliste peut les reproduire INTEGRALEMENT en les attribuant nommément à
leur auteur)
Propos officieux : On background (Les propos peuvent
être utilisés mais sans les attribuer nommément , ni
citer la fonction ou le titre…On utilise une formule sur laquelle on est
préalablement tombé d’accord : « Selon une source bine
informée.. », « Aux dires d’un expert.. », « Selon un
haut fonctionnaire du gouvernement… » « Selon
un spécialiste … »)
Propos totalement officieux : On deep
background (Ici, le journaliste peut utiliser les informations que vous lui
donnez, Mais sans en citer de quelque façon l’origine. Tous les propos peuvent
être utilisés, mais sans citation directe ni attribution d’auteur)
Propos confidentiels : Off the record (Ils sont destinés
à la seule information PERSONNELLE du journaliste et ils ne peuvent être EN
AUCUN CAS utilisés ou reproduits ou portés à la connaissance du public. Le
journaliste s’interdira de faire état de cette information auprès d’une autre
source dans l’espoir d’en obtenir une confirmation officielle, car cette sorte
de promesse de confidentialité a la force d’un contrat écrit. Tout en sachant
que connaître l’arrière-plan de l’affaire peut permettre de mieux la
comprendre). A noter que le journaliste est en droit de refuser la démarche , estimant que l’informateur abuse de cette
démarche, MAIS il doit le dire avant à l’interviewé
IL
EST EVIDENT que chaque démarche doit être CONVENUE et/ou ANNONCEE clairement au
journaliste interviewer AVANT chaque interview et même avant chaque information
classée surtout dans les trois derniers niveaux. Ne pas le faire, c’est courir
le risque de voir vos propos tous classé au niveau 1 (on the record).
En
Algérie, ces règles , bien que connues, ne sont pas
encore bien assimilées , tout particulièrement par les jeunes journalistes
et/ou par les décideurs et managers , ce qui a entraîné une multitude de
déboires et conflits presse-organismes et créé un climat de méfiance.
C’EST
POUR CELA que lorsqu’on s’exprime devant les médias ,
il est préférable de le faire à titre OFFICIEL et sans peur de voir son nom
cité/ Le moyen le plus sûr est de partir du principe que ce que l’on dit au
journaliste se retrouvera dans le journal. Et, c’est particulièrement vrai
lorsqu’on ne connaît pas le journaliste à qui on a affaire……c’est à mesure que
l’on développe ses relations avec les journalistes, on apprendra à connaître
ceux avec lesquels on peut parler en toute liberté.