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Medjoubi Azzezdine

Date de création: 15-02-2021 18:55
Dernière mise à jour: 15-02-2021 18:55
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CULTURE- THÉÂTRE- MEDJOUBI AZZEDINE (COMPLEMENT

Azzedine Medjoubi avait été assassiné, à Alger, juste devant le Tna,  le 13 février 1995 par une horde de jeunes terroristes islamistes alors qu'il venait d'être fraîchement installé, depuis un mois, à la tête du Théâtre national algérien.

Azzeddine Medjoubi est né le 30 octobre 1945 à Azzaba ex-Jemmapes (dans la région de Skikda).
Azzeddine Medjoubi est fils d'un avocat, originaire de Hammam Guergour (Sétif); sa rencontre avec le comédien de théâtre Ali Abdoun l'encourage à faire du théâtre. Il s'inscrit au conservatoire d'Alger en 1963 et il commence à faire ses premiers pas à la RTA. De 1965 à 1968, il tente une expérience avec le Théâtre national algérien (TNA) à Alger, mais peu après il retourne à la télévision, avec la décentralisation théâtrale.

On le retrouve au théâtre d'Oran, puis il dirige à Saïda deux troupes d'amateurs dans le cadre d'un séminaire des animateurs de théâtre. De retour au TNA, il joue dans Bab El-Foutouh, La Bonne Âme, Les Bas-fonds, Stop et Hafila Tassir. À la télévision, il a joué dans Journal d'un jeune travailleur, Crime et châtiments, La grande tentative, La Clé et El-Tarfa. Il a assisté Ziani Chérif, Kazdarli et Benguettaf. Avant son départ du TNA, il crée, avec Ziani Chérif, Sonia et Benguettaf, la troupe indépendante El-Qalâa (La Citadelle). Il a été distribué dans, notamment El-Ayta (1988), Hafila Tassir (nouvelle version, 1990) et Hassaristan (1991). Il quitte en 1993 la troupe El-Qalaâ et met en scène pour le compte du Théâtre régional de Batna Aâlem el-baâouche qui obtient un prix au Festival international de Carthage et en 1994 pour le compte du théâtre régional de Béjaïa, il monte la pièce El-Houinta (La Boutique). Il est nommé directeur du théâtre régional de Batna, puis celui du théâtre régional de Béjaia. La même année, il est nommé directeur du Théâtre national algérien. Homme passionné de 4e art, il le démontrera tout au long de son parcours. Azzedine Medjoubi avait le verbe haut et la verve belle. À chaque apparition sur scène, il éblouissait le public. Son jeu, son regard, sa belle prestance scénique et son charisme ne laissaient personne indifférent.