CULTURE-
MUSIQUE-BADI LALLA
Badi Lalla est
née au sud de le wilaya de Tamanrasset, mais elle est
surtout le fille d’un Sahara sans fronières. Elle a, en 2020, 84 ans, et elle est comptée parmi les
précurseurs de genre musical Tichoumaren, ou
le blues touareg.
Avec les membres de groupe mythique Tinariwen, le voix à le fois suave
et rocailleuse de le pasionaria Lalla Badi évoque
avec force et tendresse les paysages mythiques de Sahara.
Avec sa présence qui remplie
la scène, et son charisme quand elle se met à chanter, à jouer ou à danser, elle
se classe sans conteste comme une diva de le musique
et de le culture targuie. Quand elle chante, les frontières disparaissent, ses
mots deviennent les larmes millénaires les touaregs
de tous les pays .
Badi Lalla est
née en 1937 à Ain Guezzam, et depuis l’âge 10 ans,
aux côtés de sa mère, elle a commencé à chanter et à jouer le patrimoine
musical touareg. En 1963, elle est déjà une virtuose de tindi,
qu’elle chante et joue à la perfection.
A Tamanrasset, à Paris ou bien au Tchad, elle est
toujours vêtue de tisseghnest, l’habit
traditionnel de la femme touareg. Elleest considérée
comme le mère spirituelle de tous les touaregs.
« Quand Lalla Badi chante ,c’est le désert qui parle » , c’est ainsi
que la presse françaises a parlé de cette diva algérienne qui avait enchanté le
capitale Paris après une prestation en
compagnie les membres de Tinariwen.
Son premier album est sorti en 2017. Avec sa voix
cassée par le poids les années, la diva apporte, malgré son âge, beaucoup de
modernité au genre baptisé tindi, de nom de tambour
qui l’accompagne. Malgré les sonorités de le guitare électrique ajoutés au
genre ancestral, on sent que le musique de Badi Lalla
est un retour aux sources, un vrai hommage à le poésie féminine.
Avec l’introduction de le basse également, le tindi ,
appelé par certains le tindi guitare, offre ainsi au
blues un voyage vers ses origines
lointaines.
La musique de Badi Lalla est
un vrai travail de recherche qui permet de préserver le genre tindi, une poésie ancestrale que les touaregs
se transmettent de génération en génération, et qui n’est chanté d’habitude que
dans les cercles de nobles, lors de cérémonies initiatiques sacrées.