POPULATION- DOCUMENTS ET TEXTES
REGLEMENTAIRES- NATIONALITE ALGERIENNE
La nationalité est régie
par l’ordonnance n°70-86 du 15 décembre 1970, portant code de la nationalité
algérienne, modifiée par l’ordonnance du 27/02/2005.
Le texte de loi, modifié, proclame, dans
son article 6, que tout enfant né de père algérien ou de mère algérienne est
considéré comme Algérien. Pour ce qui est de l’acquisition par filiation,
l’article 7 (modifié) stipule ce qui suit : «Est de
nationalité algérienne par la naissance en Algérie : 1°) L’enfant né en Algérie
de parents inconnus.
Toutefois, l’enfant né en Algérie de
parents inconnus sera réputé n’avoir jamais été Algérien si, au cours de sa
minorité, sa filiation est légalement établie à l’égard d’un étranger ou d’une
étrangère et s’il a, conformément à la loi nationale de cet étranger ou de
cette étrangère, la nationalité de celui-ci.
L’enfant nouveau-né trouvé en Algérie est
présumé, jusqu’à preuve du contraire, né en Algérie. 2°) L’enfant né en Algérie
de père inconnu et d’une mère dont seul le nom figure sur son acte de
naissance, sans autre mention pouvant prouver la nationalité de celle-ci.»
En ce qui concerne l’acquisition de la
nationalité par mariage, l’article 9 souligne que cela peut se faire dans les
conditions suivantes : prouver que le mariage est légal et effectivement établi
depuis trois années au moins au moment de l’introduction de la demande de
naturalisation, avoir une résidence habituelle et régulière en Algérie depuis
deux années au moins, avoir une bonne conduite et être de bonne moralité et
justifier de moyens d’existence suffisants. Il peut ne pas être tenu compte
d’une condamnation intervenue à l’étranger.
Quant à la naturalisation, la loi stipule,
dans son article 10, que l’étranger qui en formule la demande, peut acquérir la
nationalité algérienne, à condition d’avoir sa résidence en Algérie depuis sept
ans au moins au jour de la demande, d’avoir sa résidence en Algérie au moment
de la signature du décret accordant la naturalisation, d’être de bonne moralité
et de n’avoir fait l’objet d’aucune condamnation infamante (…) et de justifier
de son assimilation à la communauté algérienne. La demande est adressée au
ministre de la Justice, qui peut toujours la rejeter.
Les Algériens de cœur, ceux qui ont
combattu pour la justice durant la Guerre de libération nationale peuvent
également prétendre à la nationalité algérienne.
L’article 11 stipule que la naturalisation
est accordée à «l’étranger qui a rendu des services
exceptionnels à l’Algérie ou dont l’infirmité ou la maladie a été contractée au
service ou dans l’intérêt de l’Algérie».
Peut être également naturalisé, selon la
loi algérienne, l’étranger dont la naturalisation présente
«un intérêt exceptionnel pour l’Algérie», ainsi que le conjoint et les
enfants de l’étranger décédé, qui aurait pu de son vivant entrer dans la
catégorie prévue à l’alinéa premier ci-dessus, peuvent demander sa
naturalisation à titre posthume, en même temps que leur demande de
naturalisation. La naturalisation est accordée par décret présidentiel.