TRAVAIL –INFOS’
DIVERSES – INFOS’ DIVERSES 2020
-66 syndicats
agréés, 41,9% de taux d’activité en 2018, 5% de
représentativité syndicale pour 4 millions de salariés chez le privé, 1142 jours
de grève entre 2005 et 2010, 48,2% des grèves d’une seule journée, 20,7% des
grèves n’ont pas dépassé les 6 jours . En 2019 : 466 grèves ont 5 à
caractère national. 314 000 travailleurs mobilisés et perte de 266
journées non travaillées
-Nombre de syndicats de travailleurs enregistrés : 91 (dont 63 dans les
institutions et administrations publiques et 28 dans le secteur économique)
-Selon les derniers chiffres rendus publics par l’Office National des
Statistiques (ONS) –février 2020) le salaire mensuel moyen devrait
tourner autour de 41.000 DA en 2020, soit 205 € si l’on se référé au taux de
change de l’Euro sur le marché noir algérien. Un revenu jugé insuffisant pour
une famille algérienne moyenne dont ses 4 enfants sont scolarisés.Entre
habillements, affaires scolaires, cours particuliers, en plus des frais
d’alimentation et des factures, il faut au moins une bourse de 100.000 DA
(≥ 500 €), sans inclure les loisirs et les dépenses supplémentaires.Les
plus démunis dont le salaire ne dépasserait pas les 25.000 DA ou 18.000 DA
vivent quant à eux, en dessous du seuil de pauvreté puisqu’ils doivent payer un
loyer annuel qui peut atteindre les 200.000 DA. Une situation qui ne leur
permet pas de vivre dignement en Algérie.
-Selon une étude (sur le « coût de vie » )
de la Fédération natinale des travailleurs des
industries électriques et gazières (début 2020) , un SNMG de 40 000 DA est
un salaire net moyen s’élevant à 75 000 dinars sont nécessaires à tout
Algérien pour « un pouvoir d’achatt
appréciable » . Dépenses mensuelles moyennes estimées (alors que le SNMG
est de 18 000 DA) : en 2017 à 53 878
DA/ en 2018 à 57 991DA.. Part de l’alimentation : 46% à 52%du budget
d’une famille de
deux à sept individus . Comparaison : SNMG : En Bulgarie 286,33
euros/ Luxembourg : 2071,10 euros….. ;Algérie : 120 euros max.. Classement
international en salaires moyens : Algérie, 12è arabe/sur 13 pays avec 293 dollars…..Emirats
arabes unis : 3 235 dollars/ Koweit :
1906$ / Bahrein : 1748$……..Norvège, 1ère
avec 8238,3 dollars suivie de La Suisse avec 6 894 ,2$
-Durant l'année 2019, l'inspection du Travail
a recensé 466 grèves dont 5 à caractère national. Ces grèves, ont mobilisé
environ 314.000 travailleurs et occasionné une perte de 266
journées non travaillées.
. Le nombre des syndicats de travailleurs
enregistrés s'élève à 91, dont 63 sont implantés dans les institutions et
administrations publiques, soit un taux de 69%, alors que 28 autres sont
concentrés dans le secteur économique, soit 31%». Les
63 organisations syndicales de travailleurs implantées dans les institutions et
administrations publiques, sont réparties sur plusieurs secteurs, notamment
l'Education nationale (25), la Santé (19), la Justice (4), l'Enseignement
supérieur (3), l'Intérieur (3), alors que les secteurs des Finances et de la
Formation professionnelle englobent chacun 2 syndicats. Le nombre
d'organisations syndicales enregistrées, conformément aux dispositions de la
loi 90-14 du 2 juin 1990, sur les modalités d'exercice du droit syndicale,
s'élève à ce jour, à 138 syndicats, dont 91 organisations syndicales de
travailleurs et 47 organisations syndicales d'employeurs.
Sur les 138 organisations syndicales recensées,
pas moins de 48, soit 34%, sont «inactives», car
n'ayant pas exercé ou renouvelé leur instance de direction. Il est annoncé (Ministère
du Travail, dimanche 23/2/2020) la révision « des critères de
représentativité syndicale, qui seront revus dans le cadre de l'amendement de
la loi 90/14 » en prenant en charge, entre autres, « les conditions de création
de Fédérations et d'Union».
-Covid 19: Un sondage
CSA pour Malakoff Humanis (France) , publié le 5 mai 2020 , révèle que trois
télétravailleurs confinés sur dix estiment que leur santé psychologique (30%)
et leur santé physique (27%) se sont dégradées pendant le confinement.
Une même proportion de ces télétravailleurs déplorent une augmentation de leur
charge mentale (28%), «vivent des tensions avec leur entourage familial» (28%)
et considèrent que le confinement a détérioré la qualité de leur sommeil (29%)
et de leur alimentation (26%), d'après cette enquête réalisée auprès de
salariés d'entreprises du secteur privé d'au moins 10 salariés.
Quatre sur dix «ont du mal à articuler temps de vie professionnelle et
personnelle» (39%) ou «à se déconnecter du travail» (45%). Ils ressentent aussi
«une dégradation de la qualité du lien social» (39%) avec leurs collègues et
leur manager, «difficile à maintenir» malgré les outils numériques.
Pour trois des personnes interrogées sur dix, le «contexte particulier de télétravail
contraint» causé par le Covid-19 a «un impact négatif» sur leur charge de
travail (33%) et sur leur motivation (30%).
Globalement, les télétravailleurs confinés sont inquiets : 86% éprouvent des
craintes «pour l'avenir économique du pays», 49% «pour leur propre avenir» et 42%
«pour celui de leur entreprise».
-Le
déficit de la Caisse nationale des retraites (CNR) pourrait atteindre d’ici fin
2020 les 700 milliards DA (Mrds), a indiqué
samedi 13 juinà Alger, le directeur général du
Trésor, Fayçal Tadinit.
S’exprimant devant les membres de la commission des finances et du budget de
l’Assemblée populaire nationale (APN), F. Tadinit a
affirmé que le déficit de la CNR va encore se creuser cette année et pourrait
atteindre les 700 milliards de DA, précisant que le déficit de la Caisse avait
avoisiné les 680 Mrds de DA à la fin de 2019. Répondant aux interrogations des
membres de la Commission des Finances dans le cadre des débats sur
l’avant-projet de règlement budgétaire 2017, le DG du Trésor a estimé que ce
déficit «structurel» de la CNR est devenu «un vrai problème» pour lequel «il va
falloir trouver des solutions des maintenant».
Dans ce contexte, le même responsable a rappelé que «le déficit chronique de la
CNR pèse lourdement sur le Trésor public».
Abordant la question de l’endettement extérieur, M. Tadanit
a assuré que le montant ne dépassait pas les 1,2 milliard de dollars, constitué
essentiellement, selon lui, de crédits concessionnels obtenus auprès de fonds
gouvernementaux.
-La pandémie du coronavirus provoque une crise de l’emploi sans précédent,
et la quasi-totalité des travailleurs et des entreprises est touchée par des
mesures de confinement, a fait constater l’organisation internationale dans une
nouvelle note publiée sur son site web. Selon le document de synthèse sur le
monde du travail et le Covid-19, publiée par le Secrétaire général de l’ONU, la
quasi-totalité des travailleurs dans le monde, soit 94 %, vit dans des pays qui
ont mis en place, sous une forme ou une autre, des mesures de fermeture des
lieux de travail en mai 2020. L’organisation onusienne prévoit des pertes
massives d’heures de travail au deuxième trimestre 2020, équivalant à 305
millions d’emplois à temps plein, tandis que 38% de la main-d’œuvre — soit
quelque 1,25 milliard de travailleurs — sont employés dans des secteurs à haut
risque, a fait savoir le secrétaire général de l’ONU dans ce document.
-Les conséquences graves à long terme de la
pandémie de Covid-19 pourraient pousser 207 millions de personnes
supplémentaires dans l’extrême pauvreté d’ici 2030, indique le Programme des
Nations unies pour le développement (PNUD) dans une nouvelle étude, jeudi.
Le scénario «Covid de référence», élaboré sur la base
des taux de mortalité actuels et des plus récentes projections de croissance du
Fonds monétaire international (FMI), se traduirait par 44 millions de personnes
supplémentaires vivant dans l’extrême pauvreté d’ici à 2030 en comparaison avec
la trajectoire de développement que suivait le monde avant la pandémie.
Selon ce rapport, si le scénario «Dommages importants» se prolonge, la Covid-19
devrait faire sombrer 207 millions de personnes supplémentaires dans l’extrême
pauvreté d’ici à 2030, et augmenter le nombre de femmes pauvres de 102 millions
par rapport à cette base de référence. Sur la base de ce scénario, 80% de la
crise économique provoquée par la Covid persisterait
pendant dix ans en raison de la perte de productivité, empêchant ainsi une
reprise complète de la trajectoire de croissance observée avant la pandémie.