HYDRAULIQUE- INFOS’ DIVERSES-INFOS’
DIVERSES 2020
-Lutte
contre les inondations : 689 sites majeurs exposés identifiés...24 à
risque extrême/ 61 à risques haut et 227 autres à risque modéré
-Constantine
comptait huit sources d’eau, dont celle El Gourzi
dans la commune d’Ouled Rahmoune,
de Ain El Bey ,de Ben Sebaâ
à Zouitna, dans la commune de Hamma Bouziane, ou
encore les sources de Beni H’midene, d’El Fedj (Hamma Bouziane),
de Bordj Mehiris et de Boulegnafad,
dans la commune d’Aïn Abid, et la source de Rouffak
dans la localité d’Ibn Ziad et aussi celle d’El Ghorab,
dans la localité de Salah Bey. Néanmoins , six de ces
sources d’eau se sont taries en raison des conditions climatiques et de
l’expansion urbaine.
-Algérie
2019 : 11 sattions de dessalement permettant de
produire 17% de la quantité totale d’eau potable consommée au niveau national.Capacité de
production : 2 110 000 m3/jour soit 770 millions /an au profit
de 7 189 904 personnes
-Barrages
en 2020 : 86 grands et 65 petits
- Le taux
de remplissage des barrages est de 63,6%. Ceci en plus du fait que 50 barrages
sont en situation «confortable», 20 barrages sont
remplis à plus de 80% et 6 autres à 100%», a indiqué, jeudi 30 janvier 2020, le
ministre des Ressources en eau, Arezki Berraki.
Présidant,
en compagnie du ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, Sid Ahmed Ferroukhi, une réunion regroupant les cadres de leurs
départements respectifs, A. Berraki a fait savoir
également que 23 barrages sont exploités pour l'alimentation en eau potable et
l'irrigation, 12 pour l'irrigation et 28 pour l'approvisionnement en eau
potable uniquement.
Pour
ce qui est du volume d'eau mobilisé durant l’année 2019,
celui-ci a atteint la contenance de 1/703,2 millions m3, dont 1.123,6
millions m3 en eau potable et 579,6 millions m3 pour l'irrigation. Le ministre
a tenu à être rassurant quant à la situation hydrique du pays, expliquant que
la position géographique (zone semi-aride) de l'Algérie en sus des changements
climatiques, ont causé un retard des précipitations jusqu'au mois de février et
mars de chaque année. «Nous n'avons aucune crainte par
rapport à la situation générale des ressources hydriques au niveau national, le
niveau de remplissage des barrages étant acceptable. Je rassure les citoyens
que ce niveau peut couvrir la demande en eau jusqu'à l'année prochaine»,
a-t-il dit. Dans cette optique, le ministre a estimé nécessaire d'être «optimiste» quant à l'éventuelle hausse des chutes de pluie
durant les prochains mois. Il a même fait état aussi de mesures en cours,
devant être suivies pour l'approvisionnement des citoyens en eau avec des
quantités suffisantes durant le mois de Ramadhan, et la saison estivale prévue
début juin prochain.
Le
secteur des Ressources en eau compte 81 barrages, d’une capacité globale de
8,274 milliards de m3 d’eau, et 65 petits barrages, d'une capacité de 4361,22
millions m3, ce qui représente une assiette importante aux activités
d'aquaculture, a-t-il poursuivi. S-A. Ferroukhi a,
pour sa part, mis en avant la volonté de son secteur de développer davantage le
partenariat dans ce domaine, en s'orientant vers de nouveaux modes d'élevage
dans les barrages. Il a souligné l'importance de la formation et de
l'accompagnement technique des opérateurs du secteur, ainsi que du
développement de ce mode de production qui peut être orienté à l'avenir vers
l'exportation et les activités de transformation.
Les
deux parties ont proposé l'élaboration d'études détaillées sur les barrages
existant vu qu'ils sont différents en termes de type, de composition d'eau et
de caractéristiques naturelles, outre la création d'une filière chargée de la
gestion des investissements. Les deux ministres ont évoqué également les
aspects juridiques pouvant constituer un obstacle à la concrétisation ou le
retardement de plusieurs projets ainsi que l'élaboration d'un plan de travail
pour lever ces obstacles. Selon les données présentées durant la réunion, les
activités aquacoles continentales sont réparties sur 26 barrages et 35
opérateurs, dont 9 barrages (12 opérateurs) à l'Est du pays, 8 barrages (10
opérateurs) au centre et 9 autres (13 opérateurs) à l'Ouest, avec une
production de 313,64 tonnes durant 2019. Le secteur œuvre à élargir
l'aquaculture notamment dans les zones sahariennes, permettant la valorisation
des ressources en eau disponibles, le développement des fermes aquacoles et
l'exploitation des énergies renouvelables.