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Infos' diverses 2020

Date de création: 15-01-2021 19:22
Dernière mise à jour: 15-01-2021 19:22
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ENVIRONNEMENT- INFOS’ DIVERSES- INFOS’ DIVERSES 2020

 

- Les zones humides  sont des régions où l’eau est le principal facteur qui contrôle le milieu naturel et la vie animale et végétale associée. Elle apparaît là où la nappe phréatique arrive près de la surface ou affleure ou encore, là où des eaux peu profondes recouvrent les terres. Ces zones sont d’importants réservoirs de biodiversité et ont un pouvoir d’épuration important, filtrant les polluants. Elles contribuent également au renouvellement des nappes phréatiques et stockent naturellement le carbone, contribuant à limiter l’impact des activités humaines émettrices de CO2. Par ailleurs, elles réduisent l’érosion, en particulier sur le littoral, et protègent des crues comme des sécheresses par leur capacité à accumuler l’eau et à la restituer en période sèche. Elles sont, aussi, un  intérêt économique, social et touristique de ces zones. Elles signalent que le slogan retenu cette année pour la célébration de la journée mondiale est "des Zones humides pour notre avenir".  
L’Algérie compte environ 1.500 zones humides, 1.000 naturelles et 500 artificielles (barrages et autres retenues). Ce nombre a été élevé récemment à 2.300, mais l’inventaire est approximatif et imprécis. Le gouvernement a adopté, depuis quelques années, une nouvelle politique visant à insuffler une dynamique à ces zones humides, conformément à la convention Ramsar qu’elle a signée en 1982. La signature de cette convention, préconises aux pays signataires l’élaboration de plan de gestion pour chaque site en vue d’utilisation rationnelle de ses ressources hydriques. Suite à cela, l’Algérie s’est dotée «d’une stratégie nationale de gestion éco-systémique des zones humides avec une nouvelle approche participative avec tous les secteurs». Sachant, qu’à ce jour l’Algérie a inscrit sur la « Liste Ramsar » 50 sites qui couvrent près de 3 millions d’hectares. Les zones humides algériennes se distinguent par une étonnante diversité dont certaines sont d’une indéniable originalité. Avec ces classements, la communauté internationale a pu découvrir des zones humides d’un genre exceptionnel comme les oasis ou encore les «gueltas», ces résurgences miraculeuses d’eaux souterraines, blotties dans le sein des massifs sahariens, dans la région la plus aride de la planète.
Les zones humides entretiennent la biodiversité et servent d’habitat à des plantes et des animaux extrêmement divers. Selon les dernières estimations, la biodiversité est en déclin dans le monde entier et les zones humides disparaissent trois fois plus vite que les forêts. Il y a lieu de préciser, que l’Algérie regorge de 16 complexes de zones humides, 163 espèces de faune,  328 espèces de flore, 136.600 U de productions cynégétiques et 1.000.000 ha de reboisement, selon les chiffres de la direction générale des forêts. .

- L’endroit le plus dangereux de l’histoire de la Terre se trouve entre l’Algérie et le Maroc. C’est la conclusion d’un groupe international de chercheurs qui vient de publier une étude dans  la  revue  scientifique  Zoo-Keys  de l’université de Detroit Mercy.

Selon ces chercheurs, la zone de Kem-Kem, au sud-ouest du Maroc, avait été envahie, il y a 100 millions d’années, par de féroces prédateurs, dont des reptiles  volants.  Publiée  le  21  avril,  cette  étude   affirme  que  “ce  fut probablement l’endroit le plus dangereux de l’histoire de la Terre. Un endroit où un voyageur du temps humain ne tiendrait pas très longtemps”.

Les chercheurs se basent sur leur découverte à Kem-Kem de fossiles de trois des  plus grands  dinosaures  carnivores  jamais  identifiés  et  de reptiles   ressemblant  à  des  crocodiles. “Cet  endroit  était  rempli  de  poissons absolument énormes, y compris des cœlacanthes géants et des poissons-poumons”, explique un professeur à l’université de Portsmouth

-Selon l’Etablissement public d’hygiène urbaine et de la protection de l’environnement (EPIC-HUPE) (mercredi 26/8) plus de 183 tonnes de déchets ont connectés à travers les 55 plages algéroises autorisées à la baignade.

La collecte quotidienne de déchets se situe entre 8 et 10 tonnes, ce qui nous renseigne de la capacité des estivants à infester les plages et ce, malgré les campagnes de sensibilisation pour observer les mesures d’hygiène dans ces endroits de détente et de loisirs.

Cela coïncide avec la pandémie du coronavirus, sachant que les citoyens dont les estivants sont tenus d’observer de manière stricte et rigoureuse les mesures d’hygiène. A cet effet, les autorités locales de la wilaya d’Alger ont mis en place 4 000 bennes à ordures au niveau de 17 communes touristiques du littoral algérois, en plus de 157 panneaux et pancartes de sensibilisation. Mieux encore, plus de 300 agents de nettoyage sillonnent ces plages quotidiennement.

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