ENVIRONNEMENT- INFOS’ DIVERSES- INFOS’ DIVERSES 2020
- Les zones humides sont
des régions où l’eau est le principal facteur qui contrôle le milieu naturel et
la vie animale et végétale associée. Elle apparaît là où la nappe phréatique
arrive près de la surface ou affleure ou encore, là où des eaux peu profondes
recouvrent les terres. Ces zones sont d’importants réservoirs de biodiversité
et ont un pouvoir d’épuration important, filtrant les polluants. Elles
contribuent également au renouvellement des nappes phréatiques et stockent
naturellement le carbone, contribuant à limiter l’impact des activités humaines
émettrices de CO2. Par ailleurs, elles réduisent l’érosion, en particulier sur
le littoral, et protègent des crues comme des sécheresses par leur capacité à
accumuler l’eau et à la restituer en période sèche. Elles sont, aussi, un intérêt économique, social et touristique de ces
zones. Elles signalent que le slogan retenu cette année pour la
célébration de la journée mondiale est "des Zones humides pour notre
avenir".
L’Algérie compte environ 1.500 zones humides, 1.000 naturelles et 500
artificielles (barrages et autres retenues). Ce nombre a été élevé récemment à
2.300, mais l’inventaire est approximatif et imprécis. Le gouvernement a
adopté, depuis quelques années, une nouvelle politique visant à insuffler une
dynamique à ces zones humides, conformément à la convention Ramsar qu’elle a
signée en 1982. La signature de cette convention, préconises aux pays
signataires l’élaboration de plan de gestion pour chaque site en vue
d’utilisation rationnelle de ses ressources hydriques. Suite à cela, l’Algérie
s’est dotée «d’une stratégie nationale de gestion éco-systémique des zones humides avec une nouvelle approche
participative avec tous les secteurs». Sachant, qu’à ce jour l’Algérie a
inscrit sur la « Liste Ramsar » 50 sites qui couvrent près de 3 millions
d’hectares. Les zones humides algériennes se distinguent par une étonnante
diversité dont certaines sont d’une indéniable originalité. Avec ces
classements, la communauté internationale a pu découvrir des zones humides d’un
genre exceptionnel comme les oasis ou encore les «gueltas», ces résurgences miraculeuses d’eaux
souterraines, blotties dans le sein des massifs sahariens, dans la région la
plus aride de la planète.
Les zones humides entretiennent la biodiversité et servent d’habitat à des
plantes et des animaux extrêmement divers. Selon les dernières estimations, la
biodiversité est en déclin dans le monde entier et les zones humides
disparaissent trois fois plus vite que les forêts. Il y a lieu de préciser, que
l’Algérie regorge de 16 complexes de zones humides, 163 espèces de faune, 328 espèces de flore, 136.600 U de productions
cynégétiques et 1.000.000 ha de reboisement, selon les chiffres de la direction
générale des forêts. .
- L’endroit le plus dangereux de l’histoire de la Terre se trouve entre
l’Algérie et le Maroc. C’est la conclusion d’un groupe international de
chercheurs qui vient de publier une étude dans la
revue scientifique Zoo-Keys
de l’université de Detroit Mercy.
Selon ces chercheurs, la zone de Kem-Kem, au sud-ouest du Maroc, avait été
envahie, il y a 100 millions d’années, par de féroces prédateurs, dont des reptiles volants. Publiée le
21 avril, cette
étude affirme que
“ce fut probablement l’endroit le
plus dangereux de l’histoire de la Terre. Un endroit où un voyageur du temps
humain ne tiendrait pas très longtemps”.
Les chercheurs se basent sur leur découverte à
Kem-Kem de fossiles de trois des plus grands dinosaures
carnivores jamais identifiés
et de reptiles ressemblant
à des crocodiles. “Cet endroit était
rempli de poissons absolument énormes, y compris des
cœlacanthes géants et des poissons-poumons”, explique un professeur à
l’université de Portsmouth
-Selon
l’Etablissement public d’hygiène urbaine et de la protection de l’environnement
(EPIC-HUPE) (mercredi 26/8) plus de 183 tonnes de déchets ont connectés à
travers les 55 plages algéroises autorisées à la baignade.
La collecte
quotidienne de déchets se situe entre 8 et 10 tonnes, ce qui nous renseigne de
la capacité des estivants à infester les plages et ce, malgré les campagnes de
sensibilisation pour observer les mesures d’hygiène dans ces endroits de détente
et de loisirs.
Cela coïncide avec la
pandémie du coronavirus, sachant que les citoyens dont les estivants sont tenus
d’observer de manière stricte et rigoureuse les mesures d’hygiène. A cet effet,
les autorités locales de la wilaya d’Alger ont mis en place 4 000 bennes à
ordures au niveau de 17 communes touristiques du littoral algérois, en plus de
157 panneaux et pancartes de sensibilisation. Mieux encore, plus de 300 agents
de nettoyage sillonnent ces plages quotidiennement.
-