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Infos' diverses 2020

Date de création: 02-01-2021 18:18
Dernière mise à jour: 16-01-2021 18:25
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FINANCES- INFOS’DIVERSES -INFOS’ DIVERSES 2020 

-Selon le magazine américain Forbes qui vient de dévoiler (mi- janvier 2020)  son classement 2020 des 20 plus grosses fortunes du continent africain. L’homme d’affaires algérien, Issad Rebrab, PDG du groupe privé Cevital se classe à la sixième place avec une fortune estimée à plus de 4,4 milliards de dollars contre 3,7 milliards en 2019. Soit 700 millions dollars de plus. Issad Rebrab demeure le seul milliardaire algérien figurant officiellement dans la liste des milliardaires, publiée chaque année par le fameux magazine, Forbes. Il convient de souligner que le richissime homme d’affaires algérien conserve la sixième place continentale.Le patron de Cevital voit sa fortune grimper de plus de 700 millions dollars malgré une année très compliquée pour lui. Il a été emprisonné en Algérie durant huit mois dans le cadre de l’enquête ouverte contre lui « pour infraction à la réglementation des changes et des mouvements des capitaux de et vers l'étranger, surfacturation lors d'une opération d'importation et faux et usage de faux ».Issad Rebrab est sorti de prison le 1 janvier 2020, à l'issue de son procès qui a duré presqu’une journée. Il a néanmoins été condamné dans l'affaire du projet EvCon à 18 mois de prison dont six fermes. Le patron du groupe Cevital a donc purgé sa peine puisqu'il était en détention depuis huit mois. Issad Rebrab est le seul Algérien à figurer sur la short-list des hommes les plus riches au Monde. Le PDG de Cevital est également la première fortune du Maghreb devant les deux milliardaires marocains : Aziz Akhannouch (13ème) avec  2,1 milliards de dollars et Othmane Benjelloun (15ème), avec une fortune estimée à 1,7 milliard de dollars.Au classement général, Issad Rebrab est devancé par cinq milliardaires dont le Nigérian Aliko Dangote qui occupe le haut du podium pour la 9ème année consécutive avec un actif estimé à 10.1 milliards de dollars. Il est suivi par l’homme d’affaires égyptien et patron d’Orascom Telecom Nassef Sawiris avec une fortune avoisinant les 8 milliards de dollars. Le nigérian et PDG de Globacom Mike Adenuga clôture le top 3 avec 7.7 milliards de dollars.Le diamantaire sud-africain Nickey Oppenheimer est 4ème avec 7,3 milliards de dollars alors que son compatriote Johan Rupert spécialisé dans les produits de luxe, est 5ème avec 5,3 milliards de dollars.

-Selon le dernier rapport du Conseil Mondial de l’Or (WGC/Janvier 2020), l’Algérie est parmi les plus importants pays détenteurs d’or avec 173,6 tonnes d’or en stock. Positionnée à la 3e place parmi les pays arabes, l’Algérie figure parmi les 25 nations qui détiennent les plus grandes réserves d’or dans le monde.

L’Algérie vient après le Liban et l’Arabie Saoudite avec des réserves d’or s’élevant à 173,6 tonnes. Elle est suivie par la Libye avec 116,6 tonnes après vient l’Irak avec 96,3 tonnes puis l’Egypte avec une réserve estimée à 79 tonnes. A la tête des pays possédant les plus importantes réserves d’or, on trouve les États-Unis avec un stock de 8.134 tonnes, suivis par l’Allemagne avec une réserve en légère progression de 3.370 tonnes et l’Italie avec 2.452 tonnes. Quant à la France, elle en compte 2.436 tonnes.

-Le Dd des Impôts  le 19 /1/2020 : Sur 4 500 mds usd de créances , 150 mds seront recouvrées en 2020.

- Les 2153 milliardaires du globe détiennent en 2020 plus d’argent que 60% de la population mondiale (4,6 milliards)

 

- Pour ce qui est de l’Algérie, la Banque mondiale, dans de précédents rapports, avait estimé le montant des fonds transférés par nos compatriotes établis à l’étranger à 1,9 milliard de dollars en 2018, soit à peine 1% du produit intérieur brut (PIB), contre 2 milliards de dollars transférés en 2017. Des chiffres qui, selon toute vraisemblance, ne seront pas atteints cette année 2019 en raison de la conjoncture plus difficile encore qu’auparavant lorsque les envois de nos compatriotes de l’étranger étaient jugés plutôt faibles et un peu à la traîne comparés à ceux de nos voisins immédiats de l’Est et de l’Ouest. En tous les cas, loin du pic atteint en 2004 lorsque les Algériens établis à l’étranger avaient envoyé au pays 2,4 milliards de dollars malgré les embûches qu’ils rencontrent à ce jour d’envoyer de l’argent à leurs familles.

-Dans un entretien réalisé avec Algerie1.com, (le 19 mai 2020)  Abdelrahmi Bessaha titulaire d’un doctorat d’État en Sciences Économiques.  Estime que :

Grace à un certain nombre de techniques de calcul, il est estimé en moyenne que l’Algérie a perdu environ $5 milliards entre 1971 et 1999, $7 milliards entre 2000-2009 et $9-10 milliards depuis 2010 à 2019. Entre 2000 et 2019, la fuite des capitaux est donc d’environ $160 milliards, dont environ 40 % au titre de la sous-facturation des exportations, 50 % au titre de la surfacturation des importations et 10 % au titre des envois de fonds. Les niveaux de fuites de capitaux sont liés bien entendu au niveau des prix du pétrole mais également à l’absence de contrôle et de gouvernance. Ces capitaux qui ont fui à l’étranger, finissent sous formes de placement ou de consommation extravagante par ceux qui en ont bénéficié. Les $160 milliards siphonnés illégalement représentent le coût d’opportunité pour l’Algérie qui aurait pu financer de nombreux programmes d’investissement dans les infrastructures, la santé, l’éducation et les autres secteurs productifs. Mais, plus important, ces fuites de capitaux sont des coûts énormes pour la société car ils détruisent la confiance envers les institutions publiques, compromettent le climat des investissements privés et endommagent le tissu social. 

-La dette publique mondiale va atteindre cette année un niveau inédit dans l’histoire pour représenter 101,5% du PIB mondial, soit plus qu’à l’issue de la Seconde Guerre mondiale, soulignent des responsables du Fonds monétaire international (FMI) dans un article de blog publié vendredi. Pour autant, Gita Gopinath et Vitor Gaspar, respectivement économiste en chef et directeur du département des finances publiques, estiment que les gouvernements devraient se garder de réduire trop tôt leurs dépenses en faveur de leur économie au risque sinon de compromettre la reprise…… « Alors que la trajectoire de la dette publique pourrait continuer à dériver dans un scénario défavorable, un resserrement budgétaire trop précoce présente un risque encore plus grand de faire dérailler la reprise, avec des coûts budgétaires futurs plus importants », écrivent-ils. Ils soulignent que l’équation est difficile puisqu’il s’agit pour les gouvernements de stimuler durablement leur économie terrassée par la crise sanitaire sans que leur dette ne devienne insoutenable. Ils invitent ainsi à la dépense budgétaire tant que la pandémie n’est pas terminée tout en prenant acte de l’incertitude entourant la capacité des pays à renouer avec des niveaux de dette supportables. Au total, les gouvernements ont dépensé près de 11.000 milliards en aides aux ménages et entreprises affectées par la paralysie économique résultant du confinement décrété pour contenir le nouveau coronavirus. Pour le moment, « nombre de gouvernements profitent de coûts d’emprunts qui sont à des plus bas historiques » et les taux d’intérêt devraient rester à ces niveaux « pendant longtemps », notent les responsables de l’institution de Washington.

 

Jeff Bezos, fondateur d’Amazon, a vu sa fortune augmenter de 71,5 milliards $ en 7 mois cette année 2020. Avec le coronavirus et le confinement qui a suivi, les services de sa société ont explosé, ainsi que sa valeur en bourse. Jeff Bezos le patron du groupe de logistique par internet Amazon, a gagné 71,5 milliards $ entre le 1er janvier et le 21 juillet 2020, a constaté l'Agence Ecofin des données collectées sur le S&P 500, l'indice qui regroupe les 500 entreprises les plus valorisées des marchés financiers américains. La valeur de l'action Amazon Inc. qui est cotée sur le Nasdaq, la bourse des valeurs technologiques de New York, a progressé de 70% sur la période analysée. En valeur absolue, cela fait de cette société l'entreprise qui a le plus gagné en valeur en ces moments d'incertitude et de volatilité marqués par la covid-19, avec une plus-value effective de 643,6 milliards $. 11,1% de ce montant reviennent à Jeff Bezos, soit l'équivalent de 71,5 milliards $ sur sa fortune.

A cela, il faut ajouter le fait que l'entrepreneur a cédé quelques actions depuis le début de l'année. Les ventes dont les montants sont accessibles sont celles de mi-février 2020, période au cours de laquelle il a gagné 4,1 milliards $ dans une série de transactions. Le milliardaire est sans aucun doute l'un des gagnants de la covid-19. Avec le confinement décidé dans tous les Etats des USA, Amazon a été fortement sollicité pour effectuer les livraisons. Un service payant que les investisseurs ont interprété comme étant un positionnement essentiel pour la croissance du chiffre d'affaires. Amazon n'est pas la seule entreprise à avoir rendu ses propriétaires riches. Les participations de Bill Gates dans Microsoft ont fait progresser sa fortune de 5,2 milliards $. Les 2013 milliards $ de plus-values gagnées par Tesla, le producteur de voitures électriques, ont fait gagner au sud-africain d'origine, Elon Musk, l'équivalent de 42 milliards $. Au nombre des perdants, on compte Warren Buffet. Le milliardaire très écouté sur ces placements intelligents a été surpris par la covid-19. Son entreprise a perdu 83 milliards $ sur la période. A titre personnel, cela lui a coûté 12,78 milliards $.

- La facture des services importés dans plusieurs secteurs s'élève à 12 milliards de dollars par an, a indiqué samedi 12/9 à Alger le ministre des Finances, Aymene Benabderrahmane.

 

-Le président de la Cour des comptes, Abdelkader Benmarouf, a reconnu, (fin-septembre 2020) , que les rapports annuels établis par son organisme dans le cadre du contrôle de la gestion de l’argent public n’ont jamais été publiés durant le règne du président déchu, Abdelaziz Bouteflika. Depuis sa création, la Cour a rendu publics seulement deux de ses rapports (1995 et 1997), à l’époque de l’ex-président Liamine Zéroual.

Depuis 1999, aucun rapport de la Cour des comptes n’a été rendu public. «Ceci constituait une faiblesse capitale au niveau de la Cour des comptes», a confié M. Benmarouf. Beaucoup soupçonnent l’ancien chef de l’Etat d’avoir gardé sous le coude les rapports en question. Instituée en 1976 pour favoriser l’utilisation régulière et efficiente des fonds publics, promouvoir la transparence dans la gestion des finances publiques et renforcer la lutte contre la fraude, la Cour transmet annuellement entre 10 et 15 dossiers à la justice, selon son président.  Ce dernier n’a pas, en revanche, donné de précisions sur la nature de ces dossiers. Même si la Cour joue un rôle dans la lutte contre la fraude, ce dernier se limite cependant à aviser la justice sur les faits éventuellement à caractère pénal. Les jugements effectués par la chambre de discipline de la Cour ne portant pas sur des délits de corruption mais uniquement sur des infractions aux règles de discipline budgétaire et financière. Sur quelque 10 000 comptes publics existants en Algérie, la Cour traite en moyenne 600 comptes/an au niveau de ses chambres nationales et 9 chambres territoriales.

-La fortune de Jeff Bezos dépasse (octobre 2020) les 200 mds usd pour la seconde fois en un an

- Le Fonds de régulation des recettes, contenait pas moins de 32 milliards de dollars en 2015. Aujourd’hui il est complètement asséché. Il  assurait la couverture à 52% des 75 comptes en 2011 contre 59 comptes en 2015 couverts à 30% par le même Fonds.

En 2020, le nombre de comptes spéciaux est descendu à 57 avec une couverture nulle par le FRR. Le projet de loi de finances 2021 prévoit la fermeture de 38 comptes d’affectation spéciale dans le cadre de la réhabilitation des principes du budget public, dont 34 fermés définitivement, alors que les autres seront regroupés en des comptes, à l’instar des fonds des Hauts Plateaux et du Sud

Les autres comptes seront ainsi orientés vers les opérations de développement programmées. 

-Lévasion fiscale dans le monde, de la part dentreprises ou de particuliers coûte, chaque année 427 milliards de dollars aux Etats au profit de paradis fiscaux ou de pays peu regardants

-Qui d'entre nous Algériens ne connaît pas le mot "Sordi " avec le pluriel Souared et l'expression

Ma3ndich sordi (qui peut être l'équivalent de "je n'ai pas un sou ?

À savoir que du côté Ouest vers l'Oranie, on le prononce Soldi ,ce qui d'ailleurs plus juste

Il en est de même du mot Flouze, Flousse et qui veut dire argent...alors voici l'étymologie de ces deux mots

L'origine du mot "soldi" ou "sordi" est le "solidus".

Le Solidus est à l'origine une monnaie romaine. c'était une pièce d'or d'environ 4,5 gr .Il était subdivisé en 170 follis d'où le terme "flous"

Cette monnaie, frappée par l'empereur Constantin 1er était utilisée jusqu'au 5ème siècle Après JC et connut beaucoup de stabilité, utilisé jusqu'à Byzance au 11ème siècle

Le Solidus est resté dans le vocabulaire travers les siècles en Afrique du nord et jusqu'à ce jour il est encore utilisé dans l'expression populaire

Mayasswech sordi (ne vaut pas un sou )

Beaucoup d'autres mots ont résisté au temps pour faire partie de nos dialectes et de démontrer la richesse historique et culturelle de nôtre pays

Solde doit certainement découler de tout ça.

-Cadre dirigeant et responsable syndical de 1978 à 2007, témoin du plus grand scandale financier de l’Algérie, engendré par la banque El-Khalifa, Abdelmadjid Azzi (ancien Sg de la Fntr) a consacré tout un chapitre (ouvrage édité en 2020 : « Mémoire d’un syndicaliste ») sur ses conséquences désastreuses sur les plans économique, financier et moral. Pour s’attirer le maximum de clients, la banque proposait des taux d’intérêts attractifs, d’environ 13%, soit le double de ce qui était pratiqué sur la place à cette époque. Ce qui a poussé d’innombrables citoyens, des opérateurs économiques privés, ainsi que des institutions et entreprises publiques à placer leur argent dans cet établissement.

Même les caisses sociales ne voulaient pas rater cette aubaine pour faire fructifier leurs ressources financières. La Caisse nationale de la sécurité sociale (Cnas), la Caisse nationale des retraités (CNR), la Caisse d’assurance chômage (Cnac), la Caisse des non-salariés (Casnos) ont effectué la même démarche. Ces structures ont, par la suite, fait les frais de cette escroquerie à grande échelle. 
À cause de cette grosse arnaque, la Cnas a perdu, écrit M. Azzi, 10 milliards de dinars, la CNR 12 milliards de dinars, la Cnac 3,1 milliards de dinars et la Casnos 2,4 milliards de dinars.