VIE POLITIQUE - PERSONNALITES
- DJERAD ABDELAZIZ
Il est né
le 12 février 1954 à Khenchela
, en Algérie et batnéen d’adoption,. Enseignant universitaire, après des études à
l’Institut des sciences politiques de l'Université
d'Alger (1976), il est titulaire d'un doctorat de l'université
Paris X-Nanterre (1981).
Il est
ensuite directeur de l'École nationale d'administration (Ena)
de 1989 à 1992, puis Professeur (en Relations internationales) des universités
depuis 1992.
D’abrd conseiller diplomatique du président Ali Kafi de
1992 à 1993, il devient Secrétaire général de la Présidence de la République
sous les mandats de celui-ci et de son successeur Liamine
Zéroual, poste qu'il conservera jusqu'en 1995. Il est ensuite
président de l'Agence algérienne de coopération internationale de 1996 à 2000.Il
devient secrétaire général du ministère des Affaires étrangères jusqu'en 2003.
Membre du
comité central du Front de libération nationale, il soutient le secrétaire
général Ali Benflis face au président sortant A.Bouteflika lors de l'élection présidentielle algérienne de 2004. Cette décision
lui vaut d'être écarté de la scène politique . Djerad retourne alors dans le milieu universitaire. Il reste cependant
membre du comité central du FLN pendant les années suivantes, puis en
démissionne en 2016, après l'élection de Djamel Ould Abbes à
la tête du parti. En avril 2019, dans le contexte du Hirak
, il prône à plusieurs
reprises l'abandon de l'article 102 de la Constitution algérienne de 1996.
Le 28
décembre 2019, il est nommé au poste de Premier ministre par le président Abdelmadjid
Tebboune. Il est alors décrit comme un
technocrate reconnu pour ses compétences1 par ses pairs dans les domaines des relations
internationales et de l'administration.
Le 29
décembre 2019, il nomme Brahim Bouzeboudjen au poste
de Directeur de cabinet et Mohamed Lamine Saoudi
Mabrouk (un de ses ancien scollaborateurs à l’Ena puis à la Présidence de la République) comme chef de cabinet au niveau du Premier
ministère.
La
composition du gouvernement est annoncée le 2 janvier 2020 par Belaïd Mohand-Oussaïd
(ministre conseiller chargé de la
communication du Président de la République et ancien ministre de la
Communication) à la télévision, ce qui constitue une première en Algérie.
Celle-ci comprend de nombreux ministres sortants, notamment aux fonctions
régaliennes, ainsi que des anciens ministres sous Bouteflika. Sur les 39
membres du gouvernement, cinq sont des femmes. Le 13 janvier, il est chargé par
le président Tebboune de préparer une loi
criminalisant « toutes formes de racisme, de
régionalisme et de haine ».
Il est reconduit avec
la plupart des ministres sortants le 23 juin 2020. De nouvelles
personnalités sont nommées au gouvernement, notamment à l'Énergie et aux
Finances. Le gouvernement est remanié à la suite de la pandémie
de Covid-19 et ,afin
d'endiguer ses conséquences économiques, des titulaires plus techniques sont
nommés
En 2016, il a publié un essai « La Géopolitique . Repères et
enjeux » Chihab Editions,
Alger 2016, 179 pages, un ouvrage
s’adressant d’abord et surtout aux étudiants, chercheurs, diplomates,
militaires, professionnels de la communication, chefs d’entreprises, mais aussi
à toute personne s’intéressant à la vie internationale