SANTE- MALADIE –MALARIA/PALUDISME (COMPLEMENT)
Jeudi 1er octobre 2020 : Des
infections au paludisme ont touché pas moins de 1.100 personnes dont deux décès
à Tamanrasset et 1à Djanet, selon la radio nationale chaîne 3, citant les
Directions de santé de ces deux wilayas, selon lesquelles "les cas sont
importés" Zoubir Harat, entomologiste à
l'Institut Pasteur d'Alger a expliqué à la radio qu'"on ne peut pas parler
de retour du paludisme en Algérie, les cas signales sont des cas d'importation,
il n'y a pas de foyers autochtones depuis 2015, l'OMS a même félicité l'Algérie
pour cela" "Le paludisme est phénomène lié aux changement
climatiques, notamment les inondations , la forte pluviométrie, qui
interviennent en fin de l'été favorisant l'apparition du moustique qui véhicule
le virus", ajoute l'universitaire. Ce dernier de rassurer sur les
capacités de l'Algérie à faire face en indiquant que "les
traitement sont disponibles en grande quantité dans les structures de
santé, notamment dans la sud du pays", région plus exposée du fait de sa
proximité géographique avec les pays subsahariens
........................................................ -Tous les cas de
paludisme (Malaria) enregistrés dans le Sud algériens sont importés par des
africains subsahariens ou des Algériens qui ont séjourné dans les pays du
Sahel, a affirmé ce jeudi à Oran le ministre de la santé, de la population et
de la réforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid,
qui a rassuré sur les capacités de prendre en charge des malades
Le paludisme ou la malaria, appelé également «fièvre des marais», est une maladie
infectieuse due à un parasite du genre Plasmodium, propagée par la piqûre de
certaines espèces de moustiques anophèles.
Un Anopheles gambiae (une des espèces d'anophèles, vecteur du parasite
responsable du paludisme).
Avec 219 millions de personnes malades
et 435 000 décès en 2017, le paludisme demeure la parasitose la plus importante
et concerne majoritairement les enfants de moins de 5 ans et les femmes
enceintes. 80% des cas ont été enregistrés dans quinze pays d'Afrique
subsaharienne et l'Inde.
Le parasite du paludisme est
principalement transmis, la nuit, lors de la piqûre par une femelle moustique
du genre Anopheles, elle-même contaminée après avoir
piqué un individu atteint du paludisme. Le parasite infecte
les cellules hépatiques de la victime puis circule dans le sang, en colonisant
les hématies et en les détruisant.
De nombreuses espèces animales
homéothermes sont parasitées par des Plasmodiidae,
qui leur sont inféodés ; l'humain ne peut être parasité par des Plasmodium
animaux, exception faite du Plasmodium knowlesi, un
parasite primitif du paludisme que l'on trouve couramment en Asie du Sud-Est.
Il provoque le paludisme chez les
macaques à longue queue, mais il peut aussi infecter les humains, que ce soit
naturellement ou artificiellement. Plasmodium knowlesi
est le 6e parasite majeur du paludisme humain.
Sur les cent-vingt-trois espèces du
genre Plasmodium répertoriées, seules quatre sont spécifiquement humaines :
Plasmodium falciparum responsable d'une grande
majorité des décès, et trois autres qui provoquent des formes de paludisme
«bénignes» qui ne sont généralement pas mortelles Plasmodium vivax, Plasmodium ovale, et Plasmodium malariae.
Plasmodium knowlesi
que l'on croyait jusqu'à une date récente spécifique aux espèces simiennes est
désormais à compter parmi les Plasmodiums affectant également les humains, de
façon généralement bénigne également.
La cause de la maladie a été découverte
le 6 novembre 1880 à l'hôpital militaire de Constantine (Algérie) par un
médecin de l'armée française, Alphonse Laveran, qui reçut le prix Nobel de
physiologie ou médecine en 1907.
C'est en 1897 que le médecin anglais
Ronald Ross (Prix Nobel en 1902) prouva que les moustiques anophèles étaient
les vecteurs de la malaria (jusqu'à cette date, le «mauvais air» émanant des
marécages était tenu responsable de la propagation de la maladie).