COMMUNICATION-
ETRANGER- RSF,QU’EST CE QUE C’EST ?
© https://rsf.org/fr/ , août 2020
« Dans un contexte
politique assez instable, la liberté de l’information en Algérie demeure
fortement menacée. Les autorités continuent à verrouiller le paysage médiatique
avec de nombreux procès intentés contre des journalistes. Sous pression
judiciaire, la presse algérienne peine à remplir sa mission. Au cours de
l’année 2018, le pays a connu une vague d’arrestations de journalistes sans
précédent pour des articles jugés diffamatoires. Depuis le début du mouvement
de contestation en février 2019, les journalistes algériens ne cessent de
réclamer leur droit à couvrir librement l’actualité politique de leur
pays ».
·
o
o
Classement
mondial de la liberté de la presse en 2020 : 146 ème
(-5 : 141ème en 2029.)
Année
|
Classement
|
|
2019
|
141
/ 180
|
|
2018
|
136
/ 180
|
|
2017
|
134
/ 180
|
|
2016
|
129
/ 180
|
|
2015
|
119
/ 180
|
|
2014
|
121
/ 180
|
|
2013
|
125
/ 180
|
|
« Publié chaque année depuis 2002 à l’initiative de
Reporters sans frontières (RSF), le Classement mondial de la liberté de la
presse est un outil de plaidoyer essentiel fondé sur le principe de l’émulation
entre Etats. Sa notoriété lui confère une influence croissante auprès des
autorités publiques nationales. Trop de chefs d’Etat ou de gouvernement
redoutent chaque année sa parution. Le Classement est une référence, citée par
les médias du monde entier et utilisée par les diplomates et les organisations
internationales telles que les Nations unies et la Banque mondiale.
QUE MESURE-T-ON ?
Le Classement est une liste de 180 pays et régions, établie selon le critère
du degré de liberté dont jouissent les journalistes. Il
est une photographie de la situation de la liberté de la presse, fondée sur une
appréciation du pluralisme, de l’indépendance des médias, de la qualité du
cadre légal et de la sécurité des journalistes dans ces pays et régions. Il
n’est donc pas un palmarès des politiques publiques, même si les gouvernements
ont naturellement une responsabilité importante. Il n’est pas non plus un indicateur de la qualité de la production journalistique dans
un pays.
L’INDICE MONDIAL ET LES INDICES
RÉGIONAUX
A l’occasion du Classement,
RSF établit un indice mondial et des indices par continents, qui permettent
d’évaluer la performance générale des pays et régions en matière de liberté de
la presse. Il s’agit ainsi d’une référence dans l’absolu, qui s’ajoute au
classement relatif. L’indice mondial résulte de la moyenne des indices
régionaux. Les indices régionaux sont obtenus en faisant la moyenne des scores
des pays et régions de la zone géographique considérée, pondérée grâce aux
données de population de la Banque mondiale.
LA MÉTHODOLOGIE
Le degré de liberté dont
jouissent les journalistes dans 180 pays et régions est déterminé grâce à
l’accumulation de réponses d’experts à un questionnaire proposé par
l’organisation. A cette analyse qualitative s’ajoute un relevé quantitatif des
violences commises contre les journalistes sur la période prise en compte. Les
thématiques sur lesquelles portent le questionnaire
sont : le pluralisme, l’indépendance des médias, l’environnement et
l’autocensure, le cadre légal, la transparence et la qualité des
infrastructures soutenant la production de l’information.
Pour établir son Classement,
RSF a développé un questionnaire en ligne comportant 87 questions, centré sur les thématiques
citées ci-dessus. Traduit en 20 langues, y
compris l’anglais, l’arabe, le chinois, le russe, l’indonésien et le coréen, il
s’adresse à des professionnels des médias, des juristes, des sociologues qui le
remplissent. Les réponses de ces experts sélectionnés par RSF, associées au
relevé des violences commises à l’encontre des journalistes sur la période
étudiée, permettent d’établir un score.
LE RELEVÉ DES EXACTIONS
Une équipe de spécialistes,
répartie en bureaux géographiques, effectue une veille minutieuse des exactions
commises contre les journalistes et les médias. Ces chercheurs s’appuient
également sur un réseau de correspondants dans 130 pays. Ce relevé des exactions, qui
mesure l’intensité des violences contre les acteurs de
l’information sur la période prise en compte, permet
d’établir l’indicateur Exactions. Cet indicateur quantitatif permet de pondérer
l’analyse qualitative de la situation du pays telle que l’indiquent les répondants
dans le questionnaire.
LA CARTE DE LA LIBERTÉ DE LA
PRESSE
La carte de la liberté de la presse, diffusée en version papier
comme sur les supports numériques, présente une synthèse visuelle des
performances des pays et régions au Classement mondial. Les couleurs sont
attribuées de la manière suivante : bonne situation (blanc), situation plutôt
bonne (jaune), problèmes significatifs (orange), situation difficile (rouge)
situation très grave (noir).
Publié chaque année depuis 2002 à l’initiative de Reporters
sans frontières (RSF), le Classement mondial de la liberté de la presse est un
outil de plaidoyer essentiel fondé sur le principe de l’émulation entre Etats. Sa
notoriété lui confère une influence croissante auprès des autorités publiques
nationales. Trop de chefs d’Etat ou de gouvernement redoutent chaque année sa
parution. Le Classement est une référence, citée par les médias du monde entier
et utilisée par les diplomates et les organisations internationales telles que
les Nations unies et la Banque mondiale.
QUE MESURE-T-ON ?
Le Classement est une liste de 180 pays et régions, établie selon le critère
du degré de liberté dont jouissent les journalistes. Il
est une photographie de la situation de la liberté de la presse, fondée sur une
appréciation du pluralisme, de l’indépendance des médias, de la qualité du
cadre légal et de la sécurité des journalistes dans ces pays et régions. Il
n’est donc pas un palmarès des politiques publiques, même si les gouvernements
ont naturellement une responsabilité importante. Il n’est pas non plus un indicateur de la qualité de la production journalistique dans
un pays.
L’INDICE MONDIAL ET LES INDICES
RÉGIONAUX
A l’occasion du Classement,
RSF établit un indice mondial et des indices par continents, qui permettent d’évaluer
la performance générale des pays et régions en matière de liberté de la presse.
Il s’agit ainsi d’une référence dans l’absolu, qui s’ajoute au classement
relatif. L’indice mondial résulte de la moyenne des indices régionaux. Les
indices régionaux sont obtenus en faisant la moyenne des scores des pays et
régions de la zone géographique considérée, pondérée grâce aux données de
population de la Banque mondiale.
LA MÉTHODOLOGIE
Le degré de liberté dont
jouissent les journalistes dans 180 pays et régions est déterminé grâce à
l’accumulation de réponses d’experts à un questionnaire proposé par
l’organisation. A cette analyse qualitative s’ajoute un relevé quantitatif des
violences commises contre les journalistes sur la période prise en compte. Les
thématiques sur lesquelles portent le questionnaire
sont : le pluralisme, l’indépendance des médias, l’environnement et
l’autocensure, le cadre légal, la transparence et la qualité des
infrastructures soutenant la production de l’information.
Pour établir son Classement,
RSF a développé un questionnaire en ligne comportant 87 questions, centré sur les thématiques
citées ci-dessus. Traduit en 20 langues, y
compris l’anglais, l’arabe, le chinois, le russe, l’indonésien et le coréen, il
s’adresse à des professionnels des médias, des juristes, des sociologues qui le
remplissent. Les réponses de ces experts sélectionnés par RSF, associées au
relevé des violences commises à l’encontre des journalistes sur la période
étudiée, permettent d’établir un score.
LE RELEVÉ DES EXACTIONS
Une équipe de spécialistes,
répartie en bureaux géographiques, effectue une veille minutieuse des exactions
commises contre les journalistes et les médias. Ces chercheurs s’appuient
également sur un réseau de correspondants dans 130 pays. Ce relevé des exactions, qui
mesure l’intensité des violences contre les acteurs de
l’information sur la période prise en compte, permet
d’établir l’indicateur Exactions. Cet indicateur quantitatif permet de pondérer
l’analyse qualitative de la situation du pays telle que l’indiquent les
répondants dans le questionnaire.
LA CARTE DE LA LIBERTÉ DE LA
PRESSE
La carte de la liberté de la presse, diffusée en version papier
comme sur les supports numériques, présente une synthèse visuelle des
performances des pays et régions au Classement mondial. Les couleurs sont
attribuées de la manière suivante : bonne situation (blanc), situation plutôt
bonne (jaune), problèmes significatifs (orange), situation difficile (rouge)
situation très grave (noir). »
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