Documents et textes -Déclarations Pdg Anep et Ministre A. Belhimer 25/8/2020
Date de création: 25-08-2020 10:23 Dernière mise à jour: 25-08-2020 10:23 Lu: 1202 fois
COMMUNICATION –PUBLICITE- DOCUMENTS ET TEXTES
REGLEMENTAIRES- DECLARATIONS PDG ANEP ET MINISTRE A. BELHIMER
Le ministre de la
Communication Ammar Belhimer a annoncé que l’Entreprise nationale de Synthèse www.24h.com : L’Agence nationale d’édition et de publicité (ANEP) a
perdu près de 5000 milliards de centimes en créances, qui remontent à la fin
des années 1990 et qui ne sont plus recouvrables. Larbi Ouenoughi, PDG de
l’ANEP, a révélé, dans un entretien accordé ce jeudi 6 juillet 2020 à « El
Khabar » et « El Watan »,
que le service de recouvrement de l’agence « n’a pas fait son travail.« Autant
dire qu’il n’a pas du tout fonctionné. Les bons de commandes ont disparu. Les
premiers éléments de l’enquête démontrent que ces documents ont été sciemment
détruits », a-t-il déclaré n’écartant pas la thèse de malversation. Il a
annoncé qu’un audit interne est engagé sur la gestion antérieure de l’ANEP et
qu’une enquête est menée actuellement par la gendarmerie nationale et l’IGF,
Inspection générale des finances.
« L’ANEP était tout sauf une entreprise
même si elle compte des compétences dont beaucoup ont été marginalisées .
Elle ressemble plus à une association caritative qu’à une entreprise soumise
aux règles du marché. Des groupes d’influence au pouvoir ont fait main basse
sur l’ANEP par le passé. Il y a eu violation de la loi et des recrutements
n’obéissant à aucun critère professionnel », a-t-il soutenu en
parlant de « gestion politique ».
Il a annoncé que l’ANEP a eu à gérer un
portefeuille de plus de 15.000 milliards de centimes ces 20
dernières années. « Malgré cela, l’ANEP est un géant aux pieds
d’argile. Ses caisses sont vides, l’argent est à l’extérieur. La
plupart des anciens responsables de l’ANEP n’ont travaillé que pour leur compte
et ceux qui les ont placés », a-t-il ajouté.
Enquête sur le financement de
« campagnes publicitaires » à l’étranger
Les créances actuelles de l’ANEP sont de
l’ordre de 4300 milliards de centimes. Des groupes de recouvrement ont été
constitués dans quatre régions du pays. Larbi Ouenoughi a révélé qu’une enquête
a été ouverte sur le transfert de devise à l’étranger pour le financement de
« campagnes publicitaires » en faveur de l’ancien président Abdelaziz
Bouteflika. Le montant des fonds transférés n’est toujours pas défini,
« mais il s’agit de grosses sommes d’argent », a-t-il dit.
Le PDG de l’ANEP a cité les journaux et
hebdomadaires français Le Monde , Jeune Afrique , Afrique Asie, une
publication appartenant au journaliste Hicham Aboud, actuellement établi en
France, et des périodiques anglophones. En juillet 2012, le journal Le Monde a
édité un publireportage louant « les réalisations » de Bouteflika en
Algérie. Des investigations sont également menées sur la gestion de Djamel
Kouane qui, selon Larbi Ouenoughi, a cumulé la fonction de ministre de la
Communication (entre 2017 et 2019) et PDG de l’ANEP alors qu’il était toujours
lié au journal Le Temps d’Algérie dont il était directeur (son nom est porté
sur le registre de commerce).
Cette publication appartient au groupe d’Ali
Haddad, actuellement en prison. Larbi Ouenoughi a révélé qu’à l’époque de
Djamel Kaouane, une villa a été louée par l’ANEP à El Biar, à Alger, 30
millions de centimes par mois, sans qu’elle soit exploitée par l’entreprise. La
location a duré deux ans.
235 milliards de centimes de
publicité pour Ennahar
Selon le PDG de l’ANEP, 4000 milliards de
centimes de publicité ont été distribués ces quatre dernières années par la
régie publique. Le quotidien Ennahar est le journal qui a le plus profité de la
manne publicitaire. Entre 2012 et 2019, cette publication a bénéficié de 235
milliards de centime de publicité, contre 179 milliards de centimes pour
Echourouk durant la même période.
Minbar Al Qora’a et La Tribune des
lecteurs, deux publications du député du FLN Abdelhamid Si Afif à faible
diffusion, ont obtenu 109 milliards de centimes entre 2012 et 2019. Les autres
bénéficiaires de la manne publicitaire publique entre 2012 et 2015 ou entre
2016 et 2019 sont : Le Jour (101 milliards de centimes), Reporters (54
milliards de centimes), Les Débats (43 milliards de centimes), La Nouvelle
République (43 milliards de centimes), La Tribune (43 milliards de centimes),
La Dépêche de Kabylie (23 milliards de centimes), El Bilad (40 milliards de
centimes), El Khabar (35 milliards de centimes) et El Hayat (12 milliards de
centimes).
Le journal El Balagh, propriété de l’ancien
joueur de football Rabah Madjer, a bénéficié de 30 milliards de centimes.
« Ce journal a continué à bénéficier de la publicité malgré qu’il
n’apparaissait plus. Nous avons trouvé que des hebdomadaires paraissent trois
fois par semaine rien que pour avoir de la publicité. Et, il ya des journaux
qui paraissaient que le jour où ils recevaient de la pub. D’autres titres
tiraient uniquement 2000 exemplaires par jour parce qu’il s’agit du seuil
minimum pour accéder à la pub », a détaillé le PDG de l’ANEP.
« Malgré ces sommes, les directeurs de
journaux se plaignent de la réduction de la publicité publique pour priver
leurs salariés et leurs journalistes de leurs droits. Ce que ces journaux ont
gagné suffit pour couvrir les salaires des employés pendant longtemps », a
souligné Larbi Ouenoughi.
Le PDG de l’ANEP a découvert que 40 journaux
sortaient sous des prête-noms. Ils sont la propriété de députés, de sénateurs,
de sportifs et de fils de hauts responsables. Des critères sont, selon lui, à
l’étude pour la publicité dans la presse électronique. Cela va de pair avec
l’élaboration d’un projet de loi sur la presse électronique qui sera prêt en septembre
2020.
D’après Larbi Ouenoughi, le paramètre
d’évaluation de l’audience d’un média électronique est plus facile que pour un
journal. Une audience qui s’apprécie avec le nombre de clics alors que les
journaux ne communiquent pas souvent les chiffres des invendus……………………………………………..
-Synthèse
www.24h.com : Le ministre de la Communication Ammar Belhimer a annoncé
(lundi 24 août 2020) que l’Entreprise nationale de communication,
d’édition et de publicité (ANEP) a procédé à l’apurement des créances publicitaires
des journaux, « en raison de la conjoncture exceptionnelle que traverse la
presse nationale ».
« En prévision de la rentrée sociale, et
en tenant compte de la conjoncture exceptionnelle que traverse la presse
nationale, le ministère de la Communication a demandé à l’ANEP d’apurer les
créances publicitaires des journaux, chose qui a été faite dimanche », a
affirmé M. Belhimer lors d’une rencontre avec le Président-directeur général de
l’ANEP, Larbi Ouanoughi, et des responsables de médias.
L’Agence nationale d’édition et de publicité
(ANEP) a perdu près de 5000 milliards de centimes en créances, qui remontent à
la fin des années 1990 et qui ne sont plus recouvrables, avait révélé début
août Larbi Ouenoughi, PDG de l’ANEP.
De son côté, M. Ouanoughi a précisé que
l’assainissement du secteur de la publicité et le changement du mode de gestion
vise à donner un « nouveau visage » à l’ANEP et ce, en dépit de la
situation financière difficile qu’elle connait, à l’instar des entreprises du
secteur.
Il a souligné, dans le même cadre, le
« rôle important » que doivent jouer les cadres de l’ANEP dans le
« travail d’assainissement de l’entreprise et de sa réforme pour qu’elle
puisse accomplir sa mission dans le respect de la règlementation en assurant un
partage équitable de la publicité ».
Dans le même registre, il a fait savoir que
15 critères transitoires pour l’attribution de la publicité publique ont été
définis, précisant que pour le renouvèlement des conventions de publicité, ces
nouvelles dispositions prendront effet à partir du 1er janvier 2021 en
attendant la promulgation de la loi sur la publicité.
Ainsi, les médias doivent disposer d’un
registre de commerce, d’un agrément auprès du ministère de la Communication,
d’une déclaration d’existence/impôt, d’un Numéro d’identification des
statistiques (NIS) et d’un Numéro d’identification fiscale (NIF).
Les critères portent également sur la
situation vis-à-vis de la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS), le
tirage du journal, la nature du journal (local, régional ou national), la
création de journaux (une même personne morale de droit algérien ne peut
posséder, contrôler ou diriger qu’une seule publication périodique
d’information générale de même périodicité éditée en Algérie), la corruption
(la condamnation du directeur de la publication pour corruption peut engendrer
la suspension de la publicité), le prête-nom, la diffamation (ne pas faire
l’objet d’une condamnation infâmante), le taux de la publicité attribué à une
édition (ce taux ne peut dépasser le tiers du nombre de pages de l’édition).
La convention repose, en outre, sur les critères relatifs à l’éthique, la
publication des comptes sociaux annuels et la nature de l’édition qui ne peut
être celle d’un parti ou de toute autre organisation partisane ou associative…………………………………………………………………………
-Synthèse www. algerie1.com : La presse en général et la
publicité en particulier, qui cristallisent actuellement toutes les
passions chez les professionnels des média, ont été au centre d'une
rencontre organisé celundi 24
août 2020, par la Direction de l’ANEP.
Une occasion pour le ministre de la Communication
de réitérer ,au nom du gouvernement, sa promesse de nettoyer la secteur
de la publicité en mettant « fin aux ambitions et pratiques
contraires au métier de journaliste".
Sous le thème"Les critères transitoires pour
l'attribution de la publicité publique",le ministre de la Communication a
encore expliqué que "l'objectif suprême", à travers cette
action d'assainissement du secteur, consiste à faire en sorte que le
journalisme soit pratiqué par des professionnels, à savoir les "seuls
journalistes",
"Nous sommes le seul propriétaire d'une
institution indépendante, responsable sur le plan réglementaire des ses
décisions", a déclaré le ministre, ajoutant : "nous ne nous
érigeons pas en tant que tutelle car l'ère de l'allégeance et de la
tutelle administrative a abouti à des catastrophes économiques qu'il est
difficile d'évaluer aujourd'hui.", dit encore Belhimer en parlant de
l’autonomie de gestion de l’ANEP.
Et le ministre de féliciter justement cette
dernière pour son initiatives de mettre en place "un règlement
juridique des procédures contractuelles régissant l'accès à la publicité
publique qu'elle gère en tant qu'autorité exclusive de l'Etat dans un pays où
la demande publique est le principal moteur de l'investissement et de
l'activité économique".
Dans le même ordre d'idée il a mis l'accent
sur "la clarification du rôle et de la place des soumissions et des
offres publiques dans la liste des produits publicitaires".
M. Belhimer a également révélé que l'ANEP a prévu
d'introduire un avenant aux conventions d'attribution de la publicité, à
compter du 1er janvier 2021, précisant qu'il s'agit d'une "procédure
d'introduction d'une nouvelle ,transaction commerciale et de partenariat dans
un contexte juridique contraignant".
Cet effort commente le ministre, s'inscrit dans le
cadre de "la liberté de contrat tant qu'elle (la liberté) ne
contredit pas les lois de la République", estimant que cette démarche
prend en considération trois principes, à savoir que "tout est
possible dans le cadre de la loi" du
moment que l'article 59 du
Code civil stipule que le contrat est établi du fait d'une volonté
compatible sans préjudice aux dispositions légales, et "l'exercice
serein des libertés grâce à la reconsidération de la notion
de responsabilité", de même que "la transition d'une presse
version papier vers une presse électronique"………………………………………………………………
Synthèse Le quotidien d’Oran, mer 26/8/2020
(G.O) : En attendant la promulgation d'une nouvelle loi, les éditeurs de journaux
ont pris, hier, connaissance des critères «transitoires» que l'ANEP leur
imposera à partir du 1er janvier 2021 pour pouvoir bénéficier de la publicité.
L'entreprise nationale de communication, d'édition et de publicité (ANEP) a
présenté, hier, aux patrons de la presse écrite «les critères transitoires
d'attribution de la publicité » pour, dit son PDG, «un nouveau partenariat ».
Les propos du ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement sont
plus clairs au sujet du fonctionnement de l'ANEP. En précisant que le ministère
n'est pas la tutelle de l'entreprise, Belhimer affirme toutefois que «nous
sommes le seul propriétaire d'une entreprise autonome responsable juridiquement
de ce qu'elle prend comme décisions ». L'ANEP, dit-il, « est le régisseur
exclusif de l'Etat dans un pays où la demande publique représente le premier
moteur de l'investissement et de l'activité économique ». Il estime que « c'est
à travers la liste du produit publicitaire que se précisent le rôle et la place
des appels d'offres et des transactions publiques ». Il explique qu' «à partir
du 1er janvier prochain entrera en vigueur une mesure d'échange commercial et
de partenariat nouveau dans un cadre juridique obligatoire ». Cadre qui codifie,
selon lui, la relation contractuelle entre l'ANEP et les éditeurs de journaux
sur la base de trois facteurs, « tout est possible dans le cadre de la loi au
regard de l'article 59 du code civil qui stipule que le contrat conclut des
volontés concordantes sans porter atteinte aux règles juridiques; la pratique
sereine des libertés grâce à la réhabilitation du concept de responsabilité, le
passage immédiat de la presse papier vers la presse électronique ». Le ministre
a noté que « de 2010 à ce jour, on a enregistré 80% de baisse en papier journal
au niveau des imprimeries, parce qu'entre 17 à 21 millions lisent les journaux
sur internet ». Il dénonce au passage « la vente au kilo de certains journaux à
l'intérieur même des imprimeries (...) ». Il pense que « si nos universités
sont mal classées c'est parce qu'elles n'ont pas de plate-forme numérique pour
publier leurs recherches ».
«Conditionnalités» pour la publicité à la presse écrite
Le ministre rappelle qu'il a remis au gouvernement un projet de loi relatif à
la presse électronique et un autre sur l'élargissement des prérogatives de
l'ANEP (à la presse électronique).
Le ministre a fait savoir que « l'ANEP a fini hier (dimanche) d'apurer ses
dettes qu'elle avait vis-à-vis des journaux, elle a procédé à l'assainissement
de toutes ses créances qu'elle détenait sur les journaux». Il prévient que «
nous continuerons à assainir ce secteur sensible pour mettre un terme aux
pratiques en contradiction avec la profession(...), notre objectif est que le
journalisme soit pratiqué par des journalistes ». Le PDG de l'ANEP avoue qu' «
on vit une situation financière difficile (...), les caisses sont presque vides
mais on a fait des efforts pour apurer nos dettes ».
Qualifiés de « conditionnalités » par Belhimer, les critères édictés par le
gouvernement aux patrons de la presse écrite pour prétendre à la publicité sont
au nombre de 15 à savoir «avoir un registre de commerce, disposer d'un agrément
du ministère de la Communication, déclaration d'existence/impôts, extrait drôle
apuré (trois mois), attestation NIS/NIF (numéros d'indentification statistique
et fiscale), situation vis-à-vis de la CNAS, tirage, la nature du journal
(local, régional ou national), création de journaux (un seul pour une même
personne morale), corruption «la poursuite du directeur de la publication pour
corruption peut engendrer la suspension de la pub pour le même motif (article 9
du code pénal) », prête-nom, diffamation « ne pas faire l'objet d'une
condamnation infâmante (article 23 du code de l'information), taux de la
publicité attribué à une édition « qui ne peut dépasser le 1/3 de pages de
l'édition article 28 du code de l'information), respect de l'éthique,
publication des comptes sociaux annuels, nature de l'édition qui «ne doit pas
être d'un parti ou de toute organisation partisane ou associative ».
Après lecture de ces 15 critères par Larbi Ounoughi, PDG de l'ANEP, certains
éditeurs de presse (qui étaient au nombre de 17 pour cette première conférence
sur la publicité) ont réagi parfois étonnés.
«C'est de la censure»
C'est le cas de Ali Djeri qui a lancé « c'est une relation commerciale ce n'est
pas une aide, les institutions et les d'entreprises sont libres de placer leur
pub là où elles veulent, vous dites que ce sont des critères transitoires mais
ils posent un problème, je ne comprends pas pourquoi la pub est interdite en
cas de diffamation par le journal, il y a des institutions qui sont chargées de
réagir à la diffamation, pas l'ANEP (...), je ne vois pas non plus la relation
entre la pub et l'éthique ». Hada Hazem ira dans le même sens en estimant que «
pour moi, il faut supprimer tout ce monopole que détient l'ANEP sur la pub et
laisser chacun travailler comme il l'entend ». Belhimer réagit « le monopole a
été supprimé, aujourd'hui nous voulons organiser le secteur public dans un
cadre concurrentiel, on doit rationnaliser les ressources publiques, il y a 50%
de trabendo dans le secteur de la presse, on doit mettre fin à cette anarchie,
on veut interdire l'attribution de la pub sur la base de relations
personnelles, du clientélisme (...) ». Hazem revient à la charge «dans l'ANEP,
il y a aussi du copinage (...) ». Djeri reprend la parole et persiste en
soutenant que «il y a la responsabilité personnelle de l'éditeur et la
responsabilité morale du journal, pourquoi quand un éditeur est condamné pour
diffamation, le journal n'a pas droit à la pub, en quoi les journalistes sont
responsables des dépassements de leur patron, pourquoi vous sanctionnez toute
l'entreprise? Qui détermine quoi, la justice, le responsable politique ? Une
dictature c'est mieux qu'une anarchie totale mais c'est une forme de censure,
il y a une arrière-pensée, on a remplacé l'acte politique de censure par cette
méthode ». Belhimer répond « ce sont des dispositions juridiques légales, le
casier judiciaire de l'éditeur compte ».
Les journaux ont jusqu'au 31 décembre pour se mettre « à niveau » de ces
critères. « On n'est pas contre les bailleurs de fonds mais l'agrément doit
être au nom d'un homme de la presse », donne comme exemple Ounoughi. « Avant,
vous ne pouvez pas me demander des comptes sur la pub, aujourd'hui, on vous en
donne les moyens que ce soit pour le public ou le privé ». Le ministre a
prévenu que la prochaine étape « d'assainissement » concernera les agences
privées de publicité. « Nous voulons éviter le monopole et préserver un marché
de publicité ouvert pour une concurrence loyale, on a aussi besoin d'une pub de
proximité, ou spécialisée », a-t-il dit.
Le ministre a, par ailleurs, fait savoir aux éditeurs que « les tarifs de la
pub vont être unifiés pour éviter les combines ». Les éditeurs de presse sont
tenus de renouveler leurs conventions à partir de bases tarifaires qui leur ont
été fixées sur trois paliers. «Le 1er palier est constitué de journaux qui ont
moins de 4 ans d'existence ininterrompue, le 2ème inclut les journaux qui ont 5
à 15 ans d'existence et le 3ème inclut les journaux ayant 15 ans d'existence ».
Le document remis aux éditeurs leur explique la nouvelle tarification de la pub
et autres « délais de paiement, création d'une structure de photocomposition,
relance des agences de publicité(...) à partir du 1er janvier 2021 ».