Il est l'un
des initiateurs du calendrier national de vaccination pour enfants en Algérie.
À l'âge de 24 ans, alors médecin
interne à l'hôpital El Kettar à Alger, il s'engage au
côté du Front de
libération nationale durant la guerre d'Algérie, et
approvisionne les maquis en médicaments.
Après
l'indépendance, il devient membre de la commission de la réforme sanitaire
chargée du calendrier national de vaccination.
Il est
naturalisé algérien dans les années 1970.
En 1994, il
est nommé conseiller au ministère de la Santé, où il était membre de la
commission de la réforme de la santé, puis il est désigné directeur de la
prévention en 2002.
Il est lauréat du 1er Prix TedjiniHaddam de l'Académie
algérienne d'allergologie.
Il a été inhumé au cimetèière
chrétien d’El Madania (Alger)
Lors de son enterrement, FadélaChitour, fervente militante des droits de l'homme, a tenu à relever «le sens de la santé publique
et l'organisation de la pédiatrie dont il a été le père, mais aussi de la
néonatologie algérienne», rappelant que le défunt, avec le Pr Mazouni, ont été à l'origine de la création de la 1ère
unité de cette discipline en Algérie. De même qu'elle mettra en exergue le fait
que le Pr Grangaud a «composé feuille par feuille et
ligne par ligne» le carnet de santé, lequel a été «un précieux document pour
les familles algériennes». Jean-Paul Grangaud
a été membre de la «Fondation pour l'Egalité» alors que son épouse en est un de
ses membres fondateurs, créée en 2012.