SCIENCES- BIBLIOTHEQUE D’ALMANACH-
ROMAN AZZEDINE MIHOUBI – « CONFESSIONS D’ASSEKREM »
Confessions
d’Assekrem…….Roman (traduit de l’arabe par Mehenna Hamadouche) de Azzedine Mihoubi . Casbah éditions, Alger 2010 , 545 pages , 850
dinars
Ecrivain ,
dramaturge , poète, mais aussi journaliste (il
a été un certain moment directeur de l’Information à l’ENTV du temps de
HHC), député RND (1997-2002) , mais aussi Secrétauitre
d’Etat à la Communication (2008-2010), Azzedine Mihoubi,
un natif de Ain Khadra (du côté de M’sila) aime , aussi , le football. C’est peut-être cela qui
lui permet d’être à l’aise dans plusieurs postes.
Un roman-fleuve, associant réalité et fiction.
Tamanrasset durant les années 2030-2040 . Tam City , ville dominée par l’Assekrem,
ville attractive pour les capitaux , les touristes et les hommes d’affaires, ville ouverte…à toutes
les prédictions catastrophiques, ville moderne sans tabous , ni complexes ,
tolérante, cosmopolite, universelle, Un roman-fleuve, associant réalité et
fiction. Tamanrasset durant les années 2030-2040 . Tam
City , ville dominée par l’Assekrem, ville attractive
pour les capitaux , les touristes et les
hommes d’affaires, ville ouverte…à toutes les prédictions catastrophiques,
ville moderne sans tabous , ni complexes , ville-lumières, tolérante,
cosmopolite, universelle, rond-point et carrefour de toutes les histoires , de
toutes les malaventures et de tous les phantasmes, ville programmée ainsi
(après d’âpres négociations avec les Européens en quête de sécurité) afin de
stopper l’émigration des gens du Sud vers le nord.
A travers des récits de vie (lors d’un «
concours » de confessions organisées par
le propriétaire d’un hôtel de luxe ….un Allemand) qui se croisent, venant du
passée et ne connaissant ni espace ni
temps. Compme le style d’écriture où tout est
mélangé, où tous les genres se mélanges…bien souvent avec bonheur. Peut-être un
peu trop de poèmes, peut-être un peu trop d’explications politiques de
l’actualité…avec toujours cette foutue fixation sur « le complot impérialiste
….ou impérialo-sioniste ….ou de l’extérieur… », peut-être pas assez de passions qui vont jusqu’au bout. Il
est vrai que le livre a été écrit d’abord en arabe, donc destiné à un public
précis, qui reste encore (pour la « forme ») assez prude ; ne se livrant que
rarement tout nu en public. Le traducteur est
resté fidèle à l’esprit de l’auteur…peut-être un peu trop. Alors qu’en
littérature, la trahison est, à mon sens,
permise…au traducteur. Surtout lorsque le texte est difficile.
Avis
: A lire mais attention, l’auteur va «
trop vite » pour nos méninges donc possiblité de «
perdre le fil » en cours de route. Une
lecture difficile. Non à cause de l’intrigue et ce l’écriture labyrinthiques
ainsi que de la multiplicité des genres littéraires(
poésie, théâtre, philo, essai politique, romance, journalisme ..) , mais surtout en raison de l’épaisseur de
l’ouvrage (545 pages)
, difficile à manipuler , d’autant que chez nous, au niveau de certains
imprimeurs (et éditeurs) , la facilité de lecture n’est que rarement prise en
compte et le lecteur souvent ignoré.
Phrases
à méditer : «
J’ai épousé le silence et donné naissance à beaucoup de liberté » « Le destin des gentilles gens est de vivre
comme des prophètes et de crever comme
des rats »