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Pharmacie- Biopharm exercice 2018

Date de création: 14-06-2020 18:05
Dernière mise à jour: 14-06-2020 18:05
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INDUSTRIES- ENTREPRISES- PHARMACIE- BIOPHARM EXERCICE 2018

Le résultat net du groupe a atteint 7,604 milliards de dinars, contre 7,525 milliards de dinars pour l’exercice 2018, soit une hausse de 1,1%.

Le  chiffre  d’affaires  consolidé  du  groupe  pharmaceutique  algérien, Biopharm, a atteint 67,8 milliards de dinars en croissance de 7,6%, l’année dernière, comparé à 2018. “La croissance de l’activité a été dynamisée par la performance de la production, l’élargissement du portefeuille distribution aux partenaires locaux et la croissance de la répartition notamment via l’entrée dans le capital de IMPSA en 2018”, indique le groupe, coté à la bourse d’Alger, dans son rapport annuel 2019.

Le résultat net a atteint 7,604 milliards de dinars, contre 7, 525 milliards de dinars pour l’exercice 2018, soit une hausse de 1,1%. Le bénéfice net par action, part du groupe, est estimé à 296 dinars contre 293,2 dinars en 2018. Biopharm indique dans son communiqué que le Conseil d’administration proposera à la prochaine assemblée générale, programmée pour le 24 juin prochain, de distribuer un dividende de 115 dinars par action au titre de l’exercice 2019.

Selon le groupe pharmaceutique privé, l’année 2019 a été marquée par un contexte particulièrement difficile au plan économique. 

“Le marché pharmaceutique Algérien a connu, selon les données IQVIA, une légère croissance passant de 3,13 milliards de dollars en 2018 à 3,30 milliards dollars en 2019 soit une croissance annuelle de 4,8%”, indique Biopharm dans son rapport annuel. Pour le groupe pharmaceutique privé, “cette faible croissance est principalement due aux retards liés au contexte économique instable qu’a connus notre pays en 2019”.

Néanmoins, estime-t-il, le  marché  pharmaceutique  algérien  devrait  se redresser pour atteindre une croissance annuelle de 8,2% à l’horizon de 2022, soit 3,7 milliards dollars. Les fondamentaux restent très solides, fait observer Biopharm, citant notamment, les capacités de production éprouvées, de nombreux projets d’investissement en cours de réalisation, des infrastructures de soins modernes et accessibles pour toutes les couches de la population, une demande de soins qui ne faiblit pas, portée par un système de remboursement très étendu, des ressources humaines de grande qualité et des entreprises performantes qui, après avoir fait leurs preuves en interne, ambitionnent peu à peu de pénétrer les marchés étrangers.

“Tous  ces  éléments  expliquent  la  tendance actuelle  orientée  vers  une croissance de plus en plus robuste, qui se poursuivra au cours des années à venir et qu’IQVIA projette à hauteur de 8,3 % à l’horizon 2023”, souligne le rapport. Durant l’année dernière, Biopharm a lancé 35 nouveaux produits sur le marché, dont une partie de médicaments essentiels. Le groupe a renforcé sa présence sur le marché de la distribution en gros en mettant son réseau et son expertise au service des fabricants locaux.

“Ce segment a représenté 22,30% du chiffre d’affaires de notre filiale de distribution contre 10,9 % en 2018”, indique le groupe Biopharm. Ce dernier affirme aussi avoir accéléré la réalisation de son plan d’investissement pour développer ses capacités industrielles.

“Nos investissements ont atteint 2,62 milliards de dinars en 2019 contre 1,69 en 2018. Déjà notre nouvelle unité de production de stick pack (Sachets et liquides) a été agréée par les autorités sanitaires et les premiers lots de nos produits ont été fabriqués”, affirme le groupe pharmaceutique privé.

“L’année 2020 marquée par un contexte économique plus difficile encore et par la crise sanitaire mondiale de la Covid-19, sera source d’importants défis pour notre groupe”, prévient Biopharm, qui compte accélérer la réalisation de son plan d’investissement afin de répondre aux besoins du marché en proposant de nouveaux médicaments fabriqués dans ses nouveaux sites de production. Les dépenses de santé par habitant sont passées de 66,5 dollars en 2001 à 358 dollars en 2014, selon l’OMS.

Néanmoins, indique Biopharm, la conjoncture économique difficile que traverse l’économie nationale au cours des dernières années a entraîné un léger recul des dépenses de santé. Le nombre de personnes diagnostiquées avec des maladies non transmissibles a considérablement augmenté ces dernières années, une augmentation en partie liée au vieillissement de la population et à l’amélioration du taux de diagnostics.