INDUSTRIES- ENTREPRISES- PHARMACIE- BIOPHARM EXERCICE 2018
Le résultat net du groupe a atteint 7,604 milliards de dinars,
contre 7,525 milliards de dinars pour l’exercice 2018, soit une hausse de 1,1%.
Le
chiffre d’affaires consolidé du groupe
pharmaceutique algérien, Biopharm, a atteint
67,8 milliards de dinars en croissance de 7,6%, l’année dernière, comparé à
2018. “La croissance de l’activité a été dynamisée par la performance de la
production, l’élargissement du portefeuille distribution aux partenaires locaux
et la croissance de la répartition notamment via l’entrée dans le capital de
IMPSA en 2018”, indique le groupe, coté à la bourse d’Alger, dans son rapport
annuel 2019.
Le résultat net
a atteint 7,604 milliards de dinars, contre 7, 525 milliards de dinars pour
l’exercice 2018, soit une hausse de 1,1%. Le bénéfice net par action, part du
groupe, est estimé à 296 dinars contre 293,2 dinars en 2018. Biopharm indique dans son communiqué que le Conseil
d’administration proposera à la prochaine assemblée générale, programmée pour
le 24 juin prochain, de distribuer un dividende de 115 dinars par action au
titre de l’exercice 2019.
Selon le groupe
pharmaceutique privé, l’année 2019 a été marquée par un contexte
particulièrement difficile au plan économique.
“Le marché
pharmaceutique Algérien a connu, selon les données IQVIA, une légère croissance
passant de 3,13 milliards de dollars en 2018 à 3,30 milliards dollars en 2019
soit une croissance annuelle de 4,8%”, indique Biopharm
dans son rapport annuel. Pour le groupe pharmaceutique privé, “cette faible
croissance est principalement due aux retards liés au contexte économique
instable qu’a connus notre pays en 2019”.
Néanmoins,
estime-t-il, le marché pharmaceutique algérien
devrait se redresser pour atteindre une croissance annuelle de 8,2% à
l’horizon de 2022, soit 3,7 milliards dollars. Les fondamentaux restent très
solides, fait observer Biopharm, citant notamment,
les capacités de production éprouvées, de nombreux projets d’investissement en
cours de réalisation, des infrastructures de soins modernes et accessibles pour
toutes les couches de la population, une demande de soins qui ne faiblit pas,
portée par un système de remboursement très étendu, des ressources humaines de
grande qualité et des entreprises performantes qui, après avoir fait leurs
preuves en interne, ambitionnent peu à peu de pénétrer les marchés étrangers.
“Tous
ces éléments expliquent la tendance actuelle
orientée vers une croissance de plus en plus robuste, qui se
poursuivra au cours des années à venir et qu’IQVIA projette à hauteur de 8,3 %
à l’horizon 2023”, souligne le rapport. Durant l’année dernière, Biopharm a lancé 35 nouveaux produits sur le marché, dont
une partie de médicaments essentiels. Le groupe a renforcé sa présence sur le
marché de la distribution en gros en mettant son réseau et son expertise au
service des fabricants locaux.
“Ce segment a
représenté 22,30% du chiffre d’affaires de notre filiale de distribution contre
10,9 % en 2018”, indique le groupe Biopharm. Ce
dernier affirme aussi avoir accéléré la réalisation de son plan
d’investissement pour développer ses capacités industrielles.
“Nos
investissements ont atteint 2,62 milliards de dinars en 2019 contre 1,69 en
2018. Déjà notre nouvelle unité de production de stick pack (Sachets et
liquides) a été agréée par les autorités sanitaires et les premiers lots de nos
produits ont été fabriqués”, affirme le groupe pharmaceutique privé.
“L’année 2020
marquée par un contexte économique plus difficile encore et par la crise
sanitaire mondiale de la Covid-19, sera source
d’importants défis pour notre groupe”, prévient Biopharm,
qui compte accélérer la réalisation de son plan d’investissement afin de
répondre aux besoins du marché en proposant de nouveaux médicaments fabriqués
dans ses nouveaux sites de production. Les dépenses de santé par habitant sont
passées de 66,5 dollars en 2001 à 358 dollars en 2014, selon l’OMS.
Néanmoins,
indique Biopharm, la conjoncture économique difficile
que traverse l’économie nationale au cours des dernières années a entraîné un
léger recul des dépenses de santé. Le nombre de personnes diagnostiquées avec
des maladies non transmissibles a considérablement augmenté ces dernières
années, une augmentation en partie liée au vieillissement de la population et à
l’amélioration du taux de diagnostics.