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Actes symposium Crasc 2004- "L'Algérie, 50 ans après...."

Date de création: 31-05-2020 20:02
Dernière mise à jour: 31-05-2020 20:02
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SCIENCES- BIBLIOTHEQUE D’ALMANACH- ACTES SYMPOSIUM CRASC 2004 – «  L’ALGERIE, 50 ANS APRES….. »

L’Algérie , 50 ans après . Etat des Savoirs en Sciences sociales et humaines, 1954-2004. Actes du Symposium tenu à Oran  du 20 au 22 septembre 2004, sous la direction de Nouria Benghabrit-Remaoun et de Mustapha Haddab, Editions Crasc, Oran 2008, 787 pages en français et  121 pages en arabe, 900 dinars

Pour emprunter à Fouad Soufi, il ne s’agissait pas de faire un bilan, car un blilan, c’est une opération « solde de tout compte » de tout ce qui a été réalisé .....puis « mettre la clé sous le paillasson » . Il s‘agissait de dresser un état des lieux, l’ « état des savoirs  » dans toutes leurs  dimensions sociales et humaines.....pour « activer la mémoire », « pour mieux opérer l’avancée souhaitée pour les années qui suivent... ». F. Soufi parlait de la revue Insaniyat dont il dirigeait le comité de rédaction.

On était, alors, en 2004, et il fallait commémorer , en Algérie, comme il se devait, le  cinquantième anniversaire du déclenchement,  le 1er Novembre 1954, de la guerre de libération  nationale.

Le Crasc  a fait dans le grand, le très grand , mais aussi et surtout dans l’utile et l’efficace...La recherche scientifique en est sortie grandie.On s’en aperçoit bien aujourd’hui, à la lecture des Actes , douze années après la tenue du Symposium. Un gros « pavé » qui fait un point  de situation sans concessions : les résultats acquis depuis un demi siècle mais , aussi , les manques à réaliser et les contraintes rencontrées .  Huit axes de travail : Anthropologie, sociologie et scinces sociales / Histoire, mémoire et patrimoine/ Citoyenneté et mouvement associatf/ Géographie, monde rural et migrations/ Urbanisme et architecture/ Famille et enfance/ Ecole et éducation./ Culture, langue et identité.......et deux ateliers, l’un sur « les Archives et l’Archéologie » et l’autre sur « la Langue, la Littérature et le Patrimoine immatériel ».  Et, au total , plus d’une soixantaine de communications et participation de plus de cent cinquante chercheurs et enseignants (intervenants et/ou participants)  venus de toutes les universités d’Algérie et certains de l’étranger.....venus  à Oran certes pour participer et/ou intervenir dans les débats , pour rencontrer d’autres membres de la communauté universitaire trop longtemps éparpillée......., mais surtout pour proposer l’ouverture de nouvelles pistes de recherche. L’Algérie en avait (et en a encore) bien besoin d’autant que  les sciences sociales et humaines ont été longtemps marginalisées.

 

Les Auteurs: Ils ont très nombreux. On ne citera donc que Nouria Benghabrit-Remaoun, sociologue, directrice du Crasc (bien avant qu’elle ne devienne ministre de l’Education nationale)  et les autres membres du comité d’ornganisation : Ammara Bekkouche (Présidente du conseil scientifique du Crasc) , Fouad Soufi (Directeur du comité de rédaction de la revue Insaniyat) , Garmia Hachemi (Sg du Crasc) , Abed Bendjelid, Sadek Benkada, Mohamed Daoud, Hassan Remaoun et Samia Benhenda, tous membres du comité de rédaction de la revue Insaniyat 

Extraits :  « En sciences sociales et humaines, le renouvellement de la pensée se fait à un niveau conceptuel qui s’accommode mal à des catégories conventionnelles étroites  »  (Souad Bendjaballah, ministre déléguée à la recherche auprès du Mesrs, discours d’ouverture, p 17), « La logique de la recherche scientifique doit s’appliquer à toutes les dimensions du social, sans qu’aucune frontière ni aucune mesure ne soient opposées à ses progrès «  (Nouria Benghebrit-Remaoun et Mustapha Haddab, présentation, p 45)

Avis : Les productions du Crasc, celles d’hier ou d’ajourd’hui, sont à lire et à conserver . Toujours.

Citation: « Le monde est devenu un immense village, mais dans ce village qu’est devenu le monde, l’accès et le partage égal des savoirs est loin d’être une rélaité » (Souad Bendjaballah, ministre déléguée à la recherche auprès du Mesrs, discours d’ouverture, p 16),