TRANSPORTS-
ROUTE- ACCIDENTS- ACCIDENTS DE LA ROUTE- DIRECTION NATIONALE DE LA SÉCURITÉ
ROUTIÈRE 2019
Les statistiques de
la Délégation nationale de la sécurité routière (DNSR) de l’année 2019
signalent que les jeunes conducteurs sont surreprésentés dans les accidents de
la circulation survenus l’année dernière.
Les
statistiques de la Délégation nationale de la sécurité routière de l’année 2019
signalent que les jeunes conducteurs sont surreprésentés dans les accidents de
la circulation survenus l’année dernière.
La tranche d’âge comprise entre 18 et 29 ans a été impliquée dans 7.678
accidents corporels, ce qui représente 34,1% du nombre global des sinistres
enregistrés. Dans le chapitre des victimes de la route, les mêmes données
indiquent que les enfants de moins de 14 ans tiennent également le haut du
tableau avec 479 enfants qui ont perdu la vie sur les routes durant la période
de référence, soit 14,6% du nombre global des décès alors que 6.050 enfants de
moins de 14 ans ont été blessés, représentant près de 20% du nombre global des
blessés. Selon le même centre, les titulaires d’un permis de conduire de moins
de deux ans (permis probatoire) ont été impliqués dans 4.675 accidents, soit
près de 21%, de la totalité des conducteurs impliqués. «Cet état de fait peut
être expliqué, en grande partie, par le faible apprentissage à la conduite et
le jeune âge des nouveaux titulaires des permis de conduire, lesquels
favorisent les comportements intempestifs et les postures dangereuses et
irréfléchies en circulation», explique Ahmed Ait El Hocine, directeur de la
Délégation nationale de la sécurité routière, rencontré en marge de la journée
de sensibilisation (samedi 7 mars 2020) pour les conducteurs des motocycles,
organisée avant-hier, au complexe sportif Mohamed-Boudiaf (Alger). Les usagers
les plus vulnérables en zones urbaines, en l’occurrence les piétons, ont payé
un lourd tribut et représentent 55% des victimes, au nombre de 676. Et sur
19.151 blessés dans les villes, 8.576 d’entre eux étaient également des
piétons, soit 44,7%. Pour ce qui est des régions les plus exposées à
l’accidentalité, Alger se positionne, avec 1.236 sinistres, dans le peloton de
tête des wilayas les plus touchées par l’hécatombe routière. Aussi l’axe M’Sila-Sétif-Biskra, qui constitue un grand carrefour
desservant les régions Centre-Est et Sud du pays comptabilise 2.414 accidents
corporels, soit près de 11% du nombre global.
En termes de gravité, il convient de faire remarquer que la wilaya de M’Sila a enregistré, selon les mêmes statistiques, le plus
fort taux de mortalité durant l’année 2019, avec 139 morts sur les routes. En
seconde position, on retrouve Alger avec 135 personnes décédées, suivie de la
wilaya de Sétif avec 125 personnes ayant perdu la vie. Pour ce qui est de la
tranche horaire à fort risque routier, le centre précise que les heures les
plus accidentogènes se situent entre 18h et minuit
avec 6.455 sinistres enregistrés. Lors de cette période de la journée, il a été
constaté la fluidité du trafic qui favorise l’excès de vitesse, principale
cause des accidents.