COMMUNICATION-
DOCUMENTS ET TEXTES REGLEMENTAIRES-PLAN D’ACTION GOUVERNEMENT FEVRIER 2020- PRESSE/INFORMATION
Il a annoncé,
par ailleurs, l'ouverture d'un «vaste chantier pour mieux élargir le champ de
la liberté d’expression, de la liberté de la presse et de la liberté de
communiquer». «L’espace des libertés, c’est le champ du possible, c'est-à-dire
un exercice libre et apaisé de ces libertés, loin des multiples atteintes à ces
libertés qui sont générées par l’évolution exponentielle de l’Internet et
l’expansion des réseaux sociaux», a-t-il estimé.
Il a souligné,
dans ce contexte, la nécessité de «définir des règles claires et efficaces
encadrant par la force du droit l’obligation éthique de fournir une information
vérifiable, sourcée, fiable et crédible». «La
transformation profonde du secteur de l’information et de la communication
exige du gouvernement le lancement de réformes majeures, inclusives et
concertées. Il s’agit de procéder à une révision substantielle des lois
relatives à l’Information et à l’audiovisuel, avec notamment une mise en
conformité avec le droit algérien des chaînes de télévision offshore et
l’encouragement de la création de radios dans l’espace hertzien et sur le web»,
a-t-il expliqué.
Il sera
également question de «fixer des cadres légaux pour la publicité, les sondages
et la presse numérique» et «d’aider les acteurs de l’information et de la
communication à s’organiser dans le cadre d’associations et de syndicats
professionnels et à soumettre le libre exercice d’informer à l’exigence éthique
qui sera défendue dans des cadres organisés».
Sur un autre
plan, le gouvernement a affiché sa détermination à encourager la promotion des
femmes aux responsabilités dans les institutions de l’Etat et administrations
publiques et à mettre en place des mécanismes qui permettront d’assurer leur
protection et leur autonomisation.
Il compte
également œuvrer à l’atteinte de l'objectif de l’égalité hommes-femmes dans
tous les domaines, en conformité avec les constantes nationales.
Un plan national
de promotion de la jeunesse qui constitue une des grandes priorités du mandat
présidentiel et de l’agenda du gouvernement, est prévu également, dans le plan
d'action du gouvernement.
La promotion de
la jeunesse «fera l’objet d’un Plan national quinquennal 2020-2024, à la faveur
d’une approche transversale, partenariale et multisectorielle», est-il souligné
dans le document.
L’implication de
la jeunesse dans le processus de développement du pays, en sa qualité de force
sociale potentielle, sera concrétisée par la mise en place d’une politique
nationale novatrice, inclusive et intersectorielle, prenant en charge les préoccupations
et attentes des jeunes, est-il expliqué.
Le plan du
gouvernement prévoit, à ce titre, l’installation du Conseil supérieur de la
Jeunesse qui «s’érigera en porte-voix de la jeunesse algérienne, en partenaire
et interlocuteur privilégié des pouvoirs publics et en instrument efficace de
son implication effective dans la vie politique et socioéconomique du pays».