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Cpmc Alger- Consultations 2019

Date de création: 23-02-2020 11:49
Dernière mise à jour: 23-02-2020 11:49
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SANTE- SOINS- CPMC ALGER- CONSULTATIONS 2019

Près de 117.000 consultations spécialisées et plus de 19.000 traitements de radiothérapie ont été réalisés en 2019, au niveau du Centre Pierre et Marie-Curie (CPMC) d'Alger ( Coordinateur des activités de santé,  Nouredine Bitata).

Plus de 4.000 actes opératoires et près de 44.000 analyses d'anapath y ont également été effectués, affirme la même source. 

Sur les 116.799 personnes consultées tout au long de l'année écoulée, 11.669 sont passées par le service de chirurgie A qui réunit diverses spécialités, à savoir la chirurgie oncologique, le foie, l'estomac, la gynécologie, etc., a précisé N. Bitata , notant que c'est le service de chirurgie B, dédié à la sénologie (sein) qui a accueilli le plus grand nombre de patientes (16.298), avant de souligner la tendance «haussière» de l'ensemble de ces actes médicaux, durant ces dernières années.

 

7.389 autres patients ont été consultés en oncologie médicale (chimiothérapie), 21.220 autres en hématologie, en sus de 6.372 consultations pour des greffes de la moelle osseuse (GMO) ainsi que 41.646 autres en endocrinologie, a ajouté le même responsable, rappelant que ces dernières s'effectuent en externe, au niveau de la structure relevant du CPMC et sise dans la commune de Mohamed-Belouizdad (ex-Belcourt).

 

Par ailleurs, 5.990 patients ont été consultés en anesthésie post-opératoire, alors que 6.215 autres ont été pris en charge au niveau du service de chirurgie C, également en externe (clinique ex-rue Debussy), toutes spécialités confondues.

S'agissant des interventions chirurgicales, au nombre de 4.134, poursuit N. Batata,1.837 ont été réalisées au service de chirurgie B, doté de 35 lits, 1.790 autres en chirurgie A (68 lits) et 507 autres en chirurgie C (71 lits), alors que 382 malades ont été suivis dans le service dédié à la prise en charge de la douleur, informe le représentant du CPMC.

 En outre, pas moins de 777.508 examens de biochimie (tous types confondus) y ont été réalisés, 226.634 autres en hématologie, 11.476 autres en bactériologie, 47.044 en immuno-sérologie (hépatites) et enfin 56.389 autres en hormonologie, a-t-il encore fait savoir, soulignant le nombre «important» d'examens réalisés en anapath (anatomie-pathologie) qui s'est élevé à 43.910.

 

«Il ne faut pas oublier qu'avec la radiothérapie, les examens d'anapath sont essentiels dans le processus de prise en charge du cancer», a observé le coordonnateur. 

 

Outre 19.315 examens de radiothérapie recensés en 2019 sur toutes les pathologies oncologiques, le CPMC a également effectué un total de 4.000 images par résonance magnétique (IRM), 5.534 scanners, 6.541 mammographies et 14.337 échographies.

 

Destiné à l'oncologie depuis 1959, le CPMC a fini au fil du temps par devenir une «référence nationale» en la matière, au moment où sa vocation initiale était locale. Une situation qui s'est traduite par « une pression quotidienne» en raison d'un «flux important» de patients en provenance des quatre coins du pays, y compris des régions disposant de centres anticancéreux (CAC), déplore N. Bitata, réitérant un constat maintes fois soulevé par d'autres intervenants du secteur de la santé. 

«Les malades qui viennent en dehors d'Alger représentent 40 à 50 % de l'ensemble des personnes suivies. Le plus gros problème auquel nous sommes confrontés demeure le manque en auxiliaires médicaux en anesthésie-réanimation (AMAR), en plus du nombre insuffisant de manipulateurs en radiologie», déplore-t-il, précisant que ces derniers, «même s'ils disposent de protections durant leur fonction, préfèrent exercer dans d'autres structures où ils sont payés autant sinon mieux, avec beaucoup moins de pressions».

Pourtant, soutient le même responsable, les rendez-vous pour la radiothérapie ne sont pas ouverts aux malades issus des wilayas disposant de CAC et sont limités aux résidants d'Alger, Tipasa et Boumerdès, ajoute-t-il, avant d'aborder la lancinante problématique de la maintenance des équipements. Ainsi, explique-t-il, il arrive que l'un des accélérateurs dont dispose le CPMC tombe en panne et lorsque celle-ci n'est plus du ressort du service de maintenance, l'intervention du fournisseur est nécessaire, sachant que la commande d'une pièce depuis l'étranger «peut durer jusqu'à 6 mois».

Tout en assurant «gérer autant que faire se peut» ce type d'aléas, M. Bitata tient à préciser que la norme internationale préconise un  accélérateur pour 500.000 habitants, au moment où ceux du CPMC sont destinés à une population de près de 10 millions, pour toute la région Centre du pays, à raison de 150 à 170 malades/jour.

N. Bitata informe, enfin, de l'acquisition récente par le CPMC d'un scanner de dernière génération, avant d'interpeller les autorités en charge de la santé pour amener les CAC répartis à l'échelle nationale à «prendre en charge davantage» les patients relevant de leur circonscription géographique. L'enjeu étant d'«alléger» la charge dont se plaignent le personnel soignant et administratif du CPMC, ainsi, qu'à juste titre, les patients sujets à une détresse psychologique occasionnée par une pathologie pas aisément intégrée par la majorité d'entre eux.