ADMINISTRATION- GOUVERNEMENT- CONSEIL DE GOUVERNEMENT-
REUNION MERCREDI 5/2/2020, PLAN D’ACTION
2020
Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a présidé, mercredi 5 février 2020, une réunion du
gouvernement avec, à son ordre du jour, un seul point consacré à l’approbation
du Plan d’action du gouvernement pour l’exécution du programme du Président de
la République, indique un communiqué des services du Premier ministre, dont
voici le texte intégral :
«Le
document finalisé, qui sera présenté pour examen à Monsieur le Président de la
République à la faveur de la tenue d’un Conseil des ministres avant d’être
soumis à l’approbation de l’Assemblée populaire nationale, a donné lieu à une
dernière lecture ainsi qu’à des propositions émanant de certains départements
ministériels pour les parties qui les concernent.
Intervenant
à l’issue de ces contributions, le Premier ministre a tenu à rappeler que le
Plan d’action du gouvernement ne constitue pas, en soi, un plan détaillé dans
lequel seraient énumérées toutes les actions à venir des secteurs, avec des
objectifs quantitatifs et un échéancier de réalisation.
A ce
propos, il estimera plus indiqué de le considérer comme point d’ancrage d’une
méthode pour le gouvernement dans son approche visant à assurer la prise en
charge des besoins de développement du pays, dans leurs différents volets.
Il a
appelé l’ensemble des départements ministériels à œuvrer à affiner les
politiques et les programmes à mettre en place en les déclinant, dans le
détail, sur leurs feuilles de route respectives qui seront établies après
l’adoption du plan d’action par les deux chambres du Parlement.
Le Plan
d’action du gouvernement destiné à la mise en œuvre du programme du Président
de la République a ensuite été adopté par l’ensemble des membres du
gouvernement.
Mettant à profit
cette séance de travail, le Premier ministre a tenu à faire un rappel des
dernières directives et instructions émises par le Président de la République
et relatives à la nécessité d’œuvrer, en priorité, à la prise en charge des
besoins et attentes urgentes des populations, notamment celles vivant dans les
régions reculées ou enclavées du territoire national et ce, dans le sens d’une
plus grande efficacité de l’action gouvernementale.
A ce titre, et
pour y répondre de manière effective, le gouvernement veillera, chaque fois que
nécessaire, à initier des actions urgentes pour faire face à des situations de
dysfonctionnements des services publics, à l’instar de la solidarité de
proximité, des urgences médicales et des services de maternité.
Abordant
l’instruction présidentielle relative au traitement de la problématique de la
sécurité routière par le durcissement des mesures à l’encontre de tout
comportement criminel dans la conduite, notamment les moyens de transport de
voyageurs, de transport scolaire ou de transport de marchandises, le Premier
ministre a appelé les ministres concernés à engager sans attendre les actions à
même de permettre de réduire les conséquences néfastes et bouleversements qui
en découlent sur les vies humaines ainsi que sur le quotidien des blessés et
des familles.
A ce
titre, et dans l’attente de la mise en place d’un dispositif coercitif de plus
grande consistance, plusieurs mesures ont été prises avec effet immédiat
:
- Effectuer, à
titre conservatoire, le retrait immédiat des documents d’exploitation des
transporteurs à l’origine de ces accidents.
- Renforcer les
brigades mixtes entre les services relevant des directions de transports de wilaya
(DTW) et les services de sécurité pour effectuer des contrôles inopinés sur
l’ensemble du réseau routier.
- Renforcer les
moyens liés à l’expertise des activités de contrôle technique des véhicules.
- Contraindre
les transporteurs exerçant sur les lignes de longue distance à utiliser le
principe du deuxième conducteur et à respecter le temps obligatoire de conduite
et de repos.
- Engager des
opérations d’inspection, sur l’ensemble du territoire national, en direction
des gares routières, des stations et autres espaces dédiés au transport de
voyageurs pour vérifier l’état des moyens de transport en commun, ainsi que le
respect de la réglementation par leurs propriétaires et conducteurs.
- Mettre en
place un fichier, par wilaya, de l’ensemble des conducteurs de transport de
personnes et de marchandises pour assurer un suivi particulier de ceux ayant
été à l’origine d’accidents.
S’agissant
de la préoccupation du Président de la République relative à la régularisation
de la situation juridique des journaux électroniques domiciliés en Algérie, le
Premier ministre a exprimé son souhait de concrétiser dans les meilleurs délais
cette décision.
A cet effet, il
a appelé le ministre de la Communication à engager, en concertation avec les
parties habilitées, les procédures et modalités pratiques et réglementaires
permettant à cette catégorie d’organes de presse utilisant le support
électronique d’intégrer le paysage médiatique national, tel que déjà consacré
par la loi, dans le strict cadre des dispositions de cette dernière, de la
déontologie et de l’éthique de la profession».