CULTURE-
ARTS PLASTIQUES – PEINTURE- ALI KHODJA ALI
Ali
Ali-Khodja (1923-2010) mérite un hommage appuyé au vu
de sa grande contribution dans l’histoire de l’art en Algérie, mais surtout
dans la production philatélique algérienne. Il faut surtout noter qu’Ali Ali-Khodja a été durant près de 50 ans le doyen des
dessinateurs de timbres-poste en Algérie. Il laissera
une empreinte indélébile dans le catalogue philatélique algérien grâce à une
trentaine de timbres répartis sur 19 émissions, d’une riche thématique. Il
restera dans l’histoire pour avoir réalisé l’un des premiers timbres
commémoratifs dans le catalogue philatélique algérien émis le 5 juillet 1963, à
l’occasion du 1er anniversaire de l’indépendance. Une vignette
sur fond bleu clair, tracée par des rayons de soleil, marquante par sa
simplicité et frappante par sa haute portée symbolique, avec cette carte de
l’Algérie portant l’emblème national et les aspirations du jeune Etat indépendant
à travers le derrick, l’arbre, le symbole de l’industrie et l’épi de blé.
Parcours : Naissance en 1923 à Bologhine.
Perd son père à l’âge de 4 ans. Ses oncles, les Racim,
de retour de Paris, le recueillent. Scolarité perturbée. Il s’initie à la
peinture et entre à l’Ecole des beaux-arts en 1937 et y séjourne jusqu’en 1941.
Il participe à une exposition organisée par les Racim
en 1947 et ses toiles côtoient celles de Yellès et
Temam, entre autres. Il fait partie de plusieurs expositions collectives en
Algérie et à l’étranger. Il est nommé au musée des Arts et Traditions
populaires, de 1948 à 1961. Professeur aux Beaux-Arts
de 1960 à 1994, où il prend une retraite bien méritée. Il décède le 7 février
2010.