COMMUNICATION- OPINIONS ET POINTS DE VUE- ENTREVUE PRESIDENT/MEDIAS
NATIONAUX (II/II)
Question: Le citoyen attend un changement radical au plan
économique et commercial, qu'en est-il de la valeur du dinar, des
salaires, du pouvoir
d'achat, de l'emploi, du logement et de l'importation des véhicules
de moins de 3 ans?
Réponse: Je commence par la valeur du dinar. Les
précédentes réponses sont liées. Plus la valeur de la monnaie locale baisse,
plus l'importation s'impose. La meilleure mesure pour réévaluer le dinar est la
croissance économique et la production locale. Si, à titre d'exemple, nous
importons la pomme de terre pour que son prix sur le marché n'excède pas 40 ou
45 DA/kg, la solution est donc la production nationale et la réduction de
l'importation inutile.
A ce propos, j'insiste encore une fois que je ne réduirai pas l'importation
pour priver le citoyen algérien. L'importation doit être complémentaire à la
production nationale. Si la production nationale pourvoit 25 % aux besoins du
citoyen, j'importerai les 75 %. Et si l'économie nationale pourvoit aux besoins
à 80 %, il m'est interdit d'importer plus de 20 %. Dans ce cas, j'aurai servi
d'autres intérêts que ceux du peuple algérien.
Le dinars a été affecté par le recours au financement
non conventionnel, il existe un chiffre inquiétant mais nous saurons y faire
face. Plusieurs failles sont à l'origine de la dépréciation du
dinars, l'importation doit être complémentaire à la production
nationale, le règle est d'encourager la production nationale. Je le répète
devant vous de manière solennellement, nous sommes prêts à donner des
instructions aux banques afin d'aider toute personne qui investit dans le
développement ou la transformation de la production nationale en leur accordant
des crédits pouvant atteindre 90% de la valeur du projet, en sus de la priorité
en ce qui concerne le foncier industriel. J'ai cité, à titre d'exemple,
N'gaous, Mascara et Médéa qui, au-delà du fait d'être des régions disposant de
potentiels agricoles, sont également qualifiées pour l'industrie
manufacturière. En cas de difficultés
à exporter le produit brut, la transformation peut être la solution.
Le dinars connait à présent un frémissement et nous
avons même une légère stabilité des réserves de changes, nous espérons la voir
consolider à la fin de ce trimestre.
Concernant l'importation de véhicules, personnellement je ne vois aucun inconvénient,
mais cela exige une organisation. Nous devons savoir ce que nous importons et
nous devons avoir la garantie quant à la qualité du véhicule et la régularité
de la carte grise. Il y a la crainte d'être face à un autre type de fraude, il
existe des lobbies et des groupes mafieux en tous lieux. Je n'accuse personne
mais j'ai la responsabilité de la vie du citoyen.
Si des garanties techniques sont données pour la protection du citoyen, la
porte est ouverte soit à travers l'importation de manière individuelle ou
collective. Je laisse cette question aux ministère du
Commerce et de l'Industrie.
La situation financière n'est pas critique mais j'irais
pas jusqu'à dire qu'elle est normale, comme cela à été le cas les deux
dernières années, il y'a une certaine amélioration. Les recettes fiscales
augmentent et il y aura d'autres mesures. Dans ce sens, je voudrais ouvrir une
parenthèse au sujet de certaines taxes prévues dans la loi des Finances 2020,
pour dire qu'elles seront révisées pour une meilleure équité. Une loi pourrait
intervenir dans les cinq ou six mois à venir loin de toute démagogie.
L'exonération fiscale n'entraine pas une inflation ou une érosion
supplémentaire du budget de l'Etat. Je me suis engagé, et dès qu'on arrivera à
la loi de Finances complémentaire (LFC), il y aura exonération de tous les
salaires de moins de 30.000 DA dans le but d'augmenter le pouvoir d'achat tout
en contrôlant les prix des produits essentiels.
Il pourrait même y avoir une révision minutieuse et réfléchie du Salaire minimum
garanti (SMIG) car nous rejetons par principe, partant de notre religion et de
nos valeurs la pauvreté extrême en Algérie. Nous mobiliserons tous les moyens
disponibles pour la lutte contre la pauvreté et l'inéquité en terme de revenus individuels.
L'exonération des salaires de moins de 30.000 DA coûtera quelque 90 mds DA, un
montant que nous pourrons récupérer sur les salaires de 2000 et 3000 mds.
En somme, la fiscalité ordinaire ne dépasse pas 30%, tandis que la fiscalité
pétrolière s'élève à 63% du budget de l'Etat. Le principe d'augmentation du
pouvoir d'achat est irréversible, et cette démarche se fera à travers
l'exhonération des faibles salaires et le contrôle des prix du marché.
L'augmentation du prix du lait à 45 DA relève de la trahison nationale.
Question: Concernant la question du gaz de schiste qui a
suscité un tollé, allons nous explorer cette ressource, attendre ou abandonner
carrément cette option?
Réponse: Le débat sur cette question doit se faire
dans la sérénité et par les experts loin de toutes les crispations et
instrumentalisation politique. Il y eu une réaction négative de la part des
citoyens de Ain Salah, qui ont été surpris par les torches sans aucunes
explications préalables. Notre première expérience a été une erreur, nous avons
un vaste
désert mais nous sommes allés dans une région peuplée. Nous allons évaluer
calmement les expériences mais il faut que toutes les franges du peuple sachent
qu'il s'agit d'une richesse dont Allah, Tout Puissant, nous a gratifié et je ne
vois pas pourquoi s'en priver et que son exploitation de cette ressource est à
même d'améliorer le niveau de vie. L'exploitation du gaz de schiste nécessite
d'abord un débat national et pas une opinion unilatérale. Il s'agit d'une
richesse Aujourd'hui, nous consommons 43% de notre production gazière et avec
le nombre de logements en cours de réalisation et les projets
d'approvisionnement des populations en gaz dans les zones montagneuses et
rurales, notre consommation augmentera à plus de 60% à court et à moyen termes.
Nous sommes un Etat producteur de gaz plus que de pétrole, c'est un fait qui
s'impose de lui même. Notre pays est deuxième ou troisième en réserves
mondiales de gaz de schiste et nous n'exportons ni produits agricoles ni
industriels.
L'opportunité de l'exploitation du schiste nous est offerte, nous avons par
exemple la région de Chenachen, entre Tindouf et Adrar, qui est une zone aride
et non peuplée. Nous aborderons cette question lorsque nous aurons surmonter la situation actuelle et entrerons dans l'édification
et le financement de l'économie. Personnellement, je ne comprends pas pourquoi
certains refusent l'exploitation du gaz de schiste et préfèrent recourir à
l'endettement extérieur. Pourquoi? Le débat est long et complexe, nous le
laisserons d'abord aux spécialistes avant la décision politique, qui viendra au
moment opportun.
Question: Qu'en est-il de la réforme du système éducatif ?
Réponse:
Je pense que tous les Algériens revendiquent le changement radical du système
éducatif, particulièrement du cycle primaire. Je m'oppose catégoriquement à
l'implication de l'idéologie dans l'enseignement primaire. La citoyenneté exige
l'édification d'une génération imprégnée des valeurs du nationalisme, de la
morale et de l'appartenance civilisationnelle.
Les programmes scolaires doivent impérativement être alléger
en veillant à l'apprentissage graduel et en laissant l'enfant vivre son enfance
de manière naturelle et équilibrée. De même qu'il est impératif de traiter le
problème de la surcharge du cartable à travers le recours aux moyens
technologiques et la formation des enseignants en la matière.
Nous devons tirer profit des expériences des pays avancés. Il existe
actuellement des problèmes n'ayant aucun rapport à la scolarité et je m'engage
à résoudre les problèmes sociaux des enseignants qui ne devront pas utiliser
les élèves comme moyen de pression car les grèves répétées ne servent pas
l'intérêt de l'élève.
Une révision de l'encadrement de l'enseignement, tous cycles confondus,
s'impose, et ce à travers l'amélioration des programmes et de la situation
financière des enseignants, en sus de la prise en charge des élèves des régions
enclavées en terme de transport et de restauration. De sanctions sévères seront
prévues pour tout manquement dans ce sens.
Question: quels sont les mesures que vous comptez prendre pour le
développement des médias?
Réponse: J'ai promis la liberté absolue de la
presse à la condition du respect des lois de la République et l'éthique
professionnelle, nous combattrons fermement le mensonge et la diffamation.
Concernant les journalistes, il faut prendre en charge leur situation sociale,
sachant qu'il existe dans les médias privés des journalistes qui perçoivent de
maigres salaires et ne bénéficient d'aucune couverture sociale. Je m'engage à
lutter contre ce phénomène, qu'il soit dans le privé ou le public.
Il existe en Algérie quelque 160 titres, dont certains ont réussi à s'imposer
et d'autres tentent d'émerger. Il y a aussi des journaux à faible tirage et
pareil pour les chaînes privées, qui ont des biens alors que leurs employés
sont dans des situations critiques. Je m'engage à ne pas faire de distinction
entre journalistes du public et du privé, tout en leur offrant des cycles de
formation.
J'aiderai cette corporation autant que possible et encouragerai la création de
clubs de journalistes dans toutes les wilayas du pays. A ce propos, j'exhorte
les journalistes à se réunir dans un syndicat propre.
Concernant les institutions du secteur, à l'instar de l'Autorité de régulation
de l'audiovisuel (ARAV), nous ferons en sorte de relancer son rôle avant la fin
de l'année et j'ai demandé, dans ce sens, à son directeur d'ntreprendre des
visites à des instances similaires dans d'autres pays pour tirer profit de
leurs expériences.
Question: Quelles sont les mesures juridiques que vous
comptez prendre pour la récupération des deniers publics détournés vers
l'étranger et l'extradition des recherchés par la justice algérienne?
Réponse: Pour ce qui est de la récupération des fonds détournés, nous sommes
dans l'attente du feu vert de la justice, qui n'a pas encore statué sur tous
les dossiers et établi les montants détournés. Les fonds détournés se trouvent
à l'intérieur du pays ainsi que dans d'autres endroits, comme Genève ou
dissimulés dans des pays réputés pour leurs facilitations fiscales. Une fois
ces dossiers définitivement clos par la justice, nous allons entamer les
procédures nécessaires, soit par le biais d'avocats algériens ou étrangers, ou
par l'activation des conventions conclues avec ces pays. Ces fonds seront
indubitablement récupérés et ça se fera par le biais de la Justice.
Il y a eu certes détournement de fonds mais également des surfacturations. La
lutte contre la corruption, et je l'ai déjà assuré, se poursuivra sans relâche.
Nous lutterons également contre la corruption affectant le pouvoir d'achat du
citoyen. Si la première affecte le Trésor, la deuxième touche à la poche du
citoyen, et c'est bien plus grave, en se rendant à l'Administration, le simple
citoyen est contraint de payer en contrepartie de prestations qui lui sont
garanties par l'Etat. Il est impératif dans ce sens d'oeuvrer à la moralisation
de la société car en l'absence de morale tout se disloque même au sein de la
famille.
Les mesures de lutte contre la corruption peuvent aller jusqu'à l'installation
de caméras de surveillance partout, à l'instar des services des Douanes, des
commissariats de police et des communes. Ce sont là des exemples, l'important
étant de se diriger vers une véritable lutte et prévention contre la corruption
et les pots de vin.
Question: Quelle est votre conception pour le traitement du phénomène de
la Harga (migration clandestine par la mer) ?
Réponse: J'ai eu à lire des
rapports sur la migration clandestine et ses causes, et celles-ci peuvent être
différentes. Lorsque ce phénomène est lié à la pauvreté et au ras-le-bol
politique, il peut être traité, mais lorsque l'origine est l'oppression
familiale et sociale, le problème est tout autre. Le phénomène de la Harga ne
résulte pas forcément de la pauvreté, puisque il y a des médecins et des
fonctionnaires qui émigrent illégalement. Il faut mener des campagnes de
sensibilisation en associant les familles. Le jeune fraichement diplômé qui est
confronté au chômage est en droit de s'indigner, c'est pourquoi il est
impératif de trouver des solutions à ce problème en consacrant l'égalité en
matière d'accès à l'emploi pour tous les Algériens.
De nombreux jeunes migrants ont été refoulés et à ce propos j'ai demandé
récemment au Président du Conseil italien que l'application des lois de son
pays à nos migrants clandestins soit dans le respect de leur dignité. Parmi les
solutions qui peuvent être apportées au phénomène de Harga, la signature de
conventions avec certains pays pour permettre à des jeunes de constater de visu
à quel point la situation est difficile dans ces pays, mais il est également
possible de recourir à des psychologues en ce sens
qu'il s'agit d'un problème grave nécessitant un traitement particulier.
Question: La communauté nationale établie à l'étranger figure parmi vos
priorités et votre première décision a été de permettre le rapatriement, à
titre gracieux, des dépouilles d'Algériens décédés à l'étranger. D'autre part,
comment peut-on, selon vous, bénéficier des compétences algériennes à l'étranger?
Réponse: Je suis déterminé à oeuvrer pour permettre
à l'Algérie de tirer profit de ses compétences établies à l'étranger, là où
elles se trouvent.
Dans ce cadre, j'ai contacté le Professeur Habba qui m'a fait part de sa
disposition à recevoir et orienter des jeunes stagiaires et d'intégrer le
programme d'encouragement des start-up.
Des membres de notre communauté se sont sentis exclus suite à la promulgation
d'un article de loi les privant de certains postes. Nous nous attelons à la
révision de la Constitution, et exception faite des aspects ayant trait à la
sécurité de l'Etat, rien n'empêche de revoir d'autres articles. Néanmoins, des
pays pionniers en matière de démocratie ont exclu les binationaux par souci de
préservation de la sécurité nationale. Les conclusions des débats sur la
Constitution seront soumis au référendum.
Question: Sur le plan international, nous avons constaté récemment un
retour en force de la diplomatie algérienne, notamment dans le dossier libyen.
Vous avez proposé lors de la Conférence de Berlin d'abriter le dialogue
interlibyen, cette proposition a-t-elle été favorablement accueillie?
Réponse: Il y'a eu globalement un consensus sur la
proposition de l'Algérie, qui est un pays connu pour son équidistance.
L'Algérie a une bonne expérience dans la conduite des médiations et elle en a
fait profité plusieurs pays sans aucun autre objectif que la préservation de la
paix et de la sécurité. C'est pour nous une tradition depuis 1962, nous
agissons pour l'apaisement des tensions entre les peuples et les pays.
Des personnalités libyennes,
dont MM. Fayez El-Serraj et Khaled Al-Mechri, ont fait des déclarations
encourageantes pour le rôle de l'Algérie dans le règlement de la crise libyenne
à travers le dialogue. Nous avons donc la confiance des deux parties en plus de
la majorité des tribus du Sud de Misrata, de Zentan et des Touaregs qui ont
toutes sollicité la médiation de l'Algérie.
En outre, le ministre français des Affaires étrangères a admis que l'Algérie
était une force d'équilibre et de paix, et aujourd'hui les pays voisins de la
Libye se rencontrent à Alger avec la participation du ministre allemand des
Affaires étrangères qui leur fera part des conclusions de la Conférence de
Berlin sur la crise libyenne.
Question: Que pensez-vous de la situation économique
mondiale et son impact sur l'économie nationale qui enregistre des transferts
sociaux considérables?
Réponse: Le Fonds Monétaire International (FMI)
prévoit une reprise de l'économie mondiale fin 2020. Pour l'Algérie, la Banque
mondiale et le FMI parlent d'un taux de croissance de 2%, mais ça restent des
prévisions. Je suis confiant, que l'Algérie réalisera un taux plus important
car la croissance dans un pays comme le notre peut être plus rapide. Nous
allons éradiquer le chômage à travers la mise en place de mécanismes
susceptibles de créer la croissance et la richesse.
Concernant les transferts sociaux, je tiens à réaffirmer que des acquis
nationaux dans ce domaine comme le soutien des produits de base, ne seront pas
touchés en consécration de la Déclaration du 1er Novembre, particulièrement le
principe de l'Etat démocratique et social. Les transferts sont actuellement
équilibrés mais le problème qui se pose
concerne le financement, notamment des retraites.
Pour les mécanismes de subvention, il est impératif de revoir le ciblage des catégories ouvrant droits aux aides de l'Etat, soit 35%
de la population. Pour le moment, ce débat est prématuré et il faut étudier les
expériences d'autres pays en la matière.
Question: Quelle est votre vision de l'avenir des relations avec la
France, pays avec lequel l'Agérie a des relations complexes?
Réponse: En effet, il y a eu une crispation dans
les relations, notamment après que les Algériens aient constaté une ingérence
dans leurs affaires
internes suite à la déclaration de la partie française au début du Hirak.
Désormais, l'Algérie avec sa nouvelle génération et direction n'acceptera
aucune immixtion ou tutelle quelconque. L'Algérie n'est pas une chasse gardée
de la France. C'est un Etat libre qui décide seul de son avenir.
Nous Algériens, du simple citoyen au grand responsable, sommes jaloux de notre
souveraineté nationale, surtout quand les tentatives d'ingérence émanent de
l'ancien colonisateur. Il faut qu'il y ait un respect mutuel entre les deux
parties. Il existe en France un lobby qui a de la rancoeur pour l'Algérie, qui
sait bien défendre ses intérêts, sa dignité et sa souveraineté.
Pour ce qui de l'Afrique, la République arabe sahraouie est membre fondateur de
l'Union africaine (UA) et la question sahraouie relève de la décolonisation.
Question: Monsieur le Président nous vous remercions d'avoir honoré
votre engagement à travers cette belle et courageuse initiative qui permettra
d'éclairer l'opinion publique sur ce qui est envisagé pour le traitement de
plusieurs problèmes dont souffre l'Algérie. Une opinion publique longtemps
ballotée entre fausses informations, sources anonymes et fuites suspectes.
De même que nous vous remercions pour cette initiative, entamée par la
création du poste de porte parole officiel de la présidence de la République,
souhaitant avoir d'autres rencontres avec vous pour mieux informer le citoyen.
Réponse: Je vous remercie tous d'avoir accepté
cette invitation, vous avez été les premiers et il y aura d'autres car nous
tenons à consacrer cette tradition. Je continuerai à communiquer avec les
citoyens via les médias nationaux, c'est là, un principe et un engagement, et
la crédibilité passe par le respect des engagements.
Pour moi, les médias sont un partenaire essentiel. Vous êtes des faiseurs
d'opinion et nous sommes des décideurs, et ensemble nous mènerons, plaise à
Dieu, l'Algérie à bon port.
En sus de ces rencontres, le porte-parole officiel de la Présidence est là pour
répondre à vos questions quotidiennement, et même si l'information officielle
n'est pas communiquée par le biais de l'agence Algérie Presse Service (APS),
elle le sera par le biais du porte-parole, et ce dans le but de barrer la route
à toute tentative malveillante.