DEFENSE- POLICE- UNITES AERIENNES
BILAN 2019
Dans
le cadre de la mise en œuvre du plan de modernisation de ses structures
opérationnelles et pour relever les nouveaux défis en matière de maintien de
l’ordre et de sécurité des personnes et des biens, la DGSN s’est dotée d’une
unité aérienne en application du décret du 2 avril 2003, a rappelé le directeur
des unités aériennes de la Sûreté nationale. (mercredi 22 janvier 2020)
Intervenant au forum de la Sûreté nationale, à l’Ecole
supérieure de police (Châteauneuf) à Alger, le commissaire-divisionnaire
Abdelmadjid Yahiaoui a indiqué que la Direction des
unités aériennes de la Sûreté nationale (DUASN) assure «des missions d’appui,
de recherche, de surveillance, de coordination et de maintien en condition
opérationnelle des appareils et du personnel navigant et technique». «Elle a
pour missions principales, la gestion des évènements ayant un impact sur la
sécurité publique (trafic routier, rassemblement de foules, compétitions
sportives, évènements culturels d’envergure...). Elle assure également le
transport des groupes d’intervention et la poursuite et l’interception de
véhicules et d’individus suspects», a-t-il détaillé. Lors de cette rencontre
placée sous le thème «Bilan des activités de la Direction des unités aériennes
de la Sûreté nationale et de la police aux frontières», le
commissaire-divisionnaire a précisé que la direction s’occupe également de la
recherche de personnes disparues, de véhicules suspects ou volés et participe
aux missions sanitaires en cas de catastrophe. Concernant le bilan de 2019,
l’intervenant a annoncé le nombre de missions et de vols en comparaison avec
l’année 2018. «Nous avons effectué près de 2.177 heures de vol, soit 1.531
rotations, contre 1.617 heures en 2018 avec un total de rotations de 1.328»,
a-t-il précisé. «A Alger, nous avons enregistré 1.719 heures de vol pour 1.203
rotations en 2019 contre 1.257 heures en 2018. A Oran, le nombre d’heures de
vol s’élève à 302 en 2019 contre 295 l’année précédente», a renchéri Yahiaoui. Il a ajouté que le nombre de missions principales
en 2019 s’élève à 950, soit 1.625 heures de vol contre 533 missions en 2018. De
nuit, les unités aériennes ont effectué près de 99 heures et demie en 2019
contre 85 heures en 2018. Par ailleurs, il a indiqué que «dans le cadre de la
lutte contre les infractions au code de la route, un programme de vols a été
réalisé conjointement avec les services opérationnels de la Sûreté nationale».
Ce programme a pris en compte les points noirs, les horaires qui connaissent le
plus d’infractions et le phénomène de circulation sur les voies dédiées au
tramway. «Il a été enregistré 260 infractions concernant la circulation sur les
voies dédiées au tramway où sont impliqués 246 véhicules, 11 camions et 3
motocycles», a-t-il conclu. Pour sa part, le directeur de la police aux frontières,
le contrôleur de police Mohamed Noui Sifi a indiqué que ses unités sont réparties sur 36
aéroports, 11 ports et 26 postes terrestres. Durant la saison estivale, 13
aéroports, 7 ports et 10 postes frontaliers terrestres ont été sécurisés. Il a
été enregistré 16.755.660 voyageurs en 2019 contre 16.958.648 en 2018, soit une
baisse de 1,20%. 47,55% de personnes ont voyagé par avion, 48,24% par route et
4,20% par ferry. S’agissant de l’activité aérienne, il a indiqué que les unités
ont contrôlé 71.690 vols de diverses compagnies aériennes contre 73.525 vols
durant l’année précédente. Concernant l’activité maritime, les unités de police
ont contrôlé 2.295 voyages contre 9.408 en 2018. Le directeur a présenté
également le bilan de contrôle des véhicules au niveau des points frontaliers.
«Nous avons contrôlé 2.426.335 véhicules en 2019 contre 2.397.362 en 2018. Une
hausse de 2,49% a été enregistrée», a-t-il précisé. Pour la lutte contre la
criminalité, le responsable a indiqué que les services extérieurs de la
direction de la police aux frontières ont traité 21.303 affaires impliquant
21.956 individus, dont 6.493 ont été poursuivis en justice. Quelque 4.867
autres ont été remis aux autorités compétentes.