POPULATION- INFOS’ DIVERSES- INFOS’
DIVERSES 2019
-Selon la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de
la Condition de la femme, Ghania Eddalia
(APN/ jeudi 10 janvier 2019) , il y a eu en 65.637 cas
de divorce en 2017. Selon elle, l'Algérie occupe la 10e place au niveau arabe
et la 78e position au niveau international sur 132 pays en matière de divorce.
La ministre a détaillé devant les parlementaires qu'il y a eu 19% de cas de
divorce demandé par l'épouse, soit prés de 13.000 divorces, 48,6% de cas de
divorce demandé par l'un ou l'autre des conjoints, 15% avec un accord commun
des deux parties et 16% de cas de répudiation. Selon l'Office national des
statistiques (ONS), citant des données du ministère de la Justice, il s'agit de
ruptures d'union prononcées au cours de l'année 2017, qui ont connu une
augmentation relative de 5,3% par rapport à l'année 2016, environ 62.000 cas de
divorce. L'ONS indique en outre que le taux brut de divortialité a évolué à
1,57% au cours de la même période alors qu'il affichait 1,52% en 2016. Quant au
taux de divorce, il a enregistré un bond, passant de 17,42% à 19,32% durant la
même période, précise l'ONS, qui explique que le taux de divorce est défini
comme le rapport entre l'effectif des divorces et celui des mariages contractés
durant la même année. Selon la ministre de la Solidarité nationale, de la
Famille et de la Condition de la femme, le divorce ne concerne pas seulement
les jeunes, mais touche également les personnes âgées, et a évoqué comme une
des raisons de ces divorces l'influence des réseaux sociaux.
-Plus de 20.000 Algériens sont
devenus citoyens européens en 2017, les Marocains champions des naturalisations
Quelque 825 000 personnes ont acquis la nationalité
d’un pays de l’Union européenne en 2017, selon les données publiées, ce
mercredi 7 mars, par Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne.
Les Algériens arrivent en 10e position, avec 20.100
naturalisations enregistrées, selon la même source. Les Algériens ont
majoritairement acquis la nationalité française (80,8%), italienne (5,7%) et
espagnole (4,9%).
Les Algériens arrivent largement derrière les
Marocains qui occupent la première place du classement, avec plus de 67.000
naturalisations : 33,4% en Italie, 25,2% en Espagne et 24,6% en France.
-Drame des migrants : 2262 morts portés disparus en
Méditerranée en 2018 ( 3139 en 2017). Arrivées en
Europe : 120 205 (1 015 000 en 2015 et 3 800 morts)
-Divorces 2018 : 68 284 cas et
65 637 en 2017. 1 divorce toutes les 46 heures. 30 % parmi les couples
nouvellement mariés. 15 000 répudiation .....
- L’espérance de vie dans le monde a augmenté de 5 ans et demi
entre les années 2000 et 2016, a indiqué mi – avril 2019 l’Organisation
mondiale de la santé (OMS), soulignant que les inégalités entre pays riches et
pays pauvres persistent.
Alors qu’une personne née en 2000 pouvait espérer vivre jusqu’à
66,5 ans, celles qui sont nées en 2016 peuvent espérer atteindre les 72 ans.
C’est ce qu’a révélé l’OMS, à l’occasion de la publication des statistiques
sanitaires mondiales.
Cette avancée s’explique en partie par la chute spectaculaire des
décès d’enfants de moins de cinq ans, en particulier en Afrique subsaharienne,
où des progrès ont été accomplis dans la lutte contre le paludisme, la rougeole
et d’autres maladies transmissibles, selon l’OMS.
L’espérance de vie a également augmenté grâce aux progrès réalisés
dans la lutte contre le sida, qui a ravagé une grande partie de l’Afrique dans
les années 1990. Mais, il subsiste d’importants écarts en matière d’espérance
de vie entre pays développés et ceux en développement. Dans les pays à faible
revenu, l’espérance de vie est ainsi inférieure de 18,1 ans par rapport à celle
des pays à revenu élevé. Pour la première fois cette année, les statistiques
sanitaires mondiales de l’OMS ont été ventilées par sexe.
Ces données permettent d’apprendre qu’à la naissance, il y a plus
de garçons que de filles. Cette année, quelque 73 millions de petits garçons devraient ainsi naître dans le monde, contre 68 millions de
filles, selon l’OMS. Mais l’espérance de vie des femmes est plus élevée (74,2 ans)
que celle des hommes (69,8 ans). Le rapport présente les différences qui
existent entre les causes de décès chez les hommes et les femmes : certaines
sont biologiques, d’autres sont influencées par des facteurs environnementaux
et sociétaux et d’autres par la disponibilité des services de santé et le
recours à ceux-ci.
Ainsi, «lorsque les hommes et les femmes sont confrontés à la même
maladie, on constate souvent que les hommes ont moins recours aux services de
soins de santé que les femmes», a détaillé l’OMS. Dans les pays où l’épidémie
de VIH est généralisée, par exemple, les hommes sont moins enclins que les
femmes à effectuer un test de dépistage.
La plus faible espérance de vie des hommes s’explique aussi par le
fait que leurs taux mondiaux de mortalité par suicide étaient supérieurs de 75%
chez les hommes par rapport aux femmes en 2016. Par ailleurs, «les taux de
mortalité par accidents de la route sont plus de deux fois plus élevés chez les
hommes que chez les femmes à partir de 15 ans, et les taux de mortalité
imputables à des homicides sont quatre fois plus élevés chez les hommes que
chez les femmes», a relevé l’OMS.
- Sous –alimentation dans la région Mena : plus de 52 millions
de personnes en souffrance
-Mariage précoce dans le monde : sur 115 millions de garçons
et d’hommes à travers le monde mariés durant leur enfance dont 23 milions avant l’âge de 15 ans
15
novembre 2019: Une étude élaborée par la Direction générale de la
Sûreté nationale (DGSN) a révélé que la majorité des Harragas,
candidats à l’émigration clandestine, sont de jeunes universitaires n’ayant pas
pu obtenir un poste d’emploi en Algérie. Il s’agit en fait de jeunes
conscients des dangers de la mer dans la mesure où ils sont instruits et
âgés de moins de 35 ans.
Ces candidats à l’émigration dont la
plupart ont péri en mer, sont partis par dépit et désespoir, précise l’étude de
la DGSN, relevant qu’un quart des jeunes qui ont fait l’objet de cette étude,
n’ont pas obtenu le visa Schengen.
Il faut relever que ce phénomène s’est généralisé
à tout le littoral du pays, alors qu’il ne concernait auparavant que les
régions de l’Ouest du pays, proches de la côte
espagnole.
L’Etat algérien a criminalisé l’acte
d’émigrer clandestinement, mais cela n’a pas empêché des milliers de
jeunes de tenter leur chance de rejoindre les côtes européennes, au péril
de leurs vies.
Des couples, voire des familles ont tenté
d’émigrer. Il est vrai que certains d’entre eux avaient des postes d’emploi,
mais le salaire modique qu’ils percevaient les a contraints à quitter
le pays. Un phénomène qui prend de l’ampleur en raison du taux de chômage qui
augmente et qui touche de plus en plus d’universitaires.
-L’Algérie figure dans le top 12 des destinations préférées des
expatriés français, selon Les Echos START, qui reprend un rapport du
ministère français de l’Europe et des Affaires Étrangères(mi
novembre 2019)
La Suisse est le pays où les Français s’expatrient le plus,
devant les États-Unis et le Royaume-Uni, indique la même source.
En 2018, plus de 188 000 expatriés français se sont
installés en Suisse, un pays qui compte une population de 8,5 millions
d’habitants, précise Les Echos START.
-Selon le rapport du ministère français, le top 12 des destinations
pour ces expatriés inclut des pays tels que le Canada (100 000 expatriés),
le Maroc (54 000 expatriés) et l’Algérie (40 000 expatriés), détaille
le média.
Ces chiffres sont basés sur le nombre d’inscrits au registre
mondial des Français établis hors de France, souligne la même source, qui
rappelle que cette procédure n’est pas obligatoire, bien qu’elle soit
recommandée.
-Selon l’INSEE (France), 46,1% des immigrés vivant en 2018 en
France sont nés en Afrique. Algérie : 1,3% (Maroc : 11,9%/
Tunisie : 4,4%)