ECONOMIE- INFOS’ DIVERSES- INFOS’ DIVERSES 2019
-La croissance économique effective de l'Algérie a atteint 2,3%
en 2018 en volume, contre 1,4% en 2017, alors que la loi de finances de 2018
tablait sur une croissance de 4%, selon les données provisoires du ministère
des Finances.
Le Produit intérieur brut (PIB) algérien a ainsi atteint
20.509,5 milliards de DA (mds DA) en 2018 contre 18.594,1 mds de Da en 2017,
apprend-on auprès de ce ministère.
En dollars, le PIB national a été de 178,3 mds de dollars en 2018
contre 167,6 mds de dollars en 2017, selon la conversion faite par le
ministère.
Quant au PIB hors hydrocarbures, il a enregistré une croissance de
4% en 2018 contre 2,2% en 2017, selon la même source.
Le ministère indique que le prix moyen à l’exportation du pétrole
algérien a été de 72,43 dollars en 2018 contre 52,71 dollars en 2017.
Le taux de change moyen DA/dollar des douze mois de 2018 a été de
116,62 Da/dollar contre 110,96DA/dollar pour les douze mois de 2017 alors que
le taux de change moyen DA/euro a été de 137,69DA/euro contre 125,32 DA/euro pour
2017, selon la même source.
Le ministère ajoute que le taux d’inflation moyen des douze mois de
2018 a été de 4,27% contre 5,59% comme taux moyen de l'année 2017.
La loi de finances 2018 prévoyait une inflation de 5,5%.
- Ils étaient plus de soixante pays
classés dans la case des «pauvres» au début des années 2000.
Ce nombre s’est réduit à trente-quatre en 2019, selon le rapport de la Banque
mondiale «Perspectives économiques globales», publié le 4 juin par la Banque
mondiale. Sur la base de ces données, la planète ne compte actuellement que 34
pays pauvres, c’est-à-dire ceux affichant un bas revenu annuel par habitant
égal ou inférieur à 995 dollars, contre 66 pays en 2003.
Qu’ils soient situés en Afrique, en Asie, en Amérique centrale et en Amérique du
Sud, bon nombre de pays ont réussi à sortir d’un état d’extrême pauvreté pour
différentes raisons, estiment les experts de l’institution.
Selon la Banque mondiale, qui leur consacre un chapitre spécial dans ses
dernières prévisions économiques, les perspectives s’annoncent quand même
difficiles en dépit de cette évolution significative. Sur ces 34 pays désignés
«à bas revenus», 26 se trouvent en Afrique subsaharienne, entre autres,
le Mali, le Niger, l’Érythrée, Madagascar ou encore la République démocratique
du Congo. Aussi, 32 pays ont rejoint le groupe des économies dites «à revenu
intermédiaire» depuis 2003, une mutation rendue possible grâce notamment à une
croissance économique rapide.
Les pays exportateurs des hydrocarbures ou de métaux ont ainsi tiré profit des
avantages du super-cycle des prix des matières premières sur les marchés
mondiaux. Les cours de l’énergie et des métaux ont en effet plus que triplé
entre 2001 et 2011, alors que les prix des produits agricoles augmentaient de
près de 150 %. D’autres pays ont pu profiter de la fin des conflits
pour relancer leurs économies alors qu’une troisième catégorie de pays a tiré
bénéfice de l’intégration commerciale régionale à l’instar de la Moldavie ou du
Nicaragua, du Kenya, du Rwanda et de la Tanzanie.
Cependant, la dynamique de la réduction du nombre des pays pauvres à l’échelle
mondiale a peu de chances de poursuivre à la même cadence, en référence
aux estimations de la Banque mondiale.
En fait, «plus de la moitié des 34 pays toujours classés comme étant
pauvres souffrent de situations de conflit, de violences ou d’instabilité. Une
grande partie de ces pays sont aussi fortement dépendants de l’agriculture, ce
qui risque d’aggraver les effets néfastes du changement climatique et ses
conséquences sur leurs économies.
A cela s’ajoutent des niveaux d’endettement en hausse continue, le
ralentissement de l’économie mondiale et la faiblesse des gouvernements locaux.