VIE POLITIQUE- PERSONNALITES-
TEBBOUNE ABDELMADJID- PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DECEMBRE 2019
Abdelmadjid
Tebboune, nouveau président de la République le 12
décembre 2019 (avec 58,15% des voix) . Agé de 75 ans
en décembre 2019 , il est né le 17 novembre 1945 à Mechria, dans
la wilaya de Naâma, père de cinq enfants, et diplômé
de l’Ecole nationale d’administration (ENA, 1965-1969) en 1969, spécialité économie et finances . Il a occupé, d’abord , les
postes de secrétaire général des wilayas de Djelfa, Adrar, Batna et M'sila avant de devenir
wali d'Adrar, de Tiaret et de Tizi-Ouzou. .
En 1991,
ministre délégué auprès du ministre de
l’Intérieur et des Collectivité locales, chargé des Collectivités locales dans
le gouvernement Ghozali. Une expérience de courte
durée, puisque A. Tebboune sera débarqué l’année
suivante. S’ensuivra une traversée du désert de sept ans, avant que l’ancien
ministre du Commerce par intérim ne retrouve un poste ministériel, en 1999, à
savoir celui de la Communication et de la Culture du gouvernement Benbitour (il avait
alors contribué (discrètement, mais efficacement), en avril 2000, à
la mise place , par les journalistes , d’un Conseil de l’Ethique et de
la Déontologie initié de manière indépendante par la presse des secteurs privé
et public qui sera présidé ^par Zoubir Souissi....ce qui ne lui sera pas pardonné) . Un portefeuille qu’il ne conserve pas
longtemps, avant d’atterrir à nouveau comme ministre délégué chargé des
Collectivités locales. En 2001, le président Bouteflika l’installe comme
ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme dans le gouvernement Benflis. Puis, le nouveau Premier ministre disparaît des radars
pour ne réapparaître que le 4 septembre 2012 dans le poste de ministre de l’Habitat et
de l’Urbanisme, élargi en 2013 à la Ville, dans le gouvernement Sellal qu’il ne quittera plus . Un
poste qui se conjugue intimement avec
l’insondable et inextricable problème du logement dont la demande ne
que fait que croître . Sous des dehors tranquille et
discret, il a un sens
efficace de la communication. En mai 2017, et après la maladie puis le décès de
Bakhti Belaïb, le président
le désigne ministre du Commerce à titre intérimaire. Il a été également membre du comité central du Front de
libération nationale (FLN) et il a
représenté le président A. Bouteflika lors de
plusieurs missions à l’étranger après son départ du gouvernement....................
Premier ministre en mai 2017 (pour peu de temps suite à une
« cabale » montée contre lui par Said
Bouteflika et Ali Haddad , président du Fce.....ayant déclaré trop tôt ses intentions de lutter
contre la corruption et l’affairisme débridé) , il renouera avec la
« traversée du désert » .....jusqu’ à
l’élection présidentielle du 12 décembre 2019. Candidat face à Ali Benflis, Bengrina, Mihoubi et Belaid , il remporte , dès le premier tour la victoire.
Il s'était
engagé, lors de la campagne électorale, à «tout entreprendre» pour «réaliser
les attentes et les aspirations légitimes portées par le Hirak
du 22 février», présentant «54 engagements» pour «l'instauration d'une nouvelle
République».
Dans son
projet présidentiel, il a promis d'engager une nouvelle politique de
développement, préconisant un «nouveau modèle économique basé sur la
diversification de la croissance et l'économie de la connaissance».
Il a promis
également d'«ériger l'accès au logement en priorité absolue» et d'œuvrer pour
«la préservation du système de sécurité sociale et de retraite» ainsi que pour
«garantir à tous les citoyens un accès facile à des soins de santé
performants».
En matière
d'emploi, il s'est engagé à réduire le taux de chômage, notamment chez les
jeunes et les femmes.
M. Tebboune compte également «réviser» les objectifs et les
«missions classiques» de la diplomatie algérienne, en prônant une
«diplomatie économique offensive» et une «diplomatie culturelle et cultuelle»,
tout en impliquant «pleinement» la diaspora dans le renouveau national.
Dans une
déclaration à la presse nationale et étrangère, à l'issue de l'accomplissement
de son devoir électoral, le président élu a réaffirmé que cette échéance
électorale constituait «une opportunité pour l'instauration d'une nouvelle
République dont les jeunes seront les piliers», promettant de «débarrasser
cette nouvelle République des corrompus et de la corruption».