VIE
POLITIQUE- ELECTION- ELECTION PRESIDENTIELLE 12/12/2019- CANDIDATS RETENUS /ANIE
Ali Benflis
Ali Benflis est né le 8 septembre 1944, dans une famille
d’agriculteurs nationalistes à Batna. Il est le sixième d’une fratrie de 12
enfants. En 1957, en pleine guerre de Libération nationale et alors que Ali Benflis a
13 ans, son père Touhami Benflis
et son frère aîné Amar sont enlevés par l’armée française puis portés disparus…
La famille Benflis n’apprendra qu’à la fin de la
guerre que le père est mort sous la torture et que son fils a été exécuté par
les Français.
Ali Benflis obtient son baccalauréat en 1964, puis
une licence de droit de l’université d’Alger en juin 1968. Après avoir été
magistrat, avocat puis bâtonnier, il est nommé ministre de la Justice le 9
novembre 1988, au sein du gouvernement Merbah. Il
sera reconduit dans le gouvernement Hamrouche puis
dans le gouvernement Ghozali.
En tant que garde des Sceaux, il contribue aux grandes réformes de la période
d’ouverture démocratique du pays qui suit les évènements du 5 octobre 1988. Il
fait ainsi adopter un nouveau statut de la magistrature consacrant, pour la
première fois, l’indépendance du pouvoir judiciaire.
Dans le même temps, il fait adopter la loi qui régit la profession d’avocat,
renforçant les droits de la défense, ainsi que les lois relatives aux
professions de notaire, d’huissier de justice, et les textes relatifs au
greffe. En 1991, il exigeait du gouvernement des garanties judiciaires, telles
que le droit de recours et le droit à la défense au profit des personnes
faisant l’objet d’une mesure d’internement administratif, en application du
décret 1991 instaurant l’état d’urgence. Il démissionne du gouvernement le 21
juillet 1991.
Il revient au-devant de la scène politique en tant que député du FLN lors des
législatives de 1997.
Deux ans après, en 1999, il dirige la campagne électorale de
Abdelaziz Bouteflika pour l’élection présidentielle de 1999.
Il occupe ensuite successivement les postes de secrétaire général de la
présidence de la République, puis directeur de cabinet de la Présidence et chef
du gouvernement, après la démission de Ahmed Benbitour le 26 août 2000.
Ali Benflis est nommé chef du gouvernement le 26 août
2000. Un poste qu’il quittera le 5 mai 2003, après un différend avec le
président Bouteflika. Il se présente à la présidentielle de 2004 et se classe
2e avec 6,42 % des voix. Il boycotte la présidentielle de 2009 et prend part à
celle de 2014 où il fait un score de 12,30%.
Il crée le parti Talaië El Hourriyete
(Avant-gaedes des libertés) et contribue à
l’animation de l’opposition jusqu’à ce jour. Il est présenté par les
observateurs comme le favori du scrutin.
Abdelmadjid Tebboune
Abdelmadjid Tebboune est né le 17 novembre 1945 à Mécheria (wilaya de Naâma).Diplômé
de l’Ena (Alger) , il entame sa carrière politique en 1975 en
tant que secrétaire général, chef de daïra relevant de la wilaya de Djelfa,
avant qu’il ne soit muté en 1977 au même poste à la wilaya d’Adrar, puis à la
wilaya de Batna en 1979. En juin 1991, il devient ministre délégué chargé des
Collectivités locales auprès du ministre de l’Intérieur, dans le gouvernement Ghozali. Il quitte le gouvernement en 1992.
Il sera rappelé par le président Abdelaziz Bouteflika en 1999 au poste de
ministre de la Communication et de la Culture, dans le gouvernement Benbitour, portefeuille qu’il n’occupera que 6 mois avant
qu’il ne soit rappelé une 2e fois au poste de ministre délégué chargé des Collectivités
locales. En 2001, le président le nomme au poste de ministre de l’Habitat, de
l’Urbanisme et de la Ville au sein du gouvernement Benflis,
jusqu’en 2002. Il revient au gouvernement en 2013 et reprend le portefeuille de
l’Habitat. à l’issue des législatives de 2017, il est
nommé par le président, le 24 mai 2017, Premier ministre. Il quittera cette
fonction dans des circonstances assez particulières (poussé au –dehors par le
tandem Said Bouteflika-Ali Haddad du patronat)
Abdelaziz Belaïd
Abdelaziz Belaïd est né le 16 juin 1963 à Maroua,
wilaya de Batna. Père de cinq enfants . Il est titulaire d’un doctorat de médecine et
d’une licence en droit. En 1986, il adhère au FLN et devient le plus jeune
membre du comité central. Député de l’Apn pour deux
mandatures (1997-2002 et 2002-2007). Elu Sg de l’Unja
En 2001, il est à la tête du comité
chargé de la préparation du Festival mondial de la jeunesse, organisé à Alger.
Suite à des désaccords avec la direction du FLN, Abdelaziz Belaïd
claque la porte du Fln fin décembre
2011, et dépose une demande d’agrément pour son propre parti. Le 9 février
2012, il crée son parti, le Front El Moustakbal.
Celui-ci voit le jour à trois mois des législatives algériennes. Il réussira à
faire élire deux députés. Il participe à l’élection présidentielle de 2014 et
récolte 3, 06 % des voix exprimées. Son parti progresse sur l’échiquier
politique et décroche plus de sièges lors des législatives de 2017. A
l’occasion des élections locales de spetembre 2012 il
avait raflé 890 sièges dans les Apc..et
un siège au Conseil de la nation. Depuis cette date, son principal objectif est
de se présenter à ce scrutin présidentiel. Il a figuré sur la liste des
prétendants à la présidentielle d’avril dernier.
Député de l’Apn
pour deux mandatures (1997-2002 et 2002-2007). Elu Sg
de l’Unja
Azzedine Mihoubi
Mihoubi est né le 1er janvier 1959 à Ain Khadra (M’Sila). En 1984, il sort
diplômé de l’École nationale d’administration d’Alger
dans la section administration. Il a commencé sa carrière en tant que
journaliste en 1986. En 1996, il devient directeur de l’information à l’Entv.
En 2006, Il devient directeur général de la radio algérienne de 2006 à 2008 et,
en 2010, il est nommé directeur de la Bibliothèque nationale d’Algérie,
fonction qu’il occupe de 2010 à 2013. Mihoubi a été
membre de l’Assemblée populaire nationale de 1997 à 2002. C’est en 2008 qu’il
est nommé secrétaire
d’État chargé de la Communication. Un poste qu’il occupera deux ans… En 2015,
le Premier ministre Abdelmalek Sellal
lui propose le portefeuille de la culture. Poste qu’il occupe de 2015, jusqu’en
mai 2017, lors d’un remaniement ministériel à la suite des élections
législatives, il est renommé par le président Bouteflika au poste de ministre
de la Culture dans le gouvernement de Abdelmadjid Tebboune.
Poste où il est reconduit lors du remaniement ministériel d’août 2017 dans le
cadre du gouvernement de Ahmed Ouyahia.
En juillet 2019 lors d’une session extraordinaire, démocratique des membres du
conseil national du Rassemblement national (RND), il est nommé secrétaire
général par intérim du parti.
Il est aussi poète
, romancier et dramaturge
Abdelkader Bengrina
Abdelkader Bengrina, né le 1er janvier 1962 à
Ouargla, est un homme politique membre de la mouvance islamiste, ancien ministre
du Tourisme. Proche de Mahfoud Nahnah au sein du
Mouvement de la société pour la paix (MSP), il est désigné membre du conseil
national de transition en 1994. Il est ensuite nommé ministre du Tourisme et de
l’Artisanat en 1997 lors de l’entrée du parti islamiste pour la première fois
au gouvernement. Il est par la suite tête de liste du même parti à Alger lors
des législatives de 2002. Entré en dissidence avec le MSP, il suit en 2009
Abdelmadjid Menasra pour fonder le Mouvement pour la
prédication et le changement (MPC). Il lancera en 2013 avec d’autres dissidents
Al Bina Al Watani.
Il a été candidat à l’élection présidentielle programmée pour avril 2019.