COMMUNICATION-
BIBLIOTHEQUE D’ALMANACH- ETUDES BRAHIM BRAHIMI- « LE POUVOIR,LA PRESSE ET LES DROITS DE L’HOMME EN ALGERIE »
Le
pouvoir, la presse et les droits de l’homme en Algérie.Recueil d’études de Brahim Brahimi.Enag
Editions. Alger 2012. 192 pages , 600
dinars
Le Pr Brahim
Brahimi est un homme connu pour son franc-parler , en matière de politique, et en matière de communication.C’est, pour cela , certainement , qu’il est
et reste un acteur apprécié du paysage médiatique national et un défenseur
impénitent des droits de l’homme. Enseignant universitaire, chercheur
, il cumule , à son actif, une
expérience de plus de quarante années
…. ainsi que
plusieurs ouvrages (et études). Il est ,actuellement,
directeur de la nouvelle Ecole nationale supérieure de journalisme (Ensjsi) de Ben Aknoun/Alger.
Son dernier
–né (l’ouvrage), après « le pouvoir, la presse et les intellectuels »
(1989) , s’intéresse de très près aux
relations (toujours mouvementés) du Pouvoir (au sens large du terme d’autant
que ce dernier a « glissé » -
réalité ou illusion ?- ces
dernières décennies, du militaire au politique…avec des incursions et des
invasions dans l’économique et le
commercial) , avec la presse et des
relations de ceux-ci avec la défense (ou l’étouffement ) des droits de
l’homme .
Une première
partie (65-88) rappelle les blocages du parti unique ,
les pratiques autoritaires et bureaucratiques . La seconde (88-91) , « assez exceptionnelle », revient sur
l’émergence de la société civile et l’apprentisage
difficile de la démocratie après les évènements d’Octobre 88. Enfin, la
troisième partie (92-95) , « également
exceptionnelle », est consacrée à l’analyse des rapports entre le pouvoir,
la presse et les droits de l’homme, marqués par la violence et le terrorisme.
L’ouvrage
est consacré surtout à la période 1989-1995….Donc, ne pas (trop et vite ) tirer des conclusions pour le présent.
Avis : Absolument nécessaire aux étudiants et aux jeunes défenseurs et autres illustrateurs des
droits de l’homme et de la justice
Phrase à
méditer : « Peut-on
espérer , après toutes ces souffrances, que le
« printemps ne sera que plus beau ?» (p.185)