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Ali La Ppinte (Ali Ammar)

Date de création: 17-10-2019 17:15
Dernière mise à jour: 17-10-2019 17:15
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HISTOIRE- GUERRE DE LIBERATION NATIONALE- HEROS DE GUERRE- ALI LA POINTE(ALI AMMAR)

La commune de Miliana (Aïn Defla) a commémoré récemment le 62e anniversaire de la mort du chahid Ali Ammar, dit Ali la Pointe, tombé au champ d’honneur le 8 octobre 1957.

Ali la Pointe a, dès son très jeune âge, été influencé par son grand-père paternel, lequel a été déporté vers Cayenne (Guyane du Nord) en raison de son activité anti-coloniale.

Sur son image de «petit malfrat multirécidiviste» d’avant la guerre de Libération, les autorités coloniales d’alors avaient «grandement exagéré» sur le sujet, imputant certains comportements jugés «violents» d’Ali la Pointe au fait qu’il a pratiqué la boxe pendant un certain temps. Les contacts du martyr avec les militants du FLN durant les années 54 et 55 l’ont influencé à plus d’un titre, renforçant en lui la justesse de la cause pour laquelle se battent ses concitoyens. Alors qu’il était en route pour la prison de Damiette (Médéa), il a réussi à prendre la fuite à hauteur de Blida, , nouant des relations avec un groupe dit de l’Algérie libre (Zone autonome d’Alger), lequel l’a mis en contact avec Yacef Saâdi.

Combattant au courage et à l’audace exemplaires de la lutte de Libération nationale, Ali Ammar (1930-1957) est principalement connu pour sa participation à « la Bataille d’Alger » aux côtés de Hassiba Ben Bouali, Zohra Drif, Omar Yacef (dit petit Omar) et Yacef Saâdi, alors chef de la Zone autonome d’Alger (ZAA). En 1952, Ali Ammar, alors âgé de 22 ans, est incarcéré à la prison de Damiette (Médéa). Trois années plus tard, le 2 avril 1955, il s’évade en compagnie de l’un de ses compagnons de cellule.

Il prit, dans un premier temps, la direction de Blida puis réussit à rallier Alger où il entra en clandestinité. Après plusieurs tests et mises à l’épreuve qui consistaient à mener des missions périlleuses dans la capitale, quadrillée alors par les parachutistes du général Massu, notamment des attentats contre des gendarmes, Ali la pointe constitua avec un groupe de fidayîn, dont font partie Hassiba Ben Bouali et Abderrahmane Taleb, un commando de choc qui alla porter le combat au cœur même de l’état-major français.

Après trois années de lutte armée (avril 1955 -octobre 1957), Ali Ammar est repéré le 8 octobre 1957 par les forces armées coloniales dans un immeuble de La Casbah. Il est tombé en martyr avec Mahmoud Bouhamidi, Hassiba Ben Bouali et Omar Yacef après que les parachutistes du 3e Régiment (REP), commandé par le colonel Bigeard, eurent dynamité la maison où ils s’étaient réfugiés.