FINANCES- FIINANCES PUBLIQUES- PLF 2020- ENTRETIEN APS/MINISTRE
DES FINANCES- EXTRAITS
Le projet de loi de finances (PLF) pour 2020
table sur une rationalisation des dépenses publiques, en visant, notamment les
dépenses de fonctionnement des administrations publiques, qui reculent de 20%
par rapport à 2019, a indiqué mardi 1 ioctobre
2019, le ministre des Finances, Mohamed Loukal, dans un entretien à l’APS (Extraits)
Le budget
de 2020 prévoit une baisse de 1,2% des dépenses de fonctionnement. Ces dépenses
courantes devraient «préserver les dépenses incompressibles, à l’instar des
salaires, des charges de la sécurité sociale et celles relatives au bon
fonctionnement des structures publiques et à la prise en charge des besoins
sociaux des catégories vulnérables», a souligné M. Loukal.
En dépit des tensions budgétaires, les transferts sociaux budgétisés ont été
maintenus inchangés par rapport à 2019, à près de 1.800 Mds de DA, soit 8,4% du
PIB. Les dépenses d’équipement reculent, quant à elles, de 20,1%, suite à «des
actions de réajustement et de meilleur encadrement des dépenses», explique le
ministre. Les dépenses budgétaires globales passent ainsi à 7.773,1 Mds de DA,
en baisse de 9,2% par rapport à 2019.
Une taxe pour préserver
l’environnement
Par ailleurs, le Projet prévoit l’institution d’une «taxe d’environnement sur
les véhicules», a fait savoir le ministre des Finances. Cette nouvelle taxe,
applicable lors de la souscription du contrat d’assurance, est fixée à 1.500 DA
pour les véhicules de tourisme et à 3.000 DA pour les autres types de véhicule,
a-t-il précisé. .......................................
Financement non
conventionnel : le Trésor détient encore 610,7 mds de DA
«Le compte du Trésor auprès de la Banque d’Algérie affiche un solde
positif de 610,7 mds de DA, devant permettre de continuer d’assurer les
différentes dépenses, au titre de l’exercice 2019», a déclaré le ministre.
Ainsi, sur les 6.556,2 mds de DA mobilisés jusqu’en janvier 2019, avant que ce
mode de financement ne soit gelé en mai, par décision du gouvernement, un
montant total de 5.945,5 mds de DA est injecté dans l’économie au 25 septembre
2019......................................
Le financement non
conventionnel demeure valable jusqu’en 2022
Interrogé pour savoir si le recours au financement non conventionnel a été
définitivement abandonné, il a tenu à souligner que cet instrument financier
demeurait «valable jusqu’en 2022» et qu’il «reste un outil important, mais non
exclusif de financement de déficit du Trésor, jusqu’au terme de sa validité».
Cependant, le Projet de la loi des finances pour 2020 n’a pas reconduit ce mode
de financement, en préférant couvrir le déficit budgétaire à travers le recours
aux «ressources internes ordinaires». ................................. ;;
«Le taux de la TVA (Taxe sur la Valeur ajoutée) en vigueur est maintenu et
demeure inchangé par rapport à 2019», ....................Le taux d’accroissement
des recettes fiscales ordinaires devrait atteindre 8,6% dans les prévisions
actualisées du PLF-2020, présentées au titre de la 2e lecture de ce texte, a
soutenu M. Loukal. «La démarche (gouvernementale)
consiste à réactiver l’efficacité de l’appareil fiscal. On ne va pas toucher à
la poche du citoyen, mais on va améliorer l’efficacité des recouvrements»,
a-t-il souligné.
Suppression de la règle
51/49
Un texte d’application de la loi de finances pour 2020 devra définir la
nomenclature des secteurs concernés par la suppression de la règle 51/49,
régissant l’investissement étranger en Algérie, a indiqué le ministre. «Afin
d’améliorer le climat des affaires et l’attractivité de l’économie nationale,
il a été procédé, dans le cadre du PLF- 2020, à la levée des contraintes
énoncées dans le cadre de la règle 51/49%, appliquée sur les investissements
étrangers en Algérie, concernant les secteurs non stratégiques», a-t-il
souligné. .......................................
Banques publiques :
des administrateurs sélectionnés en 2020
Un appel à manifestations d’intérêt sera lancé, dès le début de l’année
prochaine, pour le choix des administrateurs indépendants, pour participer en
tant que membres au sein des conseils d’administration des banques publiques, a
indiqué le ministre. Ces administrateurs, une fois sélectionnés, vont
permettre, au sein des six banques publiques de la place, d’asseoir une
nouvelle gouvernance dans le cadre de la réforme des organes de gestion, pour
«plus d’efficacité, plus de transparence et un meilleur contrôle interne»,
a-t-il assuré.
Cette réforme des organes de gestion va également permettre de «mieux
déterminer les responsabilités au sein de ces banques et, surtout, libérer
l’esprit d’initiative chez les dirigeants», a-t-il soutenu.
Le contrôle de l’État actionnaire sera également qualitativement renforcé,
selon lui