AGRICULTURE-
PÊCHE – AQUACULTURE 2019
La
valeur des investissements privés en aquaculture s'est élevée à 75 milliards DA
destinés à la réalisation de 271 projets approuvés par le Centre national de
recherche et de développement de la pêche et de l'aquaculture (Source : CNRDPA,
juillet 2019)
Ces investissements
qui seront réalisés à moyen terme jusqu'en 2022 permettront de produire 111.000
tonnes de différents types de poissons, dont 105.000 tonnes de l'aquaculture
marine et 6.000 tonnes de l'aquaculture d'eau douce, et de créer 24.000 postes
d'emplois.
La valeur des ventes
devrait dépasser 87 milliards Da (84 milliards Da pour l'aquaculture marine et
3,6 milliards Da pour l'aquaculture d'eau douce) après parachèvement de ces
projets, a-t-il indiqué.
Parmi ces projets,
212 ont obtenu des contrats de concession par les services des domaines de
l'Etat, ce qui permis le lancement de la réalisation de leurs fermes (154 pour
l'aquaculture marine et 58 pour l'aquaculture d'eau douce) avec une capacité de
production de 80.663 tonnes devant réaliser un chiffre d'affaires de près de 68
milliards de da et créer 16.000 postes d'emplois après leur mise en production.
Un total de 491
dossiers ont été déposés pour la réalisation de
projets d'aquaculture au niveau de la direction générale de la pêche, dont 268
projets relatifs à l'aquaculture marine (55%) et 223 projets d'aquaculture
d'eau douce (45 %).
Le développement du
volume des investissements privés dans le domaine de l'aquaculture comparativement
aux années précédentes est mis en avant. On
rappelle la réalisation, fin 2018, de 70 nouveaux projets, en cours
d’exploitation, dont la production primaire s'est élevée à 5100 tonnes de
différentes espèces de poissons (des ventes de 4 milliards DA).
Ces projets, une fois
la phase d'expérimentation terminée, devrait réaliser une production de 30.000
tonnes et générer un chiffre d'affaires de plus de 24 milliards DA, outre la
création de 4.672 nouveaux postes d’emploi, poursuit le responsable.
Les projets
connaissent une accélération sans précédent, notamment vu l’expérience et
l’accompagnement nécessaires que fournit le secteur aux investisseurs, faisant
état de la réalisation, durant les cinq premières années de 2019, de 6
nouvelles fermes aquacoles au niveau des wilayas de Mostaganem, Béjaia, Tizi Ouzou,
Jijel et Annaba.
Le nombre
de projets réalisés dans le domaine de l’aquaculture atteindra, fin 2019, 130
projets, et ce après la réalisation de 60 nouveaux projets programmés (40
d’aquaculture en eau de mer et 20 en eau douce).
Ces projets
permettront d'atteindre une production de 52.440 tonnes, des bénéfices
dépassant 41 milliards Da, et la création de 9.264 nouveaux postes d’emploi.
Afin de parachever la
réalisation de ces projets dans les délais, les responsables de la Direction
générale de la Pêche et de l’Aquaculture suivent de plus près la réalisation
des fermes et exploitent d’une façon quotidienne l’ensemble des moyens de
communication via Internet pour rester en contact avec les
investisseurs.
Par ailleurs, le
secteur a enregistré en 2018 un total de 223 demandes d’investissement dans le
domaine de l'aquaculture continentale déposées, par des investisseurs privés,
au niveau des directions de wilayas, dont 58 projets ont bénéficié des actes de
concession (26%) et 31 projets entrés en exploitation, en sus de 20 autres qui
entreront en exploitation fin 2019.
Quant à la pêche
continentale, 75 investisseurs détenteurs d'actes de concession et exerçant
leurs activités au niveau de 61 étendues d'eau, ont réalisé une production
avoisinant 1955 tonnes de poissons en 2018 au niveau de 21 wilayas.
Quatre wilayas
viennent en tête dans cette activités, à savoir, Ain Defla
avec 513 tonnes (12 investisseurs), Relizane avec 446
tonnes (8 investisseurs), Bechar avec 294 tonnes (4 investisseurs) et Tizi Ouzou avec 174 tonnes ( 3 investisseurs).
Pour appuyer cette
activité, l'année 2018 a connu la production de 2.600.000 unités d'œufs et de
larves alevins ayant été ensemencés au niveau des barrages et des bassins,
l'enregistrement de cinq (05) projets d'exploitation des anguilles dans les
wilayas de Skikda (Oued El Kebir), Boumerdes (Oued Isser et Oued Sbaou) et 02 projets à El Tarf, (
lac Oubeira et la Tonga).
S'agissant de
l'aquaculture intégrée à l'agriculture, le programme national
d'ensemencement de poissons a englobé, en 2018, plus de 1401 bassin
d'irrigation duquel les agriculteurs ont bénéficié d'un total de 204.000 œufs
et alevins de poissons.
Cette opération devra
améliorer le rendement de davantage de surfaces agricoles et améliorer l'usage
multiple des eaux, ce qui a poussé à la formation de 2304 agriculteurs en 2018
au niveau local, sur un total de 28167 agriculteurs ciblés.
S'agissant des zones
d'activités des métiers de la pêche et de l'aquaculture, 79 zones d'activité
ont été déterminées pour l'accueil des activités d'aquaculture lors de l'année
2018, dont 31 zones autorisées sur décision des walis et 31 zones dont les procédures
administratives sont en cours de finalisation. Le même responsable prévoit la
création de 22 zones fin 2019.
Dans le cadre des
textes d'application relatifs aux zones d'activité des métiers de la pêche en
aquaculture, neuf (09) zones d'activité ont été approuvées par le Conseil des
ministres, le 21 novembre 2018 (le décret exécutif est en cours de
publication), réparties dans les wilayas de Ain Témouchent,Oran,
Mostaganem, Chlef, Tipasa, Boumerdes,Bejaia,
Relizane et Tiaret.
Le programme des
investissements publics a permis le lancement de 14 projets d'un montant
s'élevant à 5,80 milliards de DA ( soit 580 milliards
de centime), visant essentiellement la formation et l'orientation des
investisseurs privés et leur permettre de se lancer facilement dans cette
activité.
Selon M. Oussaid, le financement de certains de ces projets s'est
fait dans le cadre d'un partenariat international de soutien aux entreprises
ayant été créées pour lancer l'activité d'aquaculture en Algérie, à l'instar du
partenariat avec l'Union européenne dans le cadre du projet (DIVICO 2), en sus
du partenariat avec la Corée du Sud, en vue de la réalisation d'un projet
pilote pour chaque activité en aquaculture, à même d'assurer, à l'avenir, la
formation et l'orientation des investisseurs privés.